On connaît tous ces jours où on se sent comme Britney en pleine crise existentielle. Ces moments où, comme le chantait Judy Andrews dans La Mélodie du bonheur (ref pour les plus vieux) « quand tout va mal » (« when I’m feeling sad » en VO), où tout semble nous échapper. Le stress, l’anxiété et la mésestime de soi peuvent nous submerger et nous faire sentir comme des ratés.
Face à ça, nous avons tous notre solution : se morfondre, engloutir du très gras et du très sucré, gober un cachet, passer une heure au téléphone avec un.e ami.e qui sait écouter, faire du sexe comme si on en avait vraiment envie, retourner nous coucher… Mais il y a une solution redoutablement simple et efficace : faire un câlin.
Oui, oui, un câlin ! Ce geste si simple, souvent négligé, parfois zappé pour passer direct à la fellation, peut pourtant avoir des effets assez dingues sur l’organisme et le mental.
Déjà, le câlin invite à la contraction de certains muscles (pour se tenir) et au relâchement des autres. Et ce relâchement est le début de la détente, du lâcher-prise.
Ensuite, le câlin agit au niveau des hormones : il peut réguler le cortisol et l’adrénaline (qui accompagnent notamment par le stress et l’anxiété) et faire libérer de l’endorphine, de l’oxycotine, de la dopamine et de la sérotonine. Et on les aime ces hormones du bonheur qui nous transforment en Teletubbies.
Le câlin peut aussi favoriser l’endormissement et renforcer le système immunitaire.
Et, si ça ne vous suffit pas, le câlin nous aide à nous sentir plus connectés (avec la personne qu’on câline) , plus aimés et plus acceptés. Et ça, c’est bon pour l’estime de soi !
Bon, maintenant que je vous ai bien vendu le truc, vous vous demandez peut-être comment faire ?
Alors place au tuto :
1 - Choisissez un partenaire de câlin (consentant !)
Cela peut être un humain, un animal de compagnie (de préférence le vôtre) ou un oreiller (et là, le consentement on s’en fout).
2 - Créez l’ambiance
Vous pouvez régler le thermostat, allumer des bougies, mettre de la musique relaxante et préparer une infusion et des cookies pour après le câlin… Ou alors ne rien faire de tout ça.
3- Approchez votre torse de votre partenaire et entourez-le de vos bras (votre partenaire, pas votre torse)
Vous pouvez aussi laisser votre partenaire vous prendre dans ses bras et vous blottir contre son torse. Ça marche de face,
de profil et de dos.
4 - Respirez profondément
Comme dirait votre sophrologue : « inspirez le calme, expirez le stress »
5 - Laissez-vous aller
Oubliez vos inhibitions, laissez les émotions du moment s’exprimer.
Le câlin peut durer plus ou moins longtemps. N’hésitez pas remercier votre partenaire de câlin comme vous voulez après. Et recommencez autant que vous voulez, faire un câlin c’est quand même moins chiant qu’une séance de méditation.
Nicolas, sophrologue/www.reprenezlecontrole.net
