Le théâtre Clavel s’apprête à accueillir à partir du 31 octobre, une nouvelle production poignante, «  À partir d'un rien… », une pièce écrite et mise en scène par Silas Van Asch et portée par deux acteurs : Yohann Lavéant et Nicolas Bouvre. Le public parisien pourra découvrir cette comédie qui explore la fin d’un amour, mais aussi la complexité de la communication, la vulnérabilité et la force insoupçonnée qui peuvent naître d’un rien.

Alors que quelques offices du tourisme régionaux français et leurs équivalents européens ont bien compris tout l’intérêt économique et culturel d’attirer des visiteurs LGBTQ+ et ont engagé des dynamiques dans ce sens, à Paris, on continue d’assurer le strict minimum.

La conférence sur le tourisme LGBTQ+ parisien du 20 juin 2025 s’est terminée par la projection d’un clip vidéo promotionnel « Paris is proud », mettant en valeur le patrimoine et nos moments festifs communautaires. Avec quelques images très attendues : gastronomie, marches de fiertés, Gay Games, etc, et quelques accroches : 65 bars et clubs, 26 restaurants, 23 saunas et sex-clubs, Paris est une fête, etc… Un clip sommes toutes assez standard pour ce genre de sujet.

Peut-on apprendre à s’aimer malgré les blessures et le manque de confiance en soi ? The Lovers on the Last Train de Dayoo sorti chez Hana collection explore avec délicatesse cette question à travers la rencontre inattendue de deux hommes que tout semble opposer.

Et si les contes de fées arrêtaient de faire rimer fille avec robe et mariage ? Chevaleresse Mathilde de Fabien Fernandez (Auteur) Bérengère Delaporte (Illustrateur) chez Glénat renverse joyeusement les clichés pour proposer une héroïne qui préfère le courage aux routines de princesses.

Plongez dans la jeunesse d’un grand génie de la Renaissance à travers le manga Cocoro de Kaiji Kawaguchi, publié par Panini Comics. Entre récit initiatique et biographie romancée, découvrons les débuts d’un garçon à part qui deviendra Léonard de Vinci.

Avec Les Yeux d’Alex, chez Glenat, Claire Fauvel signe un roman graphique qui interroge sur notre rapport à la sexualité, au corps et au désir. Prêt.es à renverser les codes ?

La France a une nouvelle reine du drag ! Elips, Piche, Mami Watta et Misty Phenix se sont affrontées hier lors de la grande finale de Drag Race France All Stars. 

Et s’il suffisait d’un autre regard pour remonter la pente ? Avec Ménage à deux, édité chez Taifu, Aruku Joe nous propose un manga de résilience, loin des clichés du Boys Love, et qui résonne pour ceux et celles qui ont connu une douleur personnelle ou professionnelle.

Une romance douce et pudique entre deux garçons qui se découvrent à travers l’écriture, voilà ce que nous raconte Hirota dans L’amour entre les lignes publié chez Moonlight (Delcourt). Et si l’amour pouvait naître à travers des mots échangés ?

Clément Legrand secoue les codes de l’art contemporain avec son style libre. À travers ses œuvres, ses prises de parole et ses collaborations, il a un parcours à part, qui passe par l’engagement et l’audace. Pour Strobo Mag, il revient sur son rapport à la création comme espace de respiration.

120 mecs entièrement nus, autant de facettes inédites qui révèlent la plastique masculine. En choisissant le cartoon comme axe de travail de cet artbook intitulé sobrement Naked, Kris Parenti livre une « alternative plus douce au nu photographique ». Découverte. 

Un guide LGBTQIA+ en 2025 ? L’idée peut paraître old-fashioned à l’heure où les réseaux sociaux font la pluie et le beau temps. Pourtant, force est de constater qu’Internet a multiplié les sources d’information sans jamais les regrouper. Dans ces conditions, ce guide d’un genre nouveau est une aubaine. Conçu par les journalistes Yannick Barbe et Luc Biecq (qui œuvrent aussi dans Strobo Mag), Happy Time ! se veut un véritable agenda, rempli de conseils judicieux prodigués par des stars du genre (Paloma sur le cabaret, Alexis Langlois sur le cinéma queer, Michel de l’assos Tits…) qui ouvre son horizon à 360 degrés, entre culture et sexe, sport et militance, clubbing et santé.

France.tv diffuse à partir du 30 juillet la mini-série documentaire « Ballroom, danser pour exister », réalisée par Amandine Gay. On y suit le quotidien de la House of Revlon et le côté spectaculaire des balls y est délaissé pour une approche plus intimiste de la culture ballroom. 

Réalisé et écrit par Antoine Vazquez, Pédale rurale est un film documentaire poignant qui explore les trajectoires de vie, la résistance et la quête d’affirmation d’un groupe d’individus queers dans un environnement rural souvent perçu comme hostile ou déconnecté des préoccupations LGBTQ+.

L’été est la saison parfaite pour se reconnecter à soi et prendre le temps de découvrir des récits qui font du bien. Voici quelques œuvres à glisser dans votre valise, pour un été sensible, solaire et totalement queer.

C’est un médecin-sexologue engagé et reconnu. Impliqué auprès de publics différents, Patrick Papazian, gay et soignant, a évité d’écrire un ouvrage de théorie ou une biographie prétentieuse de plus. L’atout de son livre ? Il fait parler son cocker, qui n’a pas sa langue dans sa poche. Jubilatoire, c’est aussi un plaidoyer pour une sexologie inclusive.

Loin des clichés, on vous propose pour cet été ces récits qui donnent la voix à celles et ceux qu’on veut entrendre. Ici, les émotions s’expriment autrement : par l’humour, les silences, la métaphore ou les étoiles.

Kabuki est une BD chez Ankama poignante et poétique, portée par le trait singulier de Guilherme Petreca et le scénario profond de Tiago Minamisawa. Inspirée d'une histoire vraie, elle nous plonge dans l'univers du théâtre japonais traditionnel pour raconter l'histoire d'une femme née dans le mauvais corps.

À travers trois mangas aussi touchants que nuancés, Strobo Mag vous invite à explorer les relations troubles, tendres et aussi non-dites pour votre été. 

Il y a des spectacles qui nous font réfléchir, d’autres qui nous font rire. Que d’espoir!, de Hanokh Levin, mis en scène par Valérie Lesort, fait les deux. Ici, on entre dans des histoires comme dans un rêve drôle et un peu triste, où chaque scène parle de nos émotions, de nos galères, mais aussi de notre envie de vivre.