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  • Fashion Big Bang

    Le Palais Galliera, écrin du Musée de la Mode de Paris met à l’honneur l’année 1977 avec une exposition intitulée "Fashion Big Bang" en référence au magazine Vogue Paris qui définissait ainsi la saison haute couture printemps-été 1997. Un moment charnière dont Paris avait besoin pour retrouver sa place de capitale internationale de la mode, à une époque de crise économique et de forte concurrence mondiale. Les jeunes créateurs tels que Thierry Mugler sont starisés et ouvrent la porte à une génération de noms qui vont plus tard prendre la tête des plus grandes maisons de couture. Mais c’est sans compter sur l’ouverture du concept store Colette qui sera l’épicentre de la tendance à travers le monde, la référence en termes de cool pendant 20 ans. Revivez les grands moments de cette année qui a révolutionné l’approche de la Fashion. Fashion Big Bang jusqu’au 16 juillet, Palais Galliera/Infos : www.palaisgalliera.paris.fr.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La bataille est loin d’être gagnée, mais une victoire symbolique a marqué le pays en mars : un tribunal a autorisé un homme à être couvert, en tant que personne à charge, par le régime d’assurance maladie de son partenaire, après une bataille juridique de 2 ans. L’affaire pourrait être portée devant la Cour Suprême, mais a d’ores et déjà créé un précédent. Le pays ne reconnait pour l’instant aucun droit aux LGBTQIA+.

    Bruno De
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  • « Être lesbienne est une fête ». Ces mots sont ceux d’une femme qui se présente comme "ordinaire, mariée à une femme formidable et fière maman". Mais à bien y regarder, cette phrase qui s’insère dans un tatouage en forme d’arc-en-ciel aux couleurs du rainbow flag à l’arrière de son coude droit est une véritable proclamation, un mode d’ordre, une philosophie de vie où se mêle visibilité, revendications et fierté. Elle clame haut et fort qu’être lesbienne n’est pas un sujet de discussion, de débat, de fantasme ou de haine, c’est un fait ! C’est aussi et surtout une lutte de tous les jours, le besoin d’exister, de vivre pleinement et de s’épanouuir sans crainte de l’autre. Voilà pourquoi, elle scrute l’espace public hétércisnormé et s’insurge. Ce compte remet les choses à leur place. Ce n’est pas de tolérance qu’il s’agit, mais uniquement de respect et de liberté. Photos de balades avec son épouse, écrits sur son coming out, attaque autour d’un patriarcat anxiogène, d’un sexisme latent, les coups de gueule pleuvent, les réflexions s’enchainent sur le féminisme, l’homosexualité, le racisme… Ici les combats sont intersectionnels, les témoignages des uppercuts. Ces partages sont les instantanés d’une lesbienne ordinaire. 

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    Julien Claudé-Pénégry
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  • Cette opposition civile dans le pays, lourdement réprimée par le régime, ne tient pas qu’au refus du port du voile. Dans tout le pays, des activistes réclament des droits humains essentiels, face à la criminalisation des relations entre personnes de même sexe et des transgenres. Depuis le début de la révolution, au moins 458 personnes ont été tuées par la police politique, des meurtres liés à l’identité de genre.

    Bruno De
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  • Elle manque de finesse cette tribune transphobe intitulée « Liberté d’expression », parue le 2 février dans le magazine Marianne. Sous prétexte de revenir sur l’affaire de la plainte de la première maire trangenre de France, Marie Cau à l’attention de la terf Doria Moutot en octobre 2022 sur le plateau de Léa Salamé, les langues se libèrent et le fiel qui en découle est nauséabond. Pour mémoire, Doria Moutot tête de fil médiatique d’une frange radicale féministe avait invectivé la représentante politique de « homme transféminin », la mégenrant à loisir, le tout dans un discours transphobe à souhait. Dans le média français sous prétexte d’ « une liberté d’expression » muselée, on y lit en défense de la terf  : « pourtant, dans ses propos, aucune haine, aucune volonté d’abîmer l’autre. Elle décrit ce qu’elle voit. Elle parle de sa perception, de sa réalité ». Avons-nous bien compris de ce qu’il en retourne chers haters ? C’est l’intégrité d’une femme qui est attaquée frontalement de manière dégradante sur toute la ligne. C’est la dignité humaine qui est piétinée de manière insultante. De quel droit une telle haine ? Ça vous réjouit de détruire des vies ? Franchement. Ces harcèlements incessants se transforment si vous ne le savez pas encore en caveau aux plus faibles. Certain.e.s n’ont qu’une seule réponse pour se détacher de la pression et du non-respect que vous leur infligez : le suicide. Vous en êtes en partie la cause !

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  • Lors d’un synode, Evêques, prêtres, religieuses et laïcs de l'Eglise catholique allemande se sont prononcés en faveur de cette bénédiction à partir de 2026, mais aussi de l’accès des femmes au poste de diacre. Ces décisions vont à l’encontre de la politique vaticane, sans pour autant provoquer un schisme.

    Bruno De
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  • Les personnes trans peuvent obtenir un changement de sexe indiqué sur leur carte d’identité sans subir de chirurgie a décidé le 6 février la Cour suprême de Hong Kong. Jusqu’à présent, les cartes d’identité mentionnaient le sexe attribué à la naissance ainsi que les personnes ayant subies une transition médicale avec une chirurgie de réassignation sexuelle. Dangereux et coûteux, cette obligation vient désormais de tomber ; ce qui est un grand pas pour le bien être des personnes trans qui peuvent vivre pleinement qui elles sont.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • En vue du prochain G7 en mai, le principal parti d’opposition a présenté en mars une proposition de loi pour légaliser le mariage égalitaire. Elle n’a aucune chance d’être votée, même si 64% des Japonais se déclarent en sa faveur. Seules plusieurs municipalités délivrent des certificats d’union civile. Le Japon demeure le seul des 7 pays les plus industrialisés à ne pas reconnaître les unions LGBT. En outre, aucune mesure ne sanctionne les discriminations anti-LGBTQIA+.

    Bruno De
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  • Nous vous avions parlé du livre Etienne Daho, Secret Book sorti en ce début d’année, qui retrace la vie du parrain de la pop française dans le précédent numéro de Strobo. A l’occasion de la sortie de son douzième album intitulé « Tirer la nuit sur les étoiles », le chanteur de 67 ans a sorti « Boyfriend », un titre évocateur le jour de la Saint Valentin. Accompagné d’un clip très disco où les amours sont plurielles, il énumère ce qu’un petit ami est à ses yeux : déclaration d’amour, d’amitié, de vie, de partage, de plaisirs… il se fait plus intimiste que jamais. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les jolies colonies de vacances que chante Pierre Perret ne l'ont pas été pour un jeune garçon trans de 12 ans qui s’est vu refuser l’accès du dortoir des garçons lors d’un séjour à la Montagne. La mère accuse la mairie de Puteaux de transphobie. Le prestataire choisi par la municipalité aurait affirmé vouloir respecter la non-mixité des couchages, obligeant donc le jeune homme à rester parmi les filles. Une situation ubuesque puisque l’enfant qui a entamé des procédures de transition et qui plus est, a changé de prénom à l’état civil. C’est l’incompréhensible ! La mairie va jusqu’à demander à la maman d’« outer » son fils auprès des autres parents du séjour. Après un refus, elle capitule. Les autres familles la soutiennent. Mais rien n'y fait, le petit n’aura pas la possibilité de rejoindre ses camarades. De ces vacances, le gamin en ressort « démoli ». Plusieurs plaintes au pénal contre des personnes morales et physiques vont être déposées, notamment pour discrimination. Sixtine, la maman, a aussi lancé une pétition en ligne « contre la transphobie et pour le respect des droits des enfants », une pétition et une démarche que Strobo soutient sans réserve.

    Julien Claudé-Pénégry
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