Huit ans. C’est le mandat que vient de remporter Kirsty Coventry, ancienne nageuse zimbabwéenne, en étant élue le 20 mars 2025, présidente du Comité international olympique (CIO). Ce qui fait d’elle aussi la Première femme à ce poste. Dans un contexte géopolitique complexe, sa présidence soulève des questions majeures, notamment autour de la participation des athlètes transgenres. En tant que seule candidate féminine, elle a clairement exprimé son opposition à la participation des femmes trans aux compétitions féminines. Elle affirme : « en tant qu'ancienne athlète et mère de deux filles, je souhaite que cette catégorie soit protégée ». Cette position a suscité des réactions variées, d'autant que le président américain Donald Trump a également pris des mesures pour exclure les athlètes trans des compétitions féminines aux États-Unis.
Juan Antonio Samaranch, un autre candidat à la présidence, a plaidé pour que le CIO prenne un rôle proactif dans ce débat, déclarant : « le monde attend du CIO qu'il prenne le leadership dans le monde du sport ». Cette dichotomie au sein des candidats met en lumière les tensions qui pourraient marquer le mandat de Coventry. La nécessité d’un dialogue ouvert sur les droits des athlètes transgenres est plus pressante que jamais. Dans un monde où le sport est un vecteur d’unité, le CIO devra naviguer habilement entre les enjeux d’inclusion et la protection du sport féminin.