Le chanteur et artiste polonais Michal revient avec un nouveau single poignant intitulé « Je sais que tu m'as aimé », accompagné d’un clip riche en symboles et en émotions. Il se confie sur cette œuvre personnelle
L’un des défis les plus ardus dans cette création, Michal l’explique, a été l’écriture de Je sais que tu m'as aimé : « j’ai mis un an et demi à rédiger ce texte. C’est la première fois que je m’avance aussi profondément dans l’analyse de mes ressentis face à la perte de proches », confie-t-il. La chanson se présente comme une catharsis, une manière pour lui de transformer la douleur en un message d’espoir. Les épreuves difficiles qu’il a traversées ont profondément façonné son univers musical. Il évoque notamment la mort de sa mère, survenue à l’âge de 10 ans, ainsi que celle de ses grands-parents, qui l’ont élevé, sans oublier ses tumultes amoureux. « La vie ne m’a pas épargné, mais je demeure quelqu’un d’heureux. Ce qui m’a permis de surmonter ces épreuves, c’est l’amour et la force intérieure », explique-t-il.
Un message optimiste malgré la mélancolie
Malgré la tonalité souvent douloureuse de la chanson, Michal insiste : « ce n’est pas une pièce triste, c’est un message d’espoir. Après la perte, il reste toujours l’amour et la conviction que nos proches, même partis, ont transmis leur affection ». Une philosophie qu’il souhaite transmettre à ses auditeurs : continuer à aimer et à espérer, car cela confère un sens à notre existence. Le clip, qui accompagne cette œuvre, constitue en lui-même un engagement sincère. Réalisé par Théo Michel et Léo Henry, il occupe une place centrale dans cette création. Michal voulait que chaque spectateur puisse s’identifier à travers des images fortes, notamment en montrant une photo de sa grand-mère sortie de la boîte à gants de sa voiture, symbole de toutes ses pertes. Il insiste sur sa volonté de représenter une réalité authentique, notamment en évoquant ouvertement son homosexualité à travers des scènes d’amour entre deux hommes, avec la complicité du comédien Sébastien Arquet. Michal joue avec les clichés. La référence au film Titanic — l’étreinte de Léonardo DiCaprio et Kate Winslet dans la calèche, la main passant sur la vitre embuée par la chaleur de deux corps ardents — illustre cette volonté de rendre universelle la scène d’amour. « C’est un peu kitsch, mais assumé, et cela permet de raconter une histoire d’amour entre deux hommes de manière ouverte », précise-t-il. Il n’a jamais autant partagé son intimité que par ce clip qui mêle souvenirs, passion torride, désarroi mais aussi résilience et espérance en l’avenir.
Une ouverture sur la diversité des réalitéc
Présent dans le clip tourné en France et en Pologne, Michal évoque également la diversité des contextes sociaux et culturels. « La situation des personnes LGBT est différente dans mon pays natal, la Pologne, et cela influence la réception du clip », souligne-t-il. Son objectif n’était pas de faire une œuvre engagée politiquement, mais simplement de montrer la réalité de la vie et de l’amour. Revivant le rêve d’enfance qu’il caressait, Michal évoque avec émotion Paris, une ville qui symbolise pour lui la liberté et l’authenticité : « c’est la ville de mes rêves, celle où je peux vivre pleinement ce que je suis. » La capitale française occupe une place majeure dans ce clip, reflet de son parcours personnel marqué à la fois par l’errance et par la quête de soi. Michal souhaite ainsi transmettre un message fort à toutes celles et ceux qui le suivent, et qui découvriront son univers à travers cette nouvelle création : « peu importe les épreuves, il faut garder la foi et l’espoir. Aimer et être aimé, c’est ce qui donne un sens à tout. » Avec Je sais que tu m’as aimé, il rappelle que l’amour, même après les ténèbres et les épreuves, demeure une source de lumière et de force. Le single Je sais que tu m'as aimé et son clip, sorti le 19 septembre sur les plateformes, incarne à la fois l’intimité de l’artiste et sa volonté de briser les tabous pour toucher le cœur de ses fans. Une œuvre sincère, engagée et porteuse d’espoir, à découvrir dès à présent.
Crédit photo : Marc Martin
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