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  • Enfévrier, Dreamworks a levé le voile sur les premières images tant attendues de Shrek 5, prévu pour fin 2026. Ce nouvel opus mettra en scène le célèbre couple d’ogres, Shrek et Fiona, avec une fille adolescente, dont la voix sera assurée par la talentueuse Zendaya.

    Toutefois, un détail a retenu l’attention d’Internet : les yeux marrons de l’adolescente, alors que Félicia, l’une des enfants de Shrek et Fiona, avait les yeux bleus dans les précédents films. Cette divergence a suscité trois hypothèses qui excitent la toile : un changement de personnage, des lentilles, ou une éventuelle transformation de genre pour l’un des fils, Fergus ou Farkle. Internet penche largement pour cette dernière option, alimentant un débat sur les questions de genre.

    Depuis ses débuts, la saga Shrek a toujours joué avec les codes du genre. Des personnages comme la tenancière de la taverne, femme trans, et la Marraine la bonne fée, figure féministe, témoignent de cette volonté d'inclusivité. Les films explorent des thématiques d’acceptation de soi, défiant les normes sociétales. Alors que certains pourraient crier au « woke », il est important de rappeler que Shrek, par essence, a toujours été avant-gardiste. Quoi qu’il en soit, la saga continue d’évoluer, et les fans attendent avec impatience de découvrir cette nouvelle facette des aventures des ogres. 

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  • Une étude de l’Université de Genève (UNIGE) révèle que notre perception de l’homosexualité est influencée par notre genre et nos croyances religieuses, apprend-on dans le quotidien 20 minutes. Les chercheurs ont examiné comment des données scientifiques sur les facteurs biologiques de l’orientation sexuelle sont interprétées par un panel de 300 volontaires, composé d’hommes et de femmes, croyants et non-croyants. Les résultats sont significatifs. Les hommes non-croyants voient leur perception positive de l’homosexualité se renforcer.

    En revanche, chez les femmes, cette perception reste stable. Pour les croyants, surtout les hommes, les données renforcent des avis négatifs préexistants, tandis que celles-ci n’affectent pas les femmes croyantes. Juan M. Falomir-Pichastor, professeur à l'UNIGE, explique que cette dynamique est liée au besoin de différenciation des hommes hétérosexuels. Pour les croyants, ces recherches sont perçues comme des preuves d’anomalie, alors que les non-croyants y voient une affirmation de la diversité sexuelle. 

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  • Le concours ultime où le talent, le charisme et l’extravagance s’affrontent sous les projecteurs reprend cette année. Drag king, queen, queer et toute autre forme d’expression drag sont recherchées pour enflammer la scène. Les sélections iront du 29 mars jusqu’à la finale prévue le 23 mai, en présence d’une Guest de Drag Race France.

    Contact et inscription : concoursdrag.arenedesfiertes@gmail.com

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  • Le député travailliste Kevin McKenna a bravement annoncé qu'il vit avec le VIH, lors d'un débat à la Chambre des communes à l'occasion de la Semaine nationale de dépistage du VIH, débutée le 10 février. Son témoignage vise à briser la stigmatisation attachée à ce virus. McKenna, élu de Sittingbourne et Sheppey, a évoqué son parcours personnel et professionnel, mentionnant que la crise du sida l'avait poussé à devenir infirmier. Il a rassuré ceux qui hésitent à se faire tester, affirmant que « vous ne transmettrez pas cette maladie lorsque vous êtes traité » et que vivre avec le VIH aujourd'hui est « banal ». Richard Angell, directeur général de la Terrence Higgins Trust, a salué cette initiative comme un pas décisif pour réduire la stigmatisation, rappelant que le VIH est gérable grâce aux traitements modernes.

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  • Une proposition de loi, la HB 3817, a été déposée au Texas pour criminaliser ce que les trumpistes appellent “la fraude à l’identité de genre”. Si elle est adoptée, les personnes transgenres pourraient être condamnées à deux ans de prison et 10 000 dollars d’amende. Pire encore, elles seraient incarcérées dans des établissements correspondant à leur sexe assigné à la naissance, ce qui équivaudrait, compte tenu des violences endémiques dans les prisons américaines, à une mise en danger de mort.

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  • Le Congrès de la ville de Mexico a récemment adopté une loi historique reconnaissant les personnes de genre non binaire, marquant une avancée significative pour les droits LGBTQI+. Avec 47 voix pour et 4 contre, cette réforme modifie l'Article 4 de la loi sur la reconnaissance et la prise en charge des personnes LGBTQI+, élargissant ainsi les catégories de genre au-delà des traditionnels masculins et féminins.

    Cécilia Vadillo, présidente de la Commission pour l'égalité des sexes, a souligné dans le quotidien El Sol de Mexico que cette réforme vise à lever les barrières discriminatoires et à garantir le respect de l'identité de genre. Environ 340 620 personnes au Mexique s'identifient comme non binaires, confrontées à divers obstacles tels que la violence et la discrimination. Le député Alberto Martínez Urincho, à l'origine de la réforme, a affirmé que ce changement constitue un pas en avant dans la lutte contre l'exclusion fondée sur l'orientation sexuelle. 

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  • Le 29 mars 2025, le Mercado Negro de Roubaix accueillera le deuxième concours annuel de drag de l'ESMOD, un événement qui fusionne mode et performance. Cette compétition met en avant des talents émergents de la scène drag, avec un accent particulier sur les créations de mode innovantes sur 2 thèmes une tenue sur deux thèmes : « monochrome block colors », et « votre plus beau drag ». Cet événement offre une plateforme expressive aux identités queer, célébrant la diversité et la créativité dans un spectacle vibrant de couleurs et d'audace.

    Le 29 mars 2025, 19h à 22h au Mercado Negro, Roubaix. Billets : 15€.

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  • Un combat, une vie. L'essai Sexe et utopie pour une sexualité radicale tire son essence de treize articles issus de Public Sex, écrits par Patrick Califia. Sa publication par les Editions La Musardine s'inscrit dans un contexte socioculturel où les discours sur la sexualité évoluent rapidement. Cet ouvrage propose une réflexion audacieuse sur la sexualité contemporaine, en interrogeant les normes et les tabous qui l'entourent pour changer. Notre regard sur nos envies et ce que l’on aime.

    Patrick Califia, militant des droits sexuels et de la diversité des genres, invite le lecteur à envisager une sexualité libérée des contraintes patriarcales et hétéonormatives. Dans une interview récente, il déclare : « la sexualité ne peut être réduite à des schémas traditionnels. Il est temps de penser en dehors des cases, d'explorer des formes d'amour et de désir qui nous ressemblent vraiment. » Cette assertion résume parfaitement l'essence de son propos : la nécessité d'une réinvention radicale des pratiques sexuelles. Au fil des pages, l’auteur aborde des thèmes variés, allant du consentement à la polyamorie, en passant par la déconstruction des stéréotypes sexuels. Il souligne que « la sexualité doit être un terrain d'expérimentation et de joie, non un champ de bataille où les individus se battent pour des normes imposées ». Par cette phrase, l'auteur met en avant l'idée d'un espace où chacun peut explorer sa propre sexualité sans crainte de jugement.

    Cet essai intervient à un moment où le mouvement #MeToo a profondément bouleversé les mentalités autour de la sexualité. Califia, lors d'une interview précise : « si l'on veut vraiment changer les choses, il faut aller au-delà des débats moraux et proposer des alternatives concrètes. La sexualité radicale n'est pas une utopie, mais un projet de société. » Cette vision utopique, mais réalisable, est au cœur de son ouvrage. Cette sélection de textes ne se contente pas de poser un diagnostic, il propose également des pistes de réflexion. Patrick Califia évoque l'importance de la communication dans les relations intimes et la nécessité de redéfinir les rapports de pouvoir au sein des couples. Il écrit : « la sexualité doit être un dialogue, un échange où chacun peut exprimer ses désirs sans peur. » Loin de n’être que théorique, Sexe et utopie  est un manifeste pour une sexualité émancipée. Cette œuvre a un impact majeur sur nos émancipations et nous invite à repenser nos désirs tout en envisageant une sexualité qui nous libère, plutôt que de nous enfermer. En ces temps de bouleversements sociaux, Patrick Califia nous rappelle que l'utopie sexuelle est à portée de main, à condition d'oser la revendiquer et de l'incarner.

    Sexe et utopie pour une sexualité radicale, de Patrick Califia, Editions La Musardine, Coll. L’attrape-corps, 222 p., 18€

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  • La World Pride, qui se tiendra à Washington D.C. les 6 et 7 juin, ainsi que celle de San Francisco, annoncent des marches résolument politiques en réponse aux nombreuses attaques de Trump contre la communauté LGBTQ+, et en particulier contre les personnes transgenres. « Plus que jamais, nous mesurons l’ampleur du combat à mener. Mais la joie est une forme de résistance. Se rassembler, s’entraider et affirmer notre fierté est plus essentiel que jamais. » C’est le message fort posté sur les réseaux sociaux par le comité organisateur de la World Pride.

    De son côté, la pride de San Francisco, dont le mot d’ordre est “Queer Joy is Resistance”,  a déclaré par l’intermédiaire de sa directrice, Suzanne Ford : "nous voulons envoyer un message au reste du pays : ici, à San Francisco, notre communauté est célébrée, et nous ne resterons pas les bras croisés face à ce que nous subissons. Ensuite, nous voulons offrir un espace sûr où chacun peut se retrouver, être en communauté et célébrer la joie. Nous ne les laisserons pas nous priver de notre joie.»

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  • L'acteur australien Jacob Elordi, devenu sex symbol grâce à la série Euphoria et au film Saltburn, fait son retour au cinéma avec On Swift Horses, prévu pour le 30 avril 2025 en France. Dans cette adaptation du roman de Shannon Pufahl, il incarne Julius, un personnage gay qui bouleverse la vie d’un couple dans les années 1950.

    Le film, réalisé par Daniel Minahan, promet une histoire intense, marquée par un triangle amoureux imprévisible avec, à ses côtés, Diego Calva, récemment vu dans Babylon et Daisy Edgar-Jones, célèbre pour son rôle dans Normal People. Diego Calva a d’ores et déjà évoqué des scènes de sexe audacieuses entre lui et Elordi, créant une attente palpable. La bande-annonce laisse entrevoir un film palpitant à bien des égards. 

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