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  • La nouvelle édition du LGBT Comedy Club aura lieu le 17 mai à 20h au Zèbre de Belleville. Organisé par l'association Absolutely Hilarious, cet événement s'inscrit dans la continuité des spectacles Absolutely créés par Christophe Combarieu et Mathieu Wilhelm.

    Dans une ambiance festive, le club célèbre la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, avec des performances variées. Au programme, des artistes audacieux comme Samuel Certenais, qui propose une vision moderne de la masculinité, Noémie de Lattre, qui allie engagement féministe et plaisir personnel, Maxime Cuny, qui partage ses expériences de vie avec humour, et Denise, une tornade d'irrévérence. Venez célébrer la diversité !

    Infos et billetterie : https://bit.ly/4jfvjCY

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  • Le sujet est délicat et peut facilement tomber dans les clichés. Jusqu’au 29 juin au Théâtre Edgar à Paris, se joue « Recherche mère porteuse ». Cette pièce qui évoque un sujet d’actualité des plus médiatisés parvient avec élégance et non sans humour, à sensibiliser sur la GPA et bien plus...

    Comme une comédie qui joue le pari de déconstruire les préjugés en abordant les réalités complexes de la parentalité moderne. Cette pièce, co-écrite et mise en scène par Jérémy Boutier et Nicolas Huan, plonge les spectateurs dans les mésaventures de Gabriel et Léo, un couple homosexuel désireux de fonder une famille. Face à des obstacles administratifs et sociaux, ils se tournent vers une mère porteuse, Clara, leur dernier espoir. Mais la situation se complique avec l’arrivée inattendue de Catherine, la mère de Gabriel, ignorant l’homosexualité de son fils. 

    La pièce aborde avec humour et tendresse des thèmes profonds tels que l'acceptation de soi, les dynamiques familiales et les défis liés à la gestation pour autrui, objet de débats féroces et d’une interdiction sur le territoire français. La quête de Gabriel et Léo pour devenir parents est un reflet des luttes que rencontrent de nombreux couples dans une société où les préjugés persistent. Cette émouvante comédie, au rythme effréné, entraîne les spectateurs dans une aventure pleine de rires et de rebondissements, tout en les invitant à réfléchir sur la diversité des formes familiales.

    Un casting de choix, des voix engagés

    Au cœur de cette production, on retrouve des comédiennes et comédiens talentueux tels qu’Astrid Gallo, qui incarne Clara, et Emilie Favre-Bertin, dans le rôle de Catherine. Astrid, formée aux techniques d’acting modernes, apporte une profondeur à son personnage, tandis qu’Emilie, comédienne professionnelle, navigue habilement entre comédie et drame. Jérémy Boutier et Nicolas Huan, qui jouent respectivement Gabriel et Léo, insufflent une énergie contagieuse à leurs personnages, rendant leur quête d’amour et de parentalité d'autant plus touchante.

    Recherche mère porteuse ne se contente pas d’être une simple histoire lambda ; sa singularité questionne les notions de famille, d'amour et de tolérance. Le choix de Clara comme mère porteuse soulève des réflexions sur le sens de la parentalité et les défis émotionnels qui l’accompagnent. La pièce met en lumière le processus de coming out et ses répercussions sur les relations familiales, tout en offrant une perspective nuancée sur les modalités de construction familiale.

    L’esprit de famille

    Enfin, cette œuvre se veut un hommage à la résilience et à la détermination des couples confrontés aux obstacles de la parentalité. En mêlant rires et émotions, Recherche mère Porteuse parvient à créer un espace de dialogue sur des sujets souvent tabous, tout en célébrant la force de l'amour et de la famille dans toutes ses formes. Ça rayonne de positivisme, c’est grinçant à loisir et poignant sur le long court, autant d’éléments qui offrent une autre perspective à une thématique qui aurait pu vite mal tourner. Un grand bravo pour ce traitement qui nous sort des polémiques pour nous révéler un pan de vie, un projet, celui de faire famille. Un rendez-vous culturel à ne pas manquer pour toustes celleux en quête de rires, de réflexions et d’humanité.

    Infos et Billetterie : www.theatre-edgar.com

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  • C’est un autre temps fort de la semaine de Pride à Bruxelles pour lutter contre les stéréotypes et la discrimination : la grande soirée queer arabe à LaVallée-Molenbeek ce vendredi 16 mai. La soirée offrira un espace unique et inclusif où chacun-e sera bienvenu-e et où les artistes arabes queer pourront se sentir en sécurité et compris. Baptisée « Corne de Gazelle » comme le nom du podcast indépendant (en français, en anglais et en arabe) créé par la communauté arabe queer en mettant l’accent sur la sensibilisation, la visibilité et l’émancipation de la communauté.

    La soirée, animée par son créateur Zakaria El Haddany, marocain queer né à Casablanca et vivant à Bruxelles, est une première. Constatant le manque d’initiatives arabes LGBTQIA+ dans la capitale européenne qui respire la diversité, l’objectif de « Corne de Gazelle » est de créer un nouveau pôle artistique et culturel mettant en lumière et célébrant toutes les formes de queerness au sein de la culture arabe. En invitant des artistes arabes queer et en leur offrant une plateforme où ils peuvent être vus, valorisés et en confiance, « Corne de Gazelle » permet de partager leur art live et de se produire devant un public large et diversifié.

    Au programme de cette soirée du 16 mai qui s’annonce haute en couleur :

    ● Patricia Chaudepisse : Drag queen et performeuse Marocaine, née à Casablanca et exilée à Paris (iel)

    ● Salma Zahore : Danseur, performeur et cinéaste queer libanais, né à Tripoli (Liban) et basé à Paris/Barcelone (il/lui)

    ● Sherine Falasteen : Dragactiviste et performeur palestinien, né à Jérusalemet basé à Bruxelles (il/lui)

    ● Diva Beirut : Drag queen et performeuse Star du Liban, né à Beirut (il/lui)

    ● GEM&I : Yasmina est Danseuse, chorégraphe, Dj Belgo-Marocaine née et résidente à Bruxelles (Elle)

    ● Sao Moustafa : Dj Libanais résident de Sudar Paris/Sao Paulo (il/lui)

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  • La seconde édition de ce festival se déroulera les 9 et 10 mai (14h-minuit). Le très actif collectif House of Marley promet un événement « flamboyant, audacieux et inclusif ». Plus que des shows, elle proposera aussi des stands, débats et conférences. A l’Espace K, 10 rue du Hohwald.

    www.espace-k.com/class/delicieusement-drag-2.

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  • Les 28 et 29 juin 2025, le Bazaar St So de Lille accueillera la prochaine édition du Teapot & Donut Queer Festival, un événement incontournable célébrant la culture queer à travers des performances artistiques, des concerts, des DJ sets et bien plus encore.

    Queer Market : Appel à candidatures pour les exposant·e·s

    Le festival organise un Queer Market, offrant une plateforme aux artistes, créateur·rice·s et tatoueur·euse·s LGBTQIA+ et allié·e·s pour présenter leurs œuvres. Les personnes intéressées peuvent réserver un stand via la billetterie en ligne. Les associations souhaitant participer bénéficient d’une inscription gratuite. Pour plus d’informations et pour postuler, rendez-vous sur la page dédiée du festival. 

    Drags Olympics : Inscrivez-vous pour représenter votre talent

    Les Drags Olympics, une première en France, offriront aux drag kings et queens l’opportunité de s’affronter dans des épreuves ludiques et sportives, telles que le 100 mètres en talons. Les Drag Olympics sont une rencontre sportive clownesque et burlesque qui se déroule en plein air, sous la forme de jeux/concours où les 3 gagnant(e)s recevront un prix.

    L’événement est ouvert à toutes les candidatures et à tout public (plus de 4000 visiteurs à Amsterdam). Créés au Mardi Gras de Sydney, repris à Amsterdam depuis plusieurs années et présentés par J Ho (Jennifer Hopelezz) et sa Drag House of Hopelezz.

    La House of Hopelezz sera à Lille deux mois avant les Olympiques et se déplacera gracieusement pour enflammer le Bazaar St-So. NK

    Les inscriptions sont gratuites, et chaque participant·e bénéficiera d’un défraiement. Pour vous inscrire, remplissez le formulaire en ligne.

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  • Le Lavoir Moderne Parisien a accueilli en mai 2024 un spectacle audacieux et poignant, Amours chimiques, qui a captivé le public avec son exploration du phénomène du chemsex. Portée par les talents de Corentin Hennebert et Joseph Wolfsohn, cette création, qui a suscité un vif intérêt, revient à Paris pour une nouvelle série de représentations au Théâtre de la Reine Blanche, du 17 au 22 juin 2025.

    Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, Amours chimiques raconte l'histoire de Candide, un jeune homme récemment installé à Paris. À travers sa rencontre avec Ilyes, il découvre un monde où le désir et la consommation de substances se croisent dans un tourbillon d'allégresse et de dérives. Cette pièce, d'une durée d'1h30, s'inspire des réalités vécues par de nombreux jeunes dans la capitale, mettant en lumière les complexités du chemsex, un sujet encore trop souvent tabou. Le récit est entrecoupé de scènes issues d'un groupe de parole dédié aux chemsexers, qui sert de fil conducteur tout au long de la pièce. Ce choix narratif permet de donner voix à des expériences authentiques et de dépeindre les luttes individuelles au sein d'une communauté souvent stigmatisée.

    Née d'une révolte face à l'impact du chemsex sur leurs vies, les auteurs, Hennebert et Wolfsohn, expliquent : « nous avons envie de raconter quelque chose qui n'est pas anodin, qui n'est pas anecdotique ». Leur démarche va au-delà du simple divertissement : ils souhaitent avertir, prévenir et explorer un sujet brûlant qui touche de près de nombreuses personnes. Cette nouvelle représentation au Théâtre de la Reine Blanche est une invitation à plonger dans un univers complexe et souvent mal compris, tout en offrant une perspective sincère sur les luttes contemporaines face au chemsex. Ne manquez pas cette occasion de découvrir une œuvre qui résonne profondément avec notre époque.

    Infos et réservations ici.

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  • Depuis le 3 avril 2024, le Jardin21, niché au bord du canal de l’Ourcq, a rouvert ses portes pour une nouvelle saison pleine de promesses. Ce lieu hybride de 1 500 m², au cœur du Parc de la Villette, mêle potager urbain, détente et scène artistique, dans un esprit toujours plus inclusif. Comme chaque année, le Jardin alternera événements diurnes et nocturnes. En journée, il se transforme en havre de paix avec des ateliers de jardinage, marchés de créateurs et projections. Dès la nuit tombée, place à la fête avec des DJ sets allant de la scène émergente à des figures incontournables.

    Les nouveautés de cette saison incluent des projections en plein air et des week-ends thématiques. « Nous voulons enrichir l'expérience des visiteurs avec des événements diversifiés », souligne un membre de l’organisation. La Cantine du Jardin propose également une carte alléchante, avec burgers, risottos et desserts gourmands. Le Jardin21 est plus que jamais un terrain d’expérimentation où se rencontrent passionnés de jardinage, mélomanes, clubbers et familles en quête de détente alternative. Un lieu où l’on cultive tant la terre que les idées. 

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  • Le site Durevie, nous apprend que Le Sucre, emblématique club électronique de Lyon, innove en lançant le 28 janvier dernier son abonnement « Le Sucre Max ». Pour 40€ par mois, les amateurs de fête peuvent accéder à presque toutes les soirées du club, une première en France. Alexandre Didier, responsable billetterie d’Arty Farty, explique : « en discutant, on s'est rendu compte qu’on était tous abonnés à plein de choses, mais que ça n'existait pas vraiment dans le milieu des musiques actuelles. » Cet abonnement, sans engagement, valorise la fidélité des clients et pourrait aider à stabiliser financièrement les clubs, fragilisés par la crise du Covid. « Nous, on a toujours préféré avoir un club plein, même si les gens payent moins cher », ajoute-il. Toutefois, il nécessite d’assister à plus de trois soirées par mois pour être rentabilisé, et impose une réservation préalable, limitant ainsi la flexibilité. 

    Si ce modèle semble prometteur à Lyon, son adoption dans d’autres villes comme Paris reste incertaine. Benjamin Charvet, directeur artistique du Badaboum, souligne : « avec la concurrence, je pense que ça peut être très compliqué. » Reste à voir si cette initiative inspirera d’autres établissements à travers le pays. 

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  • « Ça y est, je crois que je suis officiellement un adulte et c’est beaucoup moins excitant que ce qu’on m’avait vendu... L’humour étant la meilleure arme face à la désillusion, j’ai eu envie de faire ce spectacle ! Et si on rigolait ensemble du fait que la vie n’a aucun sens ? Enfin, être enfant c’est magnifique, avoir un enfant ça doit être magnifique, mais entre les deux... je suis pas sûr de capter le concept », balance Panayotis Paccot.

    Entre les deux, son spectacle a été à peine annoncé que les 65 premières dates sont déjà complètes. Voilà pourquoi le jeune humoriste, acteur et écrivain français, vient de signer pour de nouvelles dates à Bobino du 8 au 17 mai 2025 puis du 23 au 29 septembre. L’auteur de son premier ouvrage à succès au éditions Stock, La prochaine fois que tu mordras la poussière, dans lequel il révèle son homosexualité laisse une trace indélébile à tous ceux et celles qui l’ont lu. Ce stand-up ciselé et impactant, posera des interrogations sur le ton du rire assurément, mais vous fera cogiter indubitablement.

    Infos et réservations ici.

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  • La ville de Montreuil s'apprête à accueillir un nouveau lieu emblématique : Bal Chavaux, qui ouvrira ses portes cet automne. Installé dans l'ancien cinéma Méliès, désaffecté depuis une décennie, ce lieu hybride promet d'être un carrefour culturel dynamique, entre concerts, clubbing et enseignement de la danse. À l’image de son aînée, La Marbrerie, Bal Chavaux se veut un espace défricheur, mettant à l’honneur des esthétiques variées telles que les musiques électroniques, le hip-hop et l’hyper-pop. 

    Avec une salle principale de 500 places, cet espace accueillera une programmation audacieuse et ouverte, prête à séduire les mélomanes. « Nous souhaitons créer un lieu de fête et de partage où l'expérimentation est au cœur de notre démarche », affirme l’équipe de La Marbrerie. Deux autres salles seront dédiées à l’enseignement de la danse, en collaboration avec le conservatoire Pina Bausch, renforçant ainsi l’ancrage artistique du projet. 

    La date d’ouverture précise reste à confirmer, mais l’excitation est palpable. Bal Chavaux, un nouveau souffle pour Montreuil !

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  • Annabelle Georgen, notre consœur qui explore la vie berlinoise s’est intéressée à la question de la fin possible des nuits légendaires de la capitale allemande pour 360°, le mag queer en ligne. Strobo vous partage son analyse.

    La fête berlinoise, célèbre pour son ambiance électrisante et ses clubs mythiques, est aujourd'hui menacée. Alors que le Berghain célébrait ses 20 ans en décembre dernier, la réalité est bien plus sombre pour de nombreux établissements. « La culture des clubs de Berlin se trouve à un tournant critique », alerte la Club Commission, qui souligne qu’« environ 40% des clubs peuvent à peine maintenir leur activité sans subvention ». Selon leurs chiffres, près de la moitié d'entre eux envisagent de cesser leur activité à court terme.

    Des lieux emblématiques comme le Watergate, qui a fermé ses portes après 22 ans d'existence, et la Wilde Renate, menacée de fermeture en fin d'année, illustrent cette hécatombe. La hausse des loyers et des coûts d'exploitation, couplée à des plaintes de voisinage, poussent ces clubs à la faillite. « Nous avons dû dire adieu à notre club à cause de loyer et électricité trop élevés », regrette un ancien membre du Watergate. Le SchwuZ, quant à lui, s’efforce de se réinventer pour assurer sa pérennité. 

    Son équipe projette de déménager dans un nouvel espace, espérant ainsi obtenir un loyer stable. « Nous voulons garantir un avenir à la culture queer de Berlin », confie un membre de la direction. Alors que des clubs tels qu’About Blank sont menacés par des projets d’infrastructure, la Ville doit intervenir pour préserver cette scène nocturne emblématique. Si rien ne change, Berlin pourrait bien dire adieu à ses nuits légendaires. 

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