Thèmatiques
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  • Ce haut lieu culturel et alternatif est contraint de fermer ses portes pour des travaux de mise aux normes exigés par la préfecture. Une telle décision impacte les salariés, techniciens et bénévoles, qui souhaitent néanmoins maintenir les activités hors les murs à destination des plus vulnérables (maraudes, permanences administratives et psychologiques, petits-déjeuners). La réouverture est prévue au printemps. Si vous souhaitez les aider financièrement : helloasso.com/associations/l-inter-co/formulaires/1. 102 bis rue de Bagnolet, 75020 Paris.

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  • L’équipe n’est jamais avare de nouveautés. Le samedi, il faudra désormais compter sur la ch’ti Birdy Leen qui prend le contrôle de la scène avec la Warning drag, en lipsync’ ET en live (19h-22h30) avec le traditionnel DJ set jusqu’à pas d’heure !  37 rue des Lombards.

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  • C’est fou ce qu’un enterrement peut être propice à des histoires toujours rocambolesques. Bon vent revient à partir du 29 janvier au Théâtre Clavel à Paris va vous faire connaître une famille pas comme les autres, les Figatelli. Lors du concours du plus gros mangeur de quiche, François meurt. Benjamin, le fils aîné décide de s’occuper de ses funérailles et c’est là que tout déraille. La structure choisie, la bien nommée Bon vent est sur le point de fermer, faute de compétences, vous vous en rendrez-compte assez vite. Mais ça il ne le sait pas, ce n’est que le jour des obsèques que les failles se révèlent. Mais il faut faire face. Pas évident quand Dominique, le frangin, vient mettre son grain de sel dans le déroulement… avec sa vision religieuse de la cérémonie. Puis l’oncle et la tante qui déboulent à l’improviste. Des situations absurdes, un casting avec des membres des Caramels fous qui fait plaisir à retrouver, un texte senti, ultra rythmé, cinq personnages qui virevoltent entre révélations gênantes et rebondissements soudains.

    Un pur moment qui vous fera rire aux éclats.

    A partir du 29 janvier 2024 au Théâtre Clavel, infos : www.theatre-clavel.com

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  • Les critiques sont dithyrambiques et il y a de quoi. Sam est un garçon est d’utilité publique. Comment devenir un homme quand on ne veut pas devenir son père ? La question semble abrupte, mais mérite d’être posée. Car c’est tout un pan de l’éducation, des échanges, des modèles, du patriarcat, de la domination, des femmes, de l’égalité, de la sexualité dont il s’agit. Avec une écriture intelligente et libre, on refait le monde, on dépasse les clichés, on déconstruit le genre. Ou plutôt Sam Certenais nous prend par la main pendant une heure pour remettre tout à plat fort de son expérience personnelle et des obstacles qui ont été les siens face à tant d’idées reçues de la part de ses proches. C’est émouvant, tendre, touchant, drôle et authentique. Un spectacle mise en scène avec brio par Noémie de Lattre qui pousse à la réflexion. Une prise de conscience salutaire.

    A la Petite Loge Théâtre, 2, rue La Bruyère 75009 Paris, du 23 janvier au 26 mars 2024, infos : www.lapetiteloge.fr

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  • Muse et amie de Nan Goldin, actrice dans les films de John Waters, écrivaine du vif, Cookie Mueller a dévoré la vie comme peu, sans entrave, dans les excès et la liberté, la folie et l’attrait de l’expérience comme porte-drapeau. Décédée à 40 ans des suites du sida, elle a touché à tout, profité de chaque instant. Personnage singulier, elle a consigné jour après jour les moments de son existence fugace et coup de poing dans son autobiographie intitulée Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir. Lorsque la metteuse en scène Justine Heynemann est tombée sur le manuscrit, vous pouvez entrevoir le choc et l’envie immédiate qui a été de catalyser le tout pour lui redonner vie sur scène. Le résultat est bluffant. Au théâtre de la Huchette, la comédienne Eléonore Arnaud campe avec maestria l’énergie démesurée qui anime cette héroïne punk. Un écrin restreint, un duo réduit à l’interprète et un musicien qui saccade l’ambiance à coups de guitare électrique en tout et pour tout au service d’un seul en scène exaltant. 35 ans après sa disparition ce spectacle fait revivre pour quelques instants la tumultueuse, tonitruante, fascinante et explosive Cookie, personnalité, indomptable, alternative et excessive. Remarquable !

    Au théâtre de la Huchette, 75005 Paris jusqu’au 30 mars 2024. 

    www.theatre-huchette.com/cookie

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  • La diva retourne sur les planches pour cette pièce inspirée d’une comédie italienne des années 70, jouée à l’origine par Bette Davis. Le pitch : Une vieille milliardaire au tempérament explosif organise à chaque étape de ses voyages une partie de cartes en promettant sa fortune à qui la battra. À Paris, ses victimes sont Jean-Luc et Pierrette, un couple au désespoir se préparant chaque année à récupérer L’argent de la vieille. Avec l’aide de leur fille espiègle et volontaire, ils vont tout faire pour duper la milliardaire et son majordome trop dévoué pour être honnête. A l’heure d’écrire ces lignes, nous n’avons pas vu la pièce, mais il faut avouer que le jeu d’actrice n’est pas la meilleure corde à l’arc de l’artiste. On notera quand même l’auto-dérision d’Amanda, hors d’âge (et qui ne l’a jamais révélé) et qui semble vieillir aussi bien que sa chanson Follow me qui illustre la dernière pub de Chanel.

    https://le-theatrelibre.fr/event-pro/largent-de-la-vieille

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  • Marseille : LGBTous festival

    gay, Queer

    La crème de la crème des spectacles communautaires se joueront au théâtre du Têtard du 1er au 29 février : théâtre, live show, seul(e) en scène et conférences se succèderont, avec entre autres Yvette Leglaire, Eva Jean ou encore Zize. Décidément, l’ouverture récente du centre LGBTQ+ phocéen a donné à la ville une dynamique qui manquait.  33 rue Ferrari, 13005 Marseille

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  • Une pièce quasi inédite de Copi, ça vous dit ? Après avoir mis en scène « le Frigo », le metteur en scène Guillaume Antoniolli propose le 23 septembre prochain au Théâtre du Rond Point à Paris une lecture de « La Coupe du monde », une pièce écrite en 1975. Avec notamment Jean-Claude Dreyfus. 

     

    Voilà une occasion rare de découvrir une pièce méconnue de Copi. Le 23 septembre prochain, le Théâtre du Rond Point accueille une lecture de La coupe du monde, mise en scène par Guillaume Antoniolli. « Ça se passe à Buenos Aires, explique ce dernier. Un couple de vacanciers qui débarquent en location dans un hôtel 3 étoiles (du moins c’est ce qu’ils pensent). C’est la coupe du monde de foot, qui se tient pendant la dictature militaire [Une coupe du monde de football a bien été organisée en Argentine, mais trois ans après l’écriture de la pièce, en 1978]. Une étrange amitié va se lier entre le couple et le groom. C'est assez décalé. Et c'est du Copi.»

    Pour mémoire, Copi est un romancier, dramaturge et dessinateur (voir notre dossier sur l’histoire de la bédé) argentin qui vécut une partie de sa vie en France. On lui doit des pièces comme Loretta Strong, L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer ou Une visite inopportune. Il est mort du sida en 1987 à l’âge de 48 ans. Ses pièces sont souvent traversées par un humour féroce ou absurde, qu’on ne manquera sans doute pas de retrouver dans La coupe du monde.  
    Guillaume Antoniolli a récupéré cette pièce alors qu’il mettait en scène Le frigo, une pièce de 1983 [voir Strobo n°17].  « Antoine Du Basset, de l'agence Drama, qui s'occupe des droits de Copi, m'a envoyé un mail avec cette pièce, explique-t-il. En me disant « Voilà une pièce inédite de Copi que l'on a retrouvée, si cela t'intéresse, reviens vers moi ». Mais je l'ai mise de côté parce que je n'avais pas le temps. Un soir de solitude,  j'ai retrouvé cette pièce sur le coin de mon bureau. Je me suis mis à la lire et je suis un peu tombé sous le charme. J'ai dû la relire plusieurs fois pour bien comprendre parce que ça ne ressemble pas du tout aux autres pièces de Copi. Donc ça m'a étonné. L'intrigue est assez longue à arriver. Mais je pense que c'est voulu par l'auteur. C'est un couple à trois. Les personnages sont très différents. Ils viennent de plusieurs classes sociales. »

    Pour le rôle d’Alejandro (l’homme du couple), Guillaume Antoniolli a pensé au mythique comédien Jean-Claude Dreyfus (vu notamment dans les films de Caro et/ou Jeunet, Delicatessen ou Un long dimanche de fiançailles). Le comédien, qui a connu le dramaturge, n’avait jamais souhaité jusque-là jouer dans une de ses pièces.
    Il nous a raconté pourquoi : « on s'est rencontrés lors de l’exposition de ses dessins qu'il avait faite, rue du Cherche-Midi. Et il me fascinait, Copi. Je venais à la galerie de temps en temps. Il n’était pas très bavard, il était assez introverti. Je m’asseyais et on ne se disait rien. Parfois, je passais deux heures dans cette galerie où très peu de mots sortaient. Et curieusement, la vie a fait que plusieurs fois on m'a proposé de jouer des pièces de Copi, surtout des monologues, comme Le frigo. Et moi, je n'ai jamais voulu jouer ça, parce que je trouvais que c'était lui qui devait les jouer. (...) Et puis après, il nous a quittés. On m'a encore proposé quelques pièces de Copi, mais je n'avais pas le temps.»

    Cette fois-ci aura été la bonne. Guillaume Antoniolli, qui a noué une amitié avec le comédien depuis quelques années et rêvait de le mettre en scène, lui a envoyé le texte. « Au début, il n’était pas chaud, mais il a lu la pièce et adoré », se souvient-il. Et il ne sera pas seul sur scène. Les comédiens Valentina Vandelli et Clément Lagouarde incarneront respectivement l'épouse et le groom. Pour le moment, il ne s'agit qu'une lecture pour fêter la réouverture de la librairie O Rond-Point.

    La Coupe du monde, de Copi, mise en scène de Guillaume Antoniolli, Théâtre du Rond-Point, 23 septembre à 18h, entrée gratuite.

    Crédits photos : Addictive Prod & Thomas Laconis

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