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  • Kamel Ouali, qui a pris les rênes de la mise en scène du spectacle de ce cabaret parisien, a pris soin de ne pas se restreindre à la binarité homme/femme. Par pe-tites touches, il dépoussière le genre, notamment dans un tableau sexy où on voit des hommes entre eux, des femmes entre elles, du fetish. En tous cas, la sensualité, la diversité dans un spectacle, c’est aussi un geste militant. L’équipe a même pensé aux enfants avec le spectacle Mon premier cabaret. 28 rue du Cardinal Lemoine, 5e. www.paradislatin.com

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  • Paloma, la grande gagnante de la 1ère édition de Drag Race France vient d’intégrer l’équipe de Yann Barthès sur TMC. Chaque vendredi, celle qui a fait de son interprétation de Fanny Ardant sa signature, se métamorphose pour chaque intervention afin de tirer le portrait des invités. L’occasion de mettre de l’art drag avec des performances de haute voltige et des textes efficaces au sein de Quotidien, l’une des émissions les plus suivies du PAF. 

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  • Au 22 rue Malher, en plein cœur du Marais à Paris vient d’ouvrir un lieu unique en son genre, La Bulle. Au sein de la communauté LGBTQI+, les personnes exilé·e·s, racisé·e·s, trans, précarisées, séropo sont souvent invisibilisées. L’entraide et le soutien de ses personnes fragilisées est primordial. Voilà pourquoi, cette adresse inter associative qui regroupe 7 structures aux profils différents et aux actions ciblées se sont réunies dans cette enceinte destinée à un public intersectionnel. A question spécifique, réponse précise pour toustes. La bulle, véritable maison des solidarités, met au placard les maux, les expriment et accompagnent celleux qui en sont victimes pour leur offrir un espace de convivialité, d’écoute, de prise en charge. 

    Pour plus d’infos sur le lieu et les actions menées par les assos : La Bulle.

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  • Les chiffres font froid dans le dos. En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux publics (12 %).

    Les actes LGBTIphobes recensés dans ce rapport sont pluriels, et bien souvent se cumulent. Le rejet pur et simple des personnes LGBTI est présent dans 68 % des cas. Ce rejet peut s’accompagner d’insultes (40 %), voire de menaces (15 %) ou d’agressions physiques (15 %). Les personnes sont confrontées à des attaques répétées par leurs agresseur·ses dans 22 % des cas. Quasiment un cas sur quatre s’inscrit donc dans du harcèlement, qui a lieu majoritairement dans le Voisinage, la Famille et le Travail, autant de lieux où nous rencontrons quotidienne- ment les mêmes personnes. Il est le fait d’un homme seul dans un cas sur quatre.

    Quelques chiffres édifiants pour saisir la situation actuelle en France :

    47% des violences anti-LGBT+* sont perpétrées en groupe

    Le harcèlement au travail en hausse de 2%

    62 cas d'atteintes anti-LGBT+ en milieu scolaire ou dans l'enseignement supérieur recensés par SOS Homophobie

    Retrouvez l'intégralité du rapport sur les LGBTPphobies 2023 de SOS Homophobie ICI.

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  • Amateurs.trices d’art et amoureux.ses des belles choses, prenez date. Le 10 juin prochain, la maison de vente Barbarossa prépare sa 10é édition consacrée à Masculin/ Masculin. Vous pourrez y dénicher des pièces qui viendront égayer vos intérieurs ou ceux de vos amis. Le catalogue des plus alléchants présente sculptures antiques et néoclassiques mettant en valeur la nudité héroïque (Hercule, Achille…), des dessins et des tableaux de toutes époques à figure masculine (divinités mythologiques aux Saints, des guerriers aux athlètes), mais aussi des photos de grands artistes ayant magnifié l’homme. Il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses. Infos à suivre en prenant contact via contact@barbarossa-auction.com.

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  • 1 an après le pic de l’épidémie, la situation est sous contrôle, selon l’OMS. Il y a eu « près de 90 % de cas en moins ces trois derniers mois comparé aux trois mois précédents », a annoncé son directeur général. Environ 87 400 cas ont été répertoriés dans 111 pays et la maladie a fait 140 morts, selon le dernier décompte en date du 8 mai, cité par le directeur général. Néanmoins, le virus continue d’affecter des communautés dans toutes les régions du monde, y compris en Afrique. Les dix pays les plus touchés ont été les Etats-Unis, le Brésil, l’Espagne, la France, la Colombie, le Mexique, le Pérou, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Canada. La variole du singe représente un risque particulier pour les personnes vivant avec le VIH qui ne suivent pas un traitement antirétroviral.

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  • 5 mois après le suicide de Lucas, victime de harcèlement homophobe, le ministre a lancé la campagne « ici on peut être soi », à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT). Cette campagne, menée dans les collèges et les lycées de France, s'adresse aux élèves LGBT+ et à tous ceux qui pourraient être empêchés de vivre pleinement leur identité. Les affiches ont été conçues comme « des outils de sensibilisation, mais aussi des supports pédagogiques pour aborder les questions relatives aux discriminations et aux stéréotypes fondés sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, inscrites notamment dans les programmes de l'enseignement moral et civique », indique le communiqué.

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  • Tous les ans, c’est la même rengaine. Lorsque la Ligue de Football Professionnelle annonce la journée de soutient à la lutte contre l’homophobie, il y a toujours des joueurs qui au lieu d'arborer un simple flocage arc-en-ciel en soutien à la campagne, se sentent offensés et refusent catégoriquement de participer à cette action. Cette année, c’est au tour de Zakaria Aboukhlal, Logan Costa, Farès Chaïbi, Saïd Hamulic et Moussa Diara de l’équipe toulousaine de se faire remarquer. Ils ont expliqué à leur entraineur Philippe Montanier qu’ils ne souhaitaient pas prendre part à la rencontre entre le TFC et Nantes de dimanche dernier.  La raison évoquée dans un communiqué officiel du club est claire et sans équivoque : « Des joueurs de l’effectif professionnel ont exprimé leur désaccord concernant l’association de leur image aux couleurs arc-en-ciel représentant le mouvement LGBT ». On ne peut pas être plus explicite sur les motivations de ce retrait : l’homophobie latente. En définitive, les joueurs ont été écartés de la rencontre, tout comme l’attaquant nantais Mostafa Mohamed pour les mêmes raisons. 
    En ce 17 mai 2023, journée internationale contre l’homophobie, la biphobie, la lesbophobie et la transphobie, il est important de marteler que les LGBTPhobies planent dans tous les secteurs de la société et tout particulièrement dans le football. Les mentalités dans le sport en général qui est un espace de diversité et d’inclusivité doivent changées une fois pour toutes puisque la Ligue Professionnelle de Football s'est engagée auprès de SOS Homphobie en ce sens. 

     

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  • Les personnes qui vivent avec les virus du sida depuis longtemps (certaines depuis les années 80) sont très sujettes à des problèmes de santé très graves, voire mortelles, d’où le terme « comorbidités » souvent associé à ces pathologies. Parmi ces problèmes, les risques cardiaques sont très fréquents. 
    Une nouvelle étude vient de mettre en évidence le bienfait des statines : l’étude américaine « Reprieve ». Elle a commencé en 2015 et a intégré 7800 personnes.  Elle s’est arrêtée avant la fin tellement ses résultats étaient bons et convaincants. Va-t-on généraliser la prise de statines pour les personnes qui vivent avec le VIH depuis longtemps ? A notre connaissance, en France, il n’y a pas encore de recommandations sur ce point. 

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  • Un peu partout au Canada entre 1968 et 2004, il y aurait eu selon le gouvernement fédéral environ une quarantaine de descentes policières dans des saunas et dans des boîtes de nuit LGBTQIAP+. La liste des « condamnations constituant des injustices historiques » est aujourd’hui élargie pour inclure une série de chefs d’accusation remontant jusqu’à 1892 et visant surtout la communauté LGBTQ et les femmes. Ces infractions n’étant plus inscrites dans ce code criminel, les personnes dites coupables de l’époque peuvent désormais demander que toute mention soit effacée de leur casier judiciaire.

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