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  • Après le mail et le chat, Sida Info Service a lancé sa nouvelle ligne anonyme et gratuite d'écoute téléphonique, destinée aux jeunes. Gérée par une cinquantaine de professionnel·les formé·es, elle est accessible au 0 800 00 69 07
    du lundi au vendredi, de 9h à 21h (appel gratuit). La majorité des sollicitations concerne les pratiques sexuelles, la contraception ou les risques en cas de rapports non protégés. Les plus jeunes sont encore trop confrontés à des fausses croyances. L’accès à l’information de manière anonyme leurs permet de s’exprimer plus librement. Infos ici.

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  • C’est dans la capitale helvétique que se dérouleront les prochains jeux LGBTQIA+ européens, du 26 au 29 juillet. 3000 participants s’affronteront dans 25 disciplines, la cérémonie de clôture coïncidant avec le première Pride de la ville. En 2024, ils se retrouveront à Vienne, en Autriche et cocorico ! En 2025, Lyon accueillera les olympiades. Infos ici.

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  • 5013 découvertes de séropositivité au VIH ont été décomptées en 2021 par Santé publique France. Ce chiffre a été communiqué à l’occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le VIH, qui fait un bilan des données de l’épidémie de VIH en France. Ce résultat est relativement stable par rapport à 2020, où SpF relevait 4856 cas.

    En effet à la suite d’une baisse significative de -22% des cas relevés sur 2019-2020, que l’on peut imputer à la crise sanitaire de la COVID-19, ayant fait diminuer les dépistages et l’exposition au VIH par suite des mesures de distanciation sociale et aux confinements successifs, les nouveaux chiffres restent très fragiles. Notamment celui des 15% de moins de 25 ans contaminés par le VIH en 2021 qui reste stable depuis 2017, mais avec la reprise encourageante des dépistages courant 2021 et les premières données du premier semestre 2022.

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  • Un joli baiser avec la phrase « je ne suis pas tombé amoureux de toi, ton amour m'a incité à t’aimer » ont affolé les réseaux sociaux. Fabien Reboul et Maxence Broville ne sont certes pas des têtes de séries internationales, mais leur silence qui a suivi cette publication interroge. En tous cas, elle a relancé la discussion dans le monde du tennis masculin qui, contrairement à la catégorie féminine, ne semble pas très ouvert sur la question. On se souvient aussi du récent faux coming out du gardien de but Iker Casillas. A suivre…

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  • Elle ne fait pas dans la dentelle quand elle raconte ses ratages sentimentaux : des restaurants dans le noir au camping, des soirées échangistes aux nostalgiques du 3ème Reich, en passant par des expériences surréalistes, on sent le vécu. Le verbe est parfois graveleux, au moins elle « dégenre » le secteur trop souvent réservé aux hommes. Et comme ça sent la sincérité, on ne va pas lui reprocher. Le mardi et mercredi à 19h30 jusqu’au 29 mars au Grand Point Virgule, 8bis rue de l’Arrivée, 75015 Paris et en tournée. legrandpointvirgule.com

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  • L’association Actions Traitements propose depuis fin 2017 une application gratuite pour les personnes qui prennent la PrEP, le traitement préventif qui protège contre une infection par le VIH. Cette application, appelée AT PrEP, sera très bientôt remise à disposition dans une toute nouvelle version qui intègre de nouvelles fonctionnalités. L’appli s’adresse à toutes les personnes qui prennent la PrEP, quels que soient leur genre, orientation sexuelle, origine, pratiques… qui ont besoin d’un suivi simple et efficace de leur prise de médicament. 

    AT PrEP a pour objectif de vous accompagner dans votre suivi, y compris vos rendez-vous médicaux, ainsi que dans d’autres aspects de votre santé de tous les jours : santé sexuelle, santé mentale, cycles menstruels, etc.

    Le point fort de l’appli est sa fonction de planification pour les différents événements autour de la prise de la PrEP. Elle propose un suivi personnalisable qui permet de ne pas oublier les prises de comprimés. Elle permet aussi de savoir si vous avez pris un éventuel risque et vous indique le protocole à suivre, notamment pour la prise d’un traitement d’urgence (ou TPE : traitement post-exposition).

    Pour cela, vous pouvez paramétrer selon vos besoins et habitudes :

    • Des rendez-vous médicaux programmables et des notifications de rappels

    •  Le suivi des soirées et des  rapports pour réduire les risques liés à la prise de produits

    •  Le suivi des humeurs et des émotions pour en parler en cas de besoin

    • Le suivi du cycle menstruel pour suivre les flux et jours de règles

    Enfin, une partie FAQ permet d’avoir des informations sur le traitement, sur le TPE (en cas d’oubli de PrEP et de préservatif), le chemsex et d’autres informations qui peuvent être utiles pour améliorer l’utilisation de l’appli. De plus, il est important de savoir qu’aucune donnée n’est collectée par cette application, ni par Actions Traitements ni par le développeur.  Seules les données de la FAQ sont conservées et peuvent être supprimées facilement sur demande.

    La nouvelle application AT PrEP sera téléchargeable gratuitement courant janvier 2023, sur les stores Apple et Google. Pour plus d’informations sur les modalités de prise de la PrEP, vous pouvez également commander gratuitement l’infocarte « Truvada et ses génériques en PrEP » sur le site internet d’Actions Traitements ou contacter sa ligne d’écoute.

    Des écoutants vous répondent par téléphone au 01 43 67 00 00 du lundi au jeudi entre 15H et 18H ou par mail en écrivant à : ecoute@actions-traitements.org

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  • Son côté Chris Hemsworth en brun fait rêver, et en plus Isaac Humphries, basketteur professionnel australien et ancien joueur de la NBA a eu le courage de faire son coming out. Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le joueur mesurant 2,11m a parlé à son équipe de ses luttes passées, contre lui-même et les autres. Il a aussi offert un message d’espoir aux athlètes qui sont encore dans le placard. C’est aujourd’hui le seul joueur ouvertement gay membre d’une ligue masculine de basket-ball de haut niveau 

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  • La Commission européenne souhaite renforcer les droits des familles LGBTQI+. En effet, actuellement, la seule directive appliquée dans tous les pays de l’Union concerne la libre circulation des personnes, avec la possibilité pour un enfant d’entrer et séjourner dans un autre état membre avec ses parents. Pour tous les autres droits découlant de la parentalité (succession, obligation alimentaire, droit de garde,…), les lois sont différentes selon les pays. Actuellement, un enfant reconnu par deux personnes du même sexe dans un état est susceptible de perdre son deuxième parent en traversant la frontière, s’il se retrouve dans un pays où l’adoption des personnes LGBTQIA+ n’est pas légale. Les pays leaders dans cette reconnaissance sont la Suède, la Belgique et le Portugal. En queue de peloton, on retrouve la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie. La solution serait de délivrer aux familles homoparentales un certificat européen de filiation permettant de faire valoir leurs droits dans toute l’Europe, qu’ils voyagent ou qu’ils changent de lieu de résidence.

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  • Le Corps lesbien

    L’écrivaine militante féministe et lesbienne Monique Wittig refait parler d’elle 20 ans après sa mort, avec la réédition de son essai « Le Corps lesbien ». Peu de personnes la connaissent et pourtant elle a remporté le Prix Médicis en 1964 avec son roman L’Opoponax qui relate l’amour d’un enfant pour un autre. Celle qui fut l’une des défenseuses de la disparition des mots « masculin » et « féminin » au profit d’un « on » neutre, a mis la question de genre au cœur de sa manière de penser bien avant que cela soit au cœur de l’actualité. En tant que membre actif du Mouvement de Libération des Femmes, Monique Wittig est une inspiration pour nombre de féministes et de lesbiennes qui ont trouvé en elle, une porte-voix. Elle remet en cause l'hétérosexualité comme modèle de société en faisant du lesbianisme un acte politique. Une œuvre à redécouvrir sans attendre. Le corps Lesbien de Monique Wittig, format poche, ed. Minuit. 9 €

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  • Les jeunes de moins de 25 ans représentent environ 15% des découvertes de séroposivité chaque année, d’après Santé Publique France, un chiffre stable depuis 2017. Il était donc urgent de leurs faciliter l’accès aux préservatifs (uniquement externes, pour l’instant), outil de prévention le plus répandu contre les IST. Après le remboursement des préservatifs à 60% par l’assurance maladie depuis 2018, cette nouvelle mesure représente une étape supplémentaire importante dans l’élargissement de l’accès aux moyens de prévention efficaces contre le VIH et les autres IST. 

    Plus de quarante ans après le début de l’épidémie Actions Traitements se félicite de la mise en place de cette mesure, d’autant qu’elle concerne tou·te·s les jeunes de moins de 26 ans et pas seulement les 18-25 tel que cela a été annoncé initialement. 

    Annoncée par le Président de la république en décembre dernier, la gratuité des préservatifs est effective depuis le 1er janvier 2023. Concrètement, cela permet à toute personne de moins de 26 ans de se présenter dans n’importe quelle pharmacie, afin de récupérer gratuitement une boîte de préservatifs (par jour et par personne). Les personnes de 18 à 25 ans doivent présenter leur carte vitale pour justifier leur âge. En revanche, l’anonymat est garanti pour les mineur·e·s de moins de 18 ans, car c’est aux pharmacies d’apprécier l’âge des personnes supposément mineures qui se présentent à leur comptoir pour obtenir des préservatifs gratuits.

    Pour l’instant seules les deux marques de préservatifs « Eden » et « Sortez couverts » sont disponibles gratuitement en pharmacie ; en boîtes de 6, 12 ou 24 préservatifs selon la marque. En revanche, aucune information n’a filtré sur les moyens mis en œuvre pour faire connaitre ce dispositif, tant aux pharmacies qu’aux publics concernés.

    Malgré l’intérêt évident que représente cette mesure, nous regrettons qu’elle ne s’accompagne pas d’un dispositif plus complet d’information sur la prévention diversifiée du VIH et la santé sexuelle. D’autant que, malgré la loi de 2001, l’éducation à la sexualité en milieu scolaire est loin d’être une réussite à ce jour ! En complément, on peut se demander pourquoi les préservatifs internes (anciennement appelés « féminins ») ne bénéficient pas eux aussi de la gratuité en pharmacie, bien qu’ils soient tout aussi utiles mais très peu connus. Pourquoi ne pas en profiter pour rappeler que l’usage des préservatifs doit s’accompagner d’une routine de dépistage de TOUTES les IST, au moins une fois par an, voire tous les trois mois en cas de partenaires multiples. C’est également l’occasion de présenter l’intérêt de la PrEP, traitement préventif du VIH, aux jeunes publics qui peuvent en avoir besoin, quels que soient leur genre, leur orientation sexuelle et leurs pratiques.

    Enfin, en tant qu’association qui agit au quotidien pour lutter contre les stigmatisations et discriminations à l’égard des personnes vivant avec le VIH, nous ne pouvons qu’encourager les autorités à saisir cette opportunité pour diffuser plus largement l’information cruciale, mais encore trop méconnue, selon laquelle « VIH indétectable = VIH intransmissible ».

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