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  • La Commission européenne a annoncé le 4 février qu’elle présenterait à la fin de l’année une « initiative » pour une reconnaissance entre Etats membres des liens de filiation, qui concerne en particulier les familles homoparentales. Le sujet apparait comme très sensible, puisqu’on voit un gouffre entre les pays scandinaves, très ouverts sur la question, et d’autres très conservateurs, notamment la Pologne, la Hongrie et Malte. « Les règles de filiation et de reconnaissance sont au coeur des compétences nationales et nous n’avons pas l’intention de (les) modifier », a indiqué le commissaire chargé de la Justice. La nécessité de cette reconnaissance mutuelle avait été exprimée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors de son discours sur l’état de l’Union en 2020 : « Si vous êtes parent dans un pays, vous êtes parent dans tous les pays », avait-elle déclaré, en annonçant une stratégie pour renforcer les droits des personnes LGBTI+.

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  • « Evénement militant, activiste, techno, queer, rassemblant les âmes libérées à la recherche d'une expérience alternative intense dans un espace safe, pour expérimenter les mille possibilités qu'offre la nuit, aiguisant ainsi chacun de leurs sens au rythme d'une techno brutale et corporelle » : le Pitch peut sembler ronflant de prime abord pour cette soirée. Mais à y regarder de plus près, faire la fête devient un acte militant : effondrement des règles de genre, refus des normes sociétales, contestation des représentations binaires, libération sexuelle, féminisme et humanisme. Le dress code donne envie : latex, leather, lace, underwear ou nu, erotic/fetish/BDSM/outerwear 

    Quant aux règles internes, elles semblent évidentes, mais pas tant que ça, quand on pense à d’autres événements : le consentement est roi (on ne touche pas sans avoir eu un consentement explicite), les photos et les vidéos sont interdites, la tolérance est souveraine. Le clubbing raisonné mais pas raisonnable...

    Evénement organisé par TFIF events (The Future Is Female, collectif militant).

    Vendredi 25 mars au Ninkasi, 267 rue Marcel Mérieux, 69007 Lyon.

    Billetterie ici.

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  • Une première dans l’histoire des Gay Games. La Fédération en charge de l’équivalent des JO LGBTQI a annoncé que l’édition 2023 se déroulera dans deux villes hôtes. Originellement, c’était seulement Hong Kong qui s’était vu attribuer l’organisation de l’événement sportif accueillant des délégations du monde entier. Mais les défis dûs à la pandémie de Covid et l’importance de compter le maximum de participants a motivé la structure à plus de souplesse dans ses choix. Ainsi, la ville mexicaine de Guadalajara, finaliste malheureuse de l’édition annulée de 2022, a été repêché pour être la seconde ville d’accueil à l’automne 2023. Des discussions sont actuellement en cours pour définir le cadre de cette nouveauté et garantir le succès des Gay Games comme ceux de 2018 à Paris qui avait rassemblés plus de 10 000 athlètes.

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  • Son patronyme ne vous dit peut-être rien ? Mais vous l’avez déjà vu, c’est certain ! Il promène son profil élancé, ses jambes galbées et sa chevelure de feu dans de somptueuses performances sur la scène du cabaret parisien Madame Arthur. Vous le verrez aussi sur grand écran en avril dans le film  “La Revanche des crevettes paillettées” en avril. Les 29 et 30 mars, c’est sur un autre registre que l’artiste Romain Brau nous invite à le suivre. Pour son premier seul en scène musical, lui qui revendique l’art du travestissement comme une performance au-delà du genre, fait vibrer son bel organe à travers des chansons originales et quelques reprises dans un monde fou et poétique, absurde et délicat, glamour et puissant. Accompagné du musicien Grand Soir, il va pendant plus d’une heure allumer la salle des Etoiles, entre rire, danse, larmes de sueurs et de champagne … Laisse la rousseur entrer dans ta vie ! Moments uniques en perspectives.

    Romain Brau allume Les étoiles, les 29 et 30 mars 2022. Les Etoiles théâtre, 61 rue du Château d'eau, 75010 Paris.

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  • Un fast-food du quartier de Wembley à Londres a été le théâtre d’une agression verbale lgtbophobe d’une rare violence à l’attention deux jeunes individus Naya Martinez, une femme trans de 21 ans et son ami, Valentino Kyriakou, un gay de 22 ans. La scène diffusée sur le réseau social TikTok  fait froid dans le dos. On y voit un groupe de garçons s’en prendre à eux dans un tonnerre d’insultes et « menacer de les poignarder» expliquent les victimes. La police a ouvert une enquête pour identifier les auteurs de cet acte.

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  • Lors d’une audience publique en janvier, le souverain pontife a déclaré que les parents d’enfants homosexuels ne devraient pas les condamner, mais leur offrir un soutien. Cette déclaration apparait comme une très timide inflexion de la pensée du chef de l’Eglise catholique. En effet, en 2021, le Vatican avait réaffirmé la doctrine de l’Église catholique considérant l’homosexualité comme un péché et confirmé l’impossibilité pour les couples de même sexe de recevoir les sacrements du mariage, réservés à « l’union indissoluble entre un homme et une femme ». Et pour mémoire, en 2018, le même François préconisait la psychiatrie pour des parents qui constateraient des penchants homosexuels dès l’enfance chez leur progéniture. Nous sommes encore loin de l’idéal de tolérance et de « vivre ensemble ».

    Déclaration ici.

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  • L’Agence flamande de sécurités routière (AWV) est désormais apte à installer et à entretenir un passage piéton rainbow dans chaque commune de Flandre, à condition que les autorités locales en fassent officiellement la demande. L’AWV sera également responsable des coûts, a expliqué la ministre flamande de la mobilité Lydia Peeters. «Toutes ont une chose en commun : le message selon lequel tout le monde est le bienvenu, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre», a déclaré aux médias M. Warnez, du parti CD&V (un parti politique d’idéologie démocrate chrétienne, présent en Belgique néerlandophone). «Ils encouragent les habitants à être eux-mêmes». Une belle initiative !

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  • Les trois femmes accusées d’« offense aux croyances religieuses» pour possession et distribution d’affiches représentant la Vierge Marie avec un halo arc-en-ciel LGBT ont été acquittées en appel. Elles  avaient déjà bénéficié de la clémence des juges en 2021, mais le procureur avait fait appel. C’est un revers de plus pour les conservateurs polonais. Amnesty International parle même d’« homophobie d’Etat » : « non seulement l’espace pour la liberté d’expression, l’activisme et les manifestations pacifiques se rétrécit, mais le climat d’homophobie dans le pays s’aggrave au milieu d’une augmentation des crimes de haine, de l’introduction de zones libres LGBTI par les conseils locaux et des tentatives d’interdire les marches des fiertés », ajoute l’association.

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  • Après « La Fistinière Sous ma bonne étoile », un texte autobiographique sur l’histoire de la plus célèbre adresse française dédiée à la pratique sexuelle du Fist-fucking dont l’auteur, François Mallet fut l’un des maîtres de cérémonie. Il revient sur le devant de la scène avec un premier roman sous forme de saga familiale prenante et engagée. « Les girafes roses et bleues » est une invitation au voyage dans le quotidien des membres d’une famille à travers différentes époques, différents lieux. Du Paris de la mode au San Francisco gay, du Berry luxuriant au Marrakech version carte postale, des années 1950 à nos jours, on s’éprend de la destinée de ses personnages ficelés avec justesse autour d’un secret de famille des plus pesants. Des sujets brulants sont abordés sans tabou, les sentiments tourbillonnent et nous assaillent à la volée. Léger et drôle, brutal et percutant, émouvant et fort, François Mallet livre un regard sur la vie pleine de hasard et de surprises. Une belle découverte.

    Les girafes roses et bleues, François Mallet, Grrr…Art Editions, 15€.

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  • Le pays vient de rejoindre l’Irlande, la Belgique ou le Portugal dans le club très fermé des pays qui facilitent le changement de genre à l’état civil. Depuis le 1er janvier, il est possible de changer de genre en dix minutes, sans avoir à présenter de dossier médical ou se justifier devant un tribunal. Néanmoins, les mineurs de moins de 16 ans devront obtenir l’accord de leurs parents. On ne pourra pas non plus changer de genre à de multiples reprises et la loi ne crée pas de genre neutre.

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