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  • Après avoir été présentée au Musée de La Boverie à Liège, au Musée des Beaux-Arts de Bilbao (Espagne), au Musée d’Art Contemporain de Monterrey (Mexique), à la National Gallery de Canberra (Australie) et à la Kunsthal de Rotterdam, l’exposition « Hyperralism Sculpture-Ceci n’est pas un corps » fera escale en France à La Sucrière à Lyon dès le 11 février 2022 et ensuite au Musée Maillol à Paris dès le 7 septembre 2022. Mais qu’est-ce exactement ? Une quarantaine d’œuvres qui dissèquent les nombreuses formes de représentation du corps en nudité intégrale dans l’histoire de l’art. Vous y découvrirez les artistes du mouvement hyperréaliste. C’est impressionnant, inattendu, déconcertant. Et qui dit nudité, dit des visites qui seront organisées forcément en mode tout nu. Restez aux aguets.

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  • L'Agence flamande de sécurités routière (AWV) est désormais apte à installer et à entretenir un passage piéton rainbow dans chaque commune de Flandre, à condition que les autorités locales en fassent officiellement la demande. L'AWV sera également responsable des coûts, a expliqué la ministre flamande de la mobilité Lydia Peeters. "Toutes ont une chose en commun : le message selon lequel tout le monde est le bienvenu, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre", a déclaré aux médias M. Warnez, du parti CD&V (un parti politique d'idéologie démocrate chrétienne, présent en Belgique néerlandophone). "Ils encouragent les habitants à être eux-mêmes". Une belle initiative !

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  • Nouveau venu dans l’univers de la pop LGBTQ+, le jeune Nicky Buell, fraîchement débarqué de Seattle commence à faire parler de lui bien au-delà des frontières américaines. Gay assumé jusqu’au bout des ongles, le jeune homme peroxydé nous délivre une pop déjantée et éclectique, teintée d’électro, qui ne serait pas sans nous rappeler un Bieber furieux biberonné à Justin Timberlake. Visuellement aussi, le moins que l’on puisse dire et que ça claque ! Son dernier clip « Boy Crazy » (sic) se fend de son lot de clichés prévisibles mais plutôt addictifs : univers halloweenesque, make-up outrancier, poses lascives et corps offerts aux mains enamourées. Si l’on peut, une fois encore, regretter l’usage un peu extrême de l’auto-tune, il demeure finalement un titre apte à enflammer les dancefloors.

    Né dans un milieu plutôt conservateur, le jeune Nicky est un autodidacte pur et dur. C’est à l’âge de douze ans qu’il fait l’acquisition de son premier clavier dans une friperie de Seattle. A l’adolescence, en lutte contre son homosexualité, il compose ses premiers titres sous forme de catharsis. C’est donc à la musique qu’il devra son salut, assortissant son coming-out d’un premier single baptisé « Thirsty ». De son propre aveu, s’assumer en tant qu’artiste gay fut une véritable libération.

    Fan de Billie Eilish, Ariana Grande, Remi Wolf et Bren Joy, Nicky Buell n’a qu’un seul souhait : que sa musique soit une validation de son identité queer et, par extension, que les filles et les garçons, quelque soit leur orientation, puisse danser et chanter sur sa pop libératrice. Un conseil qu’ils devraient être nombreux à commencer à suivre… L’avenir nous le dira !

     

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  • Le député croate Domagoj Hajdukovic a publié sur Facebook une photo de lui et son compagnon en plein bécotage sous un beau soleil d’hiver. Un cliché courageux et important sur l’échiquier politique du pays. Domagoj Hajdukovic s’était fait violemment agresser en juin 2020 par le président de son propre parti : Tomislav Mikulin. Ce dernier avait fort heureusement été exclu du parti social-démocrate. Après le coming-out du couple, cette photo donne une jolie lueur d’espoir à toutes les personnes LGBTQ+ du pays… En Croatie comme dans l’hexagone, la loi protège la communauté LGBTQ+ puisqu’une loi anti-discrimination a été votée. Les couples de même sexe sont reconnus depuis 2003 et ont la possibilité d’adopter depuis le printemps 2020. Il est toutefois impossible de se marier entre personnes du même sexe car depuis 2013, un référendum a définitivement défini le mariage comme une union entre un homme et une femme.

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  • Ce beau livre raconte la saga du plus mythique des cabarets parisiens, de sa création en 1956 à aujourd’hui. Les deux auteurs s’appuient pour cela sur des décennies de témoignages d'artistes et d'archives photographiques inédites. Repris en 2020 par la nièce de Michel Catty, alias Michou, depuis sa disparition, le lieu reste fidèle à sa devise : pas de vulgarité et de la bienveillance envers les artistes imités.

    La Nuit en bleu, cabaret Michou, l’esprit d’un mythe, de Sylvain Dufour et François Soustre, éd. le Cherche midi, 28€

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  • Comme on a pu le voir en 2021 lors des soirées O-Positif-ve (au Vog Paris-Nexus), il y a un espoir de passer de super soirées sans s’exposer à des risques (agression sexuelle, verbale et/ou physique). Noctambules Citoyens lance sa campagne 2022 d’adhésion. Cette association a pour but de promouvoir une nuit responsable, notamment en mettant en place des stands de prévention de réduction des risques. De plus, elle a amorcé un grand projet de « charte du noctambule ». Adhérer, c’est soutenir la nuit qui se prend en charge et qui souhaite être prise au sérieux. 2 formules d’adhésion : avec ou sans droit de vote.

    Plus d'infos ici.

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  • Organisé par le collectif lesbien The Lez Team, il se déroulera sur un site sécurisé en plein air de 8 hectares. Scène pop-rock française et internationale, DJ sets, performances, plus de 30 artistes se succèderont. On pourra aussi profiter d’expositions d'art et artisanat, dans un cadre qui est présenté comme idyllique. La fin d’été 2022 ne manquera ni de pep’s ni de mordant, si vous passez par Vicq-sur Gartempe, près de Poitiers, à mi-chemin entre Paris et la côte Atlantique.

    Une concentration de bonnes ondes les 26 et 27 août. Plus d’infos ici.

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  • Déjà entaché par des soupçons de corruption pour récupérer l’organisation de la coupe du monde de football en novembre 2022, le Qatar se distingue à nouveau par ses faits d’armes anti LGBTQIA+. En effet, le drapeau arc-en-ciel se retrouve au cœur d’une guerre de l’image.

    Rappelons d’abord que dans ce petit état du Moyen Orient, les relations sexuelles entre hommes peuvent conduire jusqu’à 7 ans en prison. La loi va encore plus loin : la seule « séduction » en vue de commettre un acte de sodomie est passible de 3 ans d’emprisonnement. De nombreux témoignages rapportent une répression sévère.

    Pourtant, les autorités assurent, par la voix du directeur général du comité d’organisation, que « tout le monde est le bienvenue et tout le monde se sentira en sécurité ». Autre promesse faite : l'assurance que les affiches et les symboles faisant la promotion des droits des LGBT seront bien autorisés.

    De son côté, la Fifa garantit que chaque événement qu'elle organise est bien inclusif : « Les gens doivent être libres d'arborer tout type de drapeau qu'ils veulent, sans être ciblés ou discriminés, y compris le drapeau arc-en-ciel », a rappelé sa secrétaire générale. On se pose toutefois des questions en apprenant que les autorités qataris ont lancé une grande campagne de saisie des jouets « contraires aux valeurs islamiques » (aux couleurs du drapeau arc-en-ciel) en décembre dernier. On n’a pas osé toucher au casque qu’arborait Lewis Hamilton aux couleurs de la communauté, lors du dernier grand prix F1 dans le pays. La bataille du drapeau ne fait que commencer…

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  • Simple effet de mode ou évolution durable des mentalités ? Le vernis à ongles ne semble plus réservé à la gente féminine. Dans des temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, il était l’apanage des punks et grunges. Mais depuis que des célébrités, homos, hétéros et fluides s’y sont mis (Lil N’as X, Marc Jacobs et même Brad Pitt), on y voit un pied de nez aux réacs qui mettent hommes et femmes dans des cases genrées. D’ailleurs, si les services marketing des grandes marques de cosmétique se mettent à suivre cette tendance à la « menucure », pourquoi ne pas imaginer une banalisation du fait, sans distinction de genre ?

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  • La première édition de ce festival d’art féministe se déroulera du 27 au 29 mai à la Maroquinerie à Paris. Peinture, photo, théâtre, concerts et bien d’autres disciplines seront représentées. Les fondatrices ont voulu créer un événement pour mettre en avant les artistes femmes et minorités de genre, leur proposer une plateforme et créer une communauté centrée sur l’art et le féminisme. Elles ont ainsi mis en place une campagne de financement participatif. Les dons serviront avant tout à rémunérer les artistes de la programmation, montant évalué à 5000€. il y aura des contreparties matérielles. Le soutien des partenaires, les subventions publiques et privées, complèteront l’enveloppe.

    Plus d’infos ici.

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