The stranges ones
A bord de leur voiture, Sam et Nick sillonnent les routes de campagne américaine. Pour certains qu’ils croisent, ils sont deux frères partis camper, pour d’autres, des fugitifs. Durant ce road-trip, de mystérieux évènements surviennent, faisant peu à peu éclater la vérité au grand jour…
Hors les murs
Paulo, un jeune pianiste, rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Aussitôt, c’est le coup de foudre et Paulo quitte sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Mais après s’être promis fidélité, Ilir quitte la ville…
Un printemps à Hong Kong
Pak, chauffeur de taxi et Hoi, retraité, vivent à Hong Kong. Ils ont construit leur vie autour de leur famille mais leur rencontre, au hasard d’une rue, les entraîne sur les pentes d’une belle histoire d’amour, qu’ils décident de vivre sans toutefois bouleverser les traditions de leur communauté.
Le grand manitou des platines du Palace se confie. Dans «Avant que la nuit ne m’emporte», Guy Cuevas, jeune cubain de 18 ans quitte son île pour la France. Il n’imaginait pas un instant ce qui l’attendait. La nuit sera son royaume, les célébrités ses amis, les vynils sont terrain de jeu. Il fera du DJing, une discipline artistique à part entière. A base de slogans, de messages politiques, d’images, il déchaine les foules. 15000 nuits plus tard gravent à jamais son nom au panthéon de la vie nocturne parisienne. Un témoignage ennivrant et tendre sur une époque révolue où la fête était reine.
Le film Los Fuertes qui relate une histoire d’amour dans un Chili bouffé par les relents homophobes est ovationné dans de nombreux festivals LGBTQ+. Le réalisateur Omar Zúñiga y livre un moment d’espoir à travers cette relation entre deux hommes que rien ne laissait présager. Une ode à la tolérance, à la passion, à la liberté d’aimer tout simplement.
Dans Camp !, on parle cinoche, et surtout genre. Et pour le coup, Pascal Françaix nous délecte de sa prose pour des explorations sous forme de compile autour de thématique. Après un premier opus dédié à l’horreur et à l’exploitation, ce second volume, somme presque biblique s’attarde sur l’esprit Pop, les comédies et films musicaux. On y croise les comiques Jerry Lewis et Mel Brooks, Jayne Mansfield, Mae West, Raquel Welch dans la peau d’un homme, Bob Fosse. Un opus qui permet de sauver de l’oubli certains nanars d’envergure (Xanadu). Eclectisme, pointillisme saupoudré de folie douce, de rire, de larmes, de sexe.
Suite aux 238 projets lois LGBTphobes déposés depuis le début de l’année aux USA, les sœurs Wachowski, se mobilisent. Elles ont décidé de vendre aux enchères des objets issus notamment de leurs films Matrix, Cloud Atlas et de séries comme Sense 8, afin de venir aider les enfants trans, cibles directes de ces déferlements de haine. Le fruit de cette vente commencée le 12 mai, va à Protect & Defend Trans Youth, structure initiée par Ariana Grande pour récolter des fonds qui sont ensuite redistribués à des organisations protégeant les jeunes trans.
Destination New York, USA. Deux mecs, un coup de foudre. Derrière une belle histoire d’amour se profile un avenir moins glamour. On suit un joli et jeune couple formé par J&J, Jérémie le Frenchy et Jérémy, le local. De leur rencontre aux accents de love story déboule une lassitude à double tranchant. Les rencontres vont se multiplier, le sexe aussi, les drogues s’en mêler, peut-être trop même. Avec "Le chant des moineaux sous la neige", Christophe Garro met le doigt sur la boite de Pandore qui guette tous ceux qui se perdent dans les excès… mais lorsque tout semble perdu, le souffle de la vie peut nous surprendre.
Un livre coup de poing qui aborde sans concessions les ravages du « Chem-sex ». Entre désespoir subi et espoir renouvelé, promesses non tenues et tentatives répétées pour décrocher afin de renouer avec le monde réel, Yann B déballe six années d’une vie sous l’emprise de drogue. Là où l’on fait en général état d’une accoutumance aux produits, conduisant à une déchéance progressive, lui creuse dans un style brut, acéré, expéditif, un sillon rarement relaté, ce qui se cache derrière les produits et ce que l’on est capable de faire pour assouvir nos besoins quotidiens. Entre désillusion et voies de sortie, tout ne peut pas finir en poudre.
Pour ceux qui connaissent, la simple évocation de ce lieu au nord-est des Etats-Unis, résonne comme le paradis pour les gays. Et à n’en pas douter, on comprend dès les premières images pourquoi Fire Island jouit d’une telle réputation. Des beaux mecs, des soirées un peu partout, du sexe. Le décor est posé. On file aux antipodes du documentaire pour plonger dans une comédie romantique, légère et pleine de peps. On suit les vacances de Noah, un Américain d’origine asiatique, son meilleur ami et leur groupe d’amis qui débarquent comme chaque été chez leur copine lesbienne qui tient un gite, afin de profiter du bon temps. On peut trouver que les clichés s’accumulent mais le réalisateur Andrew Ahn joue chose rare la carte de la diversité et cela paie. En déconstruisant les stéréotypes, il rend l'histoire plus accessible. Sur Disney +.
En 2005, François Jonquet nous régalait d’un film intitulé Les Années Palace retraçant la destinée de ce lieu unique en son genre qui fit frissonner des milliers de clubbers durant des années. C’est sans compter que quelques années auparavant, 
cet amoureux des artistes, avait consacré une fascinante biographie à Jenny Bel’Air, célèbre physionomiste du Palace, icône transgenre des nuits parisiennes. Il lève à travers un florilège d’anecdotes croustillantes le voile sur ce personnage haut en couleurs, né Alain Sapho, véritable créature de la scène Underground des années 80. L’auteur passe au tamis autant les moments de gloire que les déceptions.