O Positif.ve, un nouveau collectif, a lancé un nouveau type de clubbing en octobre 2021.
Il compte s’attaquer aux problé-matiques du monde de la nuit : violences, racisme, sexisme, homophobie, lesbophobie, transphobie et toute forme de non-consentement qui s’observe constamment en soirée.
Avec une véritable volonté de changer les mentalités et de responsabiliser les organisateurs, des intervenants identifiables se baladent parmi les clubbers. Au moindre comportement inapproprié, ces derniers peuvent ainsi les solliciter.
Pour toutes questions relatives à la consommation de drogues, l’association l’Amicale a un safe space. O Positif.ve s’engage aussi à sécuriser la sortie de club, en organisant des départs groupés à horaires déterminés. Un line up pointu vient chapeauter le tout.
L’annonce est tombée le 17 novembre 2021 sur les réseaux sociaux : RuPaul’s DragRace, le plus célèbre concours de Drag Queens arrive enfin en France. C’est Raphaël Cioffi, l’auteur de la pastille humoristique de Canal + «Catherine et Liliane» qui l’a annoncé et en aura la charge. Après les Etats-Unis, Canada, l’Italie, L’Angleterre et l’Espagne, la France rentre donc dans la shortlist au grand bonheur des inconditionnels fans. Le concept reste inchangé par rapport aux éditions étrangères, même si le made in France aura toute sa place avec notamment l’incontournable Lip Sync borné à des titres français ou encore le Snatch Game. Ce qui est certain, c’est qu’au fil des semaines, les drags se défieront dans des défis mettant en avant leurs talents, leurs arts, leur sens du décalage et de l’humour, mais aussi leur parcours personnel et leur militantisme.
On reste dans une niche avec de superbes modèles roux, dont la chaleur ne laissera pas indifférent.
Ce manuel est une invitation à s’ouvrir aux cultures queers ou à s’y reconnaître par le biais de la cuisine. Il réunit le verbe, la nourriture et la sexualité, avec humour et légèreté. Le verbe, d’abord, par ses recettes fondées sur des anecdotes littéraires et détournements de la langue : des jeux entre les mets et les mots, qui nomment et font donc exister une culture queer bien vivante. La sexualité, ensuite, envisagée comme un domaine rassembleur et décomplexé. La nourriture, enfin, avec des recettes économiques classées selon les saisons, facilement réalisables et aux penchants végétariens... et aux noms évocateurs.
Têtu a donc choisi Bilal Hassani comme personnalité de l’année : « L’un des premiers homos visibles à la télévision française fut Jacques Chazot, dans les années 1970 – le premier danseur de ballet à évoluer sur les pointes, et en tutu, s’il vous plaît ! Ses performances ont fait de lui, écrivait TÊTU il y a déjà vingt ans, « l’incarnation de la folle parisienne ». Un mot, « folle », aujourd’hui lancé comme un reproche, voire une insulte par des hommes gays estimant ne pas être « représentés » par un Bilal emperruqué. Mais ce n’est pas le rôle de ce garçon d’à peine 22 ans, qui nous montre son talent tout en étant lui-même, et cela suffit. Car si une jeune personne se reconnaît dans Bilal, probablement seule dans ce cas autour de la télévision familiale branchée sur TF1, comme d’autres se retrouvent en Alice Coffin ou en Édouard Louis, en Amandine Buchard ou en Hoshi, en Nix Lecourt Mansion ou en Lil Nas X, c’est une victoire pour nous tous·tes. C’est ça, la représentation, et c’est pour ça que TÊTU a décidé de célébrer les personnalités LGBTQI+ ayant marqué leur domaine cette année. ». Néanmoins les réactions habituelles à l’encontre du chanteur ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux, y compris parmi la communauté, et le débat est reparti de plus belle. Sur la couverture, dans un esthétisme proche des photos de Pierre et Gilles, Bilal Hassani apparaît auréolé, les yeux vers le ciel et drapé comme une madone. Et c’est bien cette posture qui pose problème à Mediatransports, la régie publicitaire qui gère les affichages dans les gares parisiennes de la SNCF et les stations de la RATP qui a décidé de censurer la campagne d’affichage. Il y a encore du travail !
De 1980 à 1995, Raymond Bellour a écrit des articles sur la plupart des livres d’Hervé Guibert dans le Magazine littéraire - un accompagnement critique d’un discernement exceptionnel, rare à l’égard d’un jeune auteur. Bellour avait rencontré Guibert, âgé de dix-sept ans, lorsque ce dernier présentait le concours d’entrée de l’Institut des hautes études cinématographiques, auquel il échoua. Un rapport amical fait d’admiration s’ensuivit, dont ces articles gardent la trace. La présente édition est enrichie d’une préface inédite de Raymond Bellour.
Les femmes du monde entier souffrent par amour, en rêvant d’un modèle d’homme qui n’existe pas, d’un partenaire idéal qui viendrait les sauver. Ce mythe de l’amour romantique, que la société nous présente comme le seul possible, bien aidée par la religion et l’industrie du divertissement, est toxique. Individuellement et collectivement. Alors, le seul moyen de se désintoxiquer, c’est de faire la révolution !