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  • La confusion règne autour des déclarations de Donald Trump concernant l’aide financière destinée aux personnes LGBTQ au Lesotho.

    Dans un discours devant le Congrès, le président américain a affirmé que « huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ » étaient alloués à ce petit royaume d'Afrique australe, suscitant l'incrédulité.

    Cependant, la principale ONG du pays, People’s Matrix, a catégoriquement démenti cette affirmation. Son porte-parole, Tampose Mothopeng, a déclaré : « on ne reçoit littéralement pas de fonds américains », précisant qu’ils n’ont « aucune idée de l’affectation de ces 8 millions de dollars ».

    Ce démenti intervient alors que le site gouvernemental américain foreignassistance.gov, qui compile les subventions, ne mentionne aucun financement destiné à des ONG soutenant les personnes LGBTQ. Les déclarations de Trump semblent donc sans fondement. « On ne sait pas qui a reçu ou va recevoir cet argent », a ajouté Mothopeng, soulignant l'absence totale de budget correspondant à la somme évoquée comme précisé dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest.

    Le Lesotho, avec un taux de prévalence du VIH parmi les plus élevés au monde, bénéficie d’une aide américaine significative depuis des années, notamment pour la lutte contre cette maladie.

    Selon les ONG, l'absence de financement pour les programmes LGBTQ affaiblit encore davantage la lutte contre le VIH dans ce pays vulnérable. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les inscriptions sont ouvertes pour WISDIN 2025, les rencontres sportives et culturelles féminines de Nice organisées par l'association Caram'elles du 7 au 11 Mai 2025.

    Le programme mêle sport et divertissement :

    Mercredi 7 mai : rallye urbain

    Jeudi 8 mai : tournoi de football à 7, karaoké

    Vendredi 9 mai : tournoi de pétanque, soirée before & soirée Full Girlz au Glam

    Samedi 10 mai : tournoi de badminton en double (Choix entre 3 niveaux), tournoi de basket à 3, soirée WISDIN

    Dimanche 11 mai : course solidaire en solo ou en relais par 2, jeux & buffet offert par la Ville de Nice, tirage de la tombola.

    On peut également s’inscrire même si on n’a pas d’équipe ou pas de partenaire, les organisateurs en trouverons sans problème.

    Renseignements sur le site internet ou auprès de Véro au 06.30.27.53.10

    Lien sécurisé HelloAsso pour s’inscrire ici.

    Le programme complet sur https://www.instagram.com/wisdin2025https://www.facebook.com/wisdin2023

    Bruno De
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  • Le nouveau programme d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evars) a été publié au Journal Officiel. Retour sur une bataille difficile qui a vu passer plusieurs ministres et une mobilisation tous azimuts des associations réacs.

    C’est incontestablement une défaite pour le lobby réactionnaire. Le 29 janvier, le Conseil Supérieur de l’Education (CSE) a voté à l’unanimité une nouvelle mouture des programmes d’Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) dans laquelle les questions de genre ont été pleinement réintégrées, après avoir été en partie atténuées pour satisfaire les lobbys d’extrême-droite. 

    Des cours obligatoires depuis 2001

    Depuis la loi Aubry du 4 juillet 2001, les élèves du CP jusqu’à la terminale doivent bénéficier chaque année de trois heures d’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle. La refonte de ce programme a été lancée en 2022 par  le ministre de l’Education de l’époque, Pap Ndiaye. Une première mouture a été présentée par le CSE, une instance consultative qui regroupe personnels de l’Education Nationale, usagers (parents et élèves) et des représentants des collectivités territoriales, sur laquelle ont ensuite travaillé les ministres de l’Education successives Anne Genetet et Elisabeth Borne.

    Depuis des mois, la révision de ce programme mobilise les associations réactionnaires. Des groupes comme le Syndicat de la famille (ex Manif pour tous), Parents en colère, Parents vigilants, Mamans louves, Sos Education. Leurs arguments ont été relayés par les élus de droite, en particulier après la première présentation du programme par le CSE en décembre dernier. Ils s'élèvent particulièrement contre la mention de l’expression et du concept d’ « identité de genre » dans les programmes.

    Dans un premier temps, ils ont obtenu en partie gain de cause. Pour tenir compte de leurs revendications, l’actuelle ministre de l’Education Elisabeth Borne a légèrement remanié le programme, en faisant supprimer la notion d’identité de genre avant le lycée, sans toutefois toucher au concept de genre. L’asexualité a été effacée du programme et l’intersexuation qui devait être abordée au dès le CM2 a été repoussée au lycée. Le CSE est largement revenu sur ces modifications. Les syndicats de l’instance ont par ailleurs remis les parents à leur juste place. Dans la mouture présentée devant le CSE le 29 janvier, il était indiqué que l’Evars devait se dérouler « sans se substituer au rôle des parents et des familles des élèves » et que les parents devaient être « informés de la tenue et du contenu des séances obligatoires ».  Les syndicats craignaient qu’une fois prévenus les élèves s’absentent volontairement des cours ou que leur famille les retire de leur établissement pour la journée.  Au final, le programme mentionnera que les parents seront simplement « avertis » par les enseignants en début d’année de « l’orientation annuelle » des cours d’Evars.

    Disparition du mot « transphobie » en 3ème

    L’avis du CSE est consultatif. Elisabeth Borne avait la possibilité de revenir si elle le souhaite sur ce qui a été voté le 29 janvier. C’est ce qu’elle a fait. La version définitive a été publiée au Journal officiel le 6 février. Soulagement pour les syndicats progressistes et les associations LGBT : le texte voté au CSE n’a été que très légèrement amendé, mais d’une manière lourde de sens : le mot « transphobie » a disparu du programme de 3ème. Lors d’un passage qui évoque les différentes violences fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, l’expression « homophobie et transphobie » a été remplacée par « homophobie et autres ». Selon 20 minutes, le ministère prétend que cette disparition a été motivée par la volonté « d’alléger la rédaction ». Dans un contexte où les personnes trans font l’objet d’une stigmatisation sans précédent de la part de la droite et de l’extrême-droite, l’excuse semble, au mieux, légère.

    Moins de 15% des élèves ont eu accès aux cours

    Il reste maintenant un défi de taille. Si le programme devrait être appliqué à partir de la rentrée prochaine, il reste à faire en sorte de le diffuser. Car avoir un programme, c’est bien, faire en sorte que tout le monde y ait accès, c’est mieux. Et jusqu’ici, estime le Conseil économique social et environnemental (CESE), moins de 15% des élèves ont eu droit aux cours d’éducation affective et sexuelle en 2024. Pour le syndicat FSU, il faut commencer par former les personnels : « Dès maintenant, une solide formation doit être organisée sur le temps de service, avec notamment des échanges entre pairs et ne pourra se résumer à quelques modules en ligne », peut-on lire dans un communiqué de presse. Il est nécessaire d’engager les moyens suffisants notamment en personnels sociaux et de santé tant pour la mise en œuvre de ces programmes que pour répondre à la libération de la parole qu’ils susciteront immanquablement. Le ministère leur a répondu : des ateliers de formation doivent être organisés dans les académies pour deux à trois professeurs des écoles par circonscription, et un professeur par collège et lycée d’ici septembre. Des formations en ligne seront également disponibles. Il n’y a plus qu’à.

    Xavier Héraud
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  • Vendredi 7 mars (19h-2h), toute l’équipe du collectif Ginettes se retrouve pour une soirée apéro/clubbing. On fêtera en musique le droit des femmes et la liberté d'agir et d’expression, en mettant à l'honneur les femmes qui ont marqué l'histoire en luttant pour nos droits.

    Au programme : live, tombola, DJ set, dance floor enflammé. Dee & dEE, Yoyo De La Tour & Ariell distilleront Pop, rock, hip hop, disco, dance, brazilo latino, orient, ragga, etc.

    Soirée queer et friendly dans le seul but de faire la fête.

    PAF 8€, Alimentari, 64 rue Jean-Pierre Timbaud.

    https://www.facebook.com/events/s/radioginette-merci-simone-pizz/1700148934186842

    https://www.instagram.com/reel/DGgIfw2OdU0/

    https://linktr.ee/collectif.ginettes

    Bruno De
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  • Montpellier accueillera la 4e édition du Family Pride Festival les 17 et 18 mai 2025, un événement festif et inclusif pour les familles LGBTQIA+ et leurs allié·es.

    Après un carton plein pour la première édition à Lyon et les deux suivantes à Paris (Pantin), le festival prend ses quartiers au Domaine d’Ô, un lieu emblématique d’art et de spectacles pluridisciplinaires, grâce à l’initiative de la mairie de Montpellier.

    Organisé par le Collectif Famille.s, le Family Pride Festival vise à connecter, soutenir et faire rayonner les familles LGBTQIA+. En offrant un espace convivial, le festival permettra aux enfants de rencontrer d'autres issus de schémas familiaux variés, tout en sensibilisant le grand public aux enjeux de la diversité. Le programme de cette édition promet d’être riche et varié. Pour toute la famille, des activités comme une chasse au trésor, un shooting photo et un atelier maquillage pour enfants seront au rendez-vous. Les plus petits bénéficieront d'un coin dédié aux bébés, avec des ateliers adaptés.

    Les parents ne seront pas en reste avec des tables rondes et des ateliers d'échange. Le plateau d'humoristes du Queer Comedy Club et une soirée Queer Disco Glitter viendront animer les soirées.

    Parmi les personnalités confirmées, on retrouve Baptiste Beaulieu, Tahnee, et des représentants de l'association Nos enfants trans. Les enfants de 0 à 11 ans auront leur propre espace avec des jeux, une librairie jeunesse, et même une queermesse des papas. Le Family Pride Festival se veut un lieu de rencontres, d’échanges et de célébration de la diversité. Avec une programmation pensée pour tous, il s'inscrit dans une démarche de visibilité et de soutien pour les familles LGBTQIA+ à Montpellier et au-delà. Ne manquez pas cette occasion de célébrer la fierté en famille !

    Infos : www.familypridefestival.com

    crédit photos © Louise ALLAVOINE

    Julien Claudé-Pénégry
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  • De nombreux.ses élu.es, personnalités et associations ont envoyé une lettre collective demandant au préfet de mettre fin à une discrimination flagrante. En effet, depuis 2010, iels sont exclu.e.s de la gerbe commune déposée lors de la cérémonie d’hommage aux déportés de la Seconde Guerre Mondiale, même si iels peuvent déposer leur propre gerbe, mais à part. Pourquoi ?

    Selon la présidente de l’antenne locale de l’Association des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (déclaration de 2010) : « l’ADIRP comprend des déportés, internés et résistants vivants alors que les homosexuels ne sont représentés que par leurs amis. Et par nature, ces personnes ne se reproduisent pas. Ils n’ont pas de famille ». Pour rappel, 50 000 homosexuel.les ont été condamnés pendant cette période, dont 5 à 15 000 déportés.

    Bruno De
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  • La volonté de Trump de mettre les personnes trans au ban de la société américaine n’a pas de limite. Le Pentagone a annoncé, dans une note de service publiée le 26 février, que les militaires transgenres seront expulsés de l’armée, sauf dérogations spéciales. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une procédure judiciaire et vise ceux ayant un diagnostic ou des antécédents de dysphorie de genre. Les dérogations ne seront accordées qu’au cas par cas, justifiant un « intérêt gouvernemental impérieux » et nécessitant la preuve d’une stabilité sociale et professionnelle de trois ans comme le rapporte le quotidien Le Monde.

    Cette mesure renverse la politique mise en place en 2016 sous Barack Obama, qui avait levé l’interdiction de service pour les transgenres. En 2019, l’administration Trump avait rétabli cette interdiction, qu’un décret de janvier dernier a renforcée, affirmant que l'« idéologie transgenre » n’est pas compatible avec les normes militaires. Un énième coup violent porté à la communauté trans qui est attaquée de toutes parts par une lubie d’anéantissement pure et dure orchestrée par Trump et ses sbires. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les Pyrénées ont elles aussi leur semaine ski-fête communautaire ! Du 13 au 17 mars, la station d’Ax-les-Thermes accueillera les sportifs et fêtards pour un gros week-end de ski, snowboard, raquette, mais aussi spa et soirées. En outre, le Village des Fiertés regroupera associations LGBT nationales et régionales. Alternative à l’European gay ski week, après tout, rien ne vous empêche de profiter des deux événements…

    https://snow-gay.com

    Bruno De
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  • « Apple devrait mettre à la poubelle ses règles DEI, pas simplement réaliser des ajustements. Le DEI est un canular qui a fait beaucoup de mal à notre pays. Le DEI c'est terminé !!! ». C’est en ces termes que le Président américain Donald Trump s’en est pris à la marque à la pomme via son réseau social Truth. Il ne comprend pas pourquoi Apple s’entête à ne pas supprimer le DEI de sa politique interne.

    Bien que le magnat de la tech ait annoncé un investissement massif à travers tous les Etats-Unis à hauteur de 500 milliards de dollars, la direction et les actionnaires ont fait savoir qu’elle ne suivrait pas les recommandations expresses de l’administration Trump sur le programme « Diversité, équité et inclusion ». La demande présidentielle a tout simplement été refusée. Ce qui ne fait pas décolérer le premier intéressé. Alors que les géants américains font la courbette comme Méta, Accenture, Amazon, Starbucks ou encore Google, Apple fait de la résistance et le fait savoir haut et fort.

    BFM TV rappelle qu’à la tête de l’entreprise, Tim Cook, ouvertement gay a toujours défendu des valeurs d'inclusivité au sein d’Apple. Et d’avoir déclaré vouloir « pousser des gens à réclamer la parité des droits » lors de son coming out en 2014. Nous ne pouvons que saluer cette décision qui a le cran de repousser les idées rétrogrades de l’homme de la Maison Blanche.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • En 2025, sous les étoiles. Les deux grandes prêtresses belges de la techno, Charlotte de Witte et Amélie Lens, se sont unies pour une série de shows en B2B exceptionnels au Flanders Expo de Gand, les 31 janvier, 1er et 8 février. Ces concerts ont rapidement affiché complets avec près de 69 000 billets vendus.

    Mais cette collaboration va au-delà de la scène. Les deux artistes ont également dévoilé un EP commun, One Mind, sorti le 6 février. Composé des titres One Mind et Where do we go, cet EP marquera une nouvelle ère dans leurs carrières respectives, avec la voix d'Amélie sur le second morceau, une première pour elle. Pionnières de la techno moderne, Charlotte de Witte, couronnée DJ n°1 par DJ Mag en 2024, et Amélie, également acclamée à travers le monde, cassent la baraque avec cet EP événement ! 

    Julien Claudé-Pénégry
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