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  • Depuis le 2 avril, Vincent Lagaf fait son grand retour sur RMC Story avec la relance de Le Bigdil, jeu emblématique des années 2000. Ce come-back a su séduire un public nostalgique, mais il est aussi marqué par une controverse autour d'accusations de sexisme. Les « gafettes », assistantes emblématiques du jeu, sont de nouveau présentes, désormais équipées de micros pour répondre aux critiques selon lesquelles le programme rabaissait les femmes.

    Lors d'une interview à Ciné-Tv Revue, Lagaf a exprimé son agacement face à des attentes jugées excessives en matière d'inclusivité : « si on veut être dans la parité, il faudrait prendre un homme, une femme, un transgenre féminin, un transgenre masculin. Et puis une licorne, un frigo… Le délire va loin chez certains. Si je prends des hommes, on va dire que je suis démago. Si je mets des  drags-queens, on me dira que ça n’a rien à faire dans une émission que regardent les enfants. Il y a toujours des gens pour râler. Je m’en fous à vrai dire ».  Ses propos soulèvent des questions sur la perception de l'inclusivité et la position des animateurs face aux normes sociétales contemporaines.

    Bien que le public semble apprécier ce retour, Lagaf devra naviguer avec soin entre divertissement et exigences médiatiques, posant la question : jusqu'où un animateur peut-il aller avant de se heurter à la controverse ?

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les temps sombres pour la communauté LGBT+ s'intensifient. Le média indépendant, Meduza, classé comme « extrémiste » et réfugié à  Riga en Lettonie, continue de relater la vérité sur la situation en Russie, malgré les risques encourus par ses journalistes, beaucoup d'entre eux ayant choisi l'exil pour protéger leur intégrité. Selon des sources fiables, la Russie a commencé à établir une liste des personnes LGBT+ vivant sur son territoire.

    Ce registre, qui s'étoffe au fur et à mesure des raids policiers, est le résultat d'une politique de plus en plus hostile envers les minorités sexuelles. Suite à la désignation des mouvements LGBT+ comme « terroristes », les persécutions se multiplient, entraînant une surveillance accrue des personnes concernées. Les LGBT+ russes vivent dans la peur constante de la répression, avec des arrestations arbitraires et des violences physiques en hausse. Les nouvelles législations qui criminalisent l'identité et l'orientation sexuelle ne font qu'aggraver un climat déjà délétère.

    Les violences homophobes, souvent passées sous silence, sont en hausse, incitant de nombreux membres de la communauté à fuir le pays.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Laijipa Naulivou, nommée directrice du rugby à la fédération fidjienne (FRU) le 1er février, a été remerciée le 5 février après des déclarations homophobes. Dans une interview au Fiji Sun, elle a déclaré : « je ne cautionne pas l’homosexualité des femmes dans le rugby ».

    Ces propos ont suscité une vive réaction, la FRU affirmant que ses commentaires « ne reflètent pas la position officielle ». L’ancienne internationale, a maintenu ses positions controversées, affirmant : « je me suis toujours prononcée contre cela, et je sais que je suis très impopulaire ». Elle a même suggéré d'écarter les femmes homosexuelles du rugby fidjien, arguant que « si cela affecte l’équipe, alors il faut l’enlever ». Sa vision a été alimentée par des allégations selon lesquelles la présence de joueuses homosexuelles aurait contribué à la mauvaise performance de l'équipe aux Jeux de Paris 2024 comme le rapporte le quotidien La Dépêche. Elle évoque un prétendu « problème gay » dans le rugby féminin, sans fournir de sources vérifiables. On ne pourra pas dire qu’elle n’a pas réussi un essai des plus expéditif ! 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Au cœur des ténèbres. Les Galeries Montparnasse à Paris accueillent jusqu'au 11 mai une exposition itinérante unique en son genre, Serial Killer, qui invite les visiteurs à explorer l’esprit de certains des tueurs en série les plus tristement célèbres de l’histoire. Avec plus de 1 000 artefacts originaux, dont des objets personnels de figures comme Ted Bundy et Jeffrey Dahmer, cette exposition s’annonce comme un voyage fascinant dans les méandres du mal. « Âmes sensibles s’abstenir ! », prévient Art in the City.

    En effet, cette exposition, interdite aux moins de 14 ans, entraine le public dans une réalité glaçante, loin de la fiction. Les visiteurs peuvent s’attendre à découvrir des reconstitutions détaillées de scènes de crime, des dossiers d’enquêtes et des analyses psychologiques et scientifiques. « Tout est mis en œuvre pour décrypter l’énigme insondable du passage à l’acte des tueurs en série », souligne le site. On peut également explorer la psychologie des criminels via des stations de réalité virtuelle, offrant une perspective scientifique sur leur fonctionnement. Sous couvert d’un aspect ludique et avouons-le de voyeurisme de la part de ceux qui s’y rendent, Serial Killer, l’expo sert aussi un but éducatif. Démêler le vrai du faux et en apprendre davantage sur chaque cas. Du traitement des média, à l’opinion publique en passant par les professionnels de ce genre d’affaires comme la police, les avocats et plus intime avec les parcours de ces criminels, se tisse une toile complexe autour de chacun d’entre eux pour comprendre ce qui les a amenés à en arriver à produire de telles atrocités. 

    On se retrouve profiler, enquêteur, famille et victime, on pénètre littéralement dans la tête de ces meurtriers. Serial Killer propose une réflexion sur la fascination morbide que suscitent ces figures emblématiques. Une immersion saisissante et troublante. En franchissant le seuil de cette exposition, oserez-vous plonger dans l’esprit du mal ?

    Infos et billetterie ici.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Après avoir brillé au festival de Cannes puis aux Golden Globes, le film de Jacques Audiard aurait bien pu rafler une mise record aux Oscars avec Emilia Perez, nommé dans pas moins de 13 catégories (meilleur film étranger et meilleure actrice pour Karla Sofia Gascon). Mais le film est terni par la résurgence d'anciens tweets racistes et islamophobes de Gascón. Parmi les messages incriminés, l’actrice avait qualifié l’islam de « foyer d’infection » et critiqué le mouvement Black Lives Matter.

    Face à la polémique, elle a présenté ses excuses, affirmant : « je ne suis pas raciste », tout en supprimant son compte sur X. Toutefois, Netflix a décidé de la retirer de sa campagne promotionnelle, une décision qui souligne la gravité de la situation. Le réalisateur français a lui aussi laché son actrice. En parallèle, Emilia Pérez est accusée au Mexique de réduire la narco-violence à des clichés, et une pétition a été lancée pour dénoncer cette représentation jugée inappropriée.

    Le 2 mars, l’Académie des Oscars devra soit célébrer une œuvre novatrice ou se distancier d’une polémique qui entache son image. 

    Bruno De
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  • Le créateur de mode Simon Porte Jacquemus était invité sur le plateau de C à vous. Il en a profité pour répondre aux attaques sur sa récente paternité. Voici ce qu’il a déclaré : « le post pour annoncer la naissance de mes jumeaux était politique. J’avais envie de montrer ces deux mains, car je suis en couple, marié et papa. Je suis quelqu’un qui réalise ses rêves, et je prendrai toujours la parole contre l’homophobie ». Acte militant, visibilité assumée, le chouchou de la fashion française use de sa notoriété pour revendiquer le droit au bonheur !

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le président nigérian Bola Tinubu a récemment approuvé une directive interdisant l'homosexualité et d'autres comportements jugés contraires à l'éthique au sein des forces armées. Signée le 16 décembre 2024, cette révision des conditions de service précise que le personnel militaire ne doit pas s'engager dans des actes d'homosexualité, de lesbianisme, de bestialité ou de travestissement. Les nouvelles règles interdisent également les piercings, les tatouages ainsi que le comportement désordonné ou l'ivresse, tant en service qu'en dehors. Les officiers ne peuvent pas entretenir de relations amoureuses avec leurs subordonnés et doivent s'acquitter de toutes leurs obligations financières. L'appartenance à des sociétés secrètes ou des partis politiques est prohibée. Un florilège d’interdiction mais le document ne prévoit aucune sanction pour les violations de ces règles, suscitant des interrogations sur leur application. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Dans le cadre d'un partenariat avec Monsieur Ours 2024, SOS Homophobie souhaite recueillir le témoignage de personnes de la communauté LGBTQIA+ ayant subi des discriminations de la part d'autres personnes de la communauté LGBTQIA+. En effet, beaucoup de propos et d'actes discriminants sont reproduits dans notre belle communauté (racisme, classisme, agisme, LGBT+phobies, follophobie, sérophobie,...).

    En visibilisant ces témoignages, l’association souhaite une prise de conscience collective et faire hommage à la diversité de notre communauté.

    Bruno De
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  • Préparez-vous à bouger. Le vendredi 28 février, l’Auditorium de Radio France s’agitera au rythme d’un mariage détonant du classique et de l’électro. Pour cette 4ème édition de la série de concerts « Classique & Mix », l’Orchestre Philharmonique de Radio France et FIP, en partenariat avec Dure Vie, vous vous faire vibrer de la tête aux pieds.

    La première partie de la soirée mettra à l’honneur les Variations Enigma d’Edward Elgar, interprétées par l’Orchestre Philharmonique sous la direction de Daniel Harding.

    En seconde partie, l’artiste Calling Marian, figure montante de l’électro française, réinterprétera cette œuvre emblématique, y insufflant son univers acid, trance et électronique, cet événement unique est une invitation à redécouvrir la musique classique sous un nouveau jour. La magie de la symphonie se mêle à l’énergie électro, créant une expérience musicale inoubliable. Rendez-vous à 20h à l’Auditorium de Radio France pour cette célébration de la créativité musicale.

    Infos et billetterie ici.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Santé publique France, l'agence de santé sous la tutelle du ministère de la Santé et de la Prévention, a annoncé le lancement d'une étude expérimentale nommée ESCAL, visant à évaluer l'efficacité de programmes d'aide à la diminution et à l'arrêt de la consommation de cannabis. Cette initiative répond à un besoin croissant d'accompagnement pour les consommateurs souhaitant modifier leurs habitudes. L'étude est destinée aux adultes majeurs qui consomment du cannabis et qui désirent diminuer ou cesser leur consommation.

    Les participants ne doivent pas être « actuellement » pris en charge par une structure de soin, afin d'assurer une évaluation claire des méthodes proposées. Les personnes éligibles seront sélectionnées par un processus de recrutement rigoureux et se verront attribuer de manière aléatoire l'un des différents programmes d'intervention prévus dans l'étude. Chaque groupe bénéficiera d'une approche distincte, ceci permettant de comparer l'efficacité respective de chacun de ces programmes.

    Les résultats de cette recherche pourraient contribuer à l'élaboration de stratégies d'accompagnement adaptées et efficaces pour ceux qui cherchent à réduire ou à arrêter leur consommation. Pour plus d'informations sur l'étude ESCAL et sur les critères de participation, les intéressés sont encouragés à consulter le site de Santé Publique France.

    Julien Claudé-Pénégry
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