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  • Le service de streaming LGBTQ+ Revry a annoncé le lancement tant attendu de King of Drag, la première émission de télé-réalité entièrement consacrée aux drag kings. Animée par Murray Hill, comédien et pionnier de la scène drag, cette série promet de mettre en lumière une communauté souvent négligée dans le monde du drag.  King of Drag mettra en compétition huit des meilleurs drag kings américains, explorant leurs histoires, motivations et aspirations tout en évitant le format traditionnel des émissions de compétition.

    L'accent sera mis sur la comédie, les performances innovantes et des réflexions sur la masculinité, des thèmes chers à la culture drag. Revry prévoit de diffuser l'émission au printemps prochain.  Dans les pages de Out Magazine, Murray Hill exprime son enthousiasme : « il est temps que les rois prennent le devant de la scène ». Cette initiative marque une étape importante pour la visibilité des drag kings dans le paysage télévisuel. 

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  • Pour ceux.celles qui ne sont pas encore vacciné ou n'ont pas fait leur rappel, Enipse, le Cegidd et le Girofard organisent une campagne de vaccination. Les rendez-vous se font via le QR code, rendez-vous le jeudi 6 février 14h-17h et jeudi 13 mars 14h-17h.

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  • L’agence de presse italienne ANSA a révélé que l'événement LGBT initialement prévu pour le Jubilé de l'Église catholique a été retiré du calendrier officiel.

    Le pèlerinage, qui devait se tenir le 6 septembre 2025, a disparu du site web du Vatican, où figuraient les manifestations liées à l'Année sainte. Organisé par l'association de chrétiens homosexuels « La Tenda di Gionata » (la tente de Jonathan), cet événement avait pour but de rassembler la communauté LGBT au sein des célébrations jubilaires.

    Cependant, les visiteurs du site de l'association constatent désormais qu'un lien menant à la référence de l'événement sur le calendrier du Vatican redirige vers une page vide, laissant planer le doute sur l'avenir de cette initiative. Aucun commentaire n’a été produit par le siège Papal.

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  • Depuis près de trois ans, le collectif @ParisPoseBros, dirigé par le comédien et modèle vivant @michaelmodelparis, bouscule les conventions artistiques à Paris. En réponse à un environnement souvent hétéro-normé, Michael et son ami Alex Almom ont créé un espace sûr pour les duos masculins, offrant des sessions de dessin en atelier d'artiste ou en galerie chaque mois. Le dernier mardi ou vendredi, ils rassemblent une trentaine d'artistes, allant de la Nouvelle-Zélande à Los Angeles.

    Dans un esprit d'inclusivité, le collectif a lancé une formule « drink & draw » au bar queer Le Barlone, un lieu où se côtoient modèles cis, trans et non-binaires. Le succès est tel que cet événement est devenu le rendez-vous incontournable des amateurs de modèle vivant à Paris, avec une entrée libre et une participation minimum de 10€. Pour célébrer son anniversaire, Paris Pose Bros organise une exposition collective au Barlone du 13 février au 9 mars, avec un vernissage le 12 février. Les œuvres d'artistes tels que @desfleursdepeaux, @encoredescorps, @le.vifdusujet et des modèles comme @sebastien_delage, @personne_public ou encore @armando_santos_official y seront présentés, témoignant de l'impact et de la diversité de ces trois années créatives

    13 rue Bergère, 75009 Paris.

    Dessins : Luca Silva @desfleursdepeaux

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  • Depuis leur commercialisation en France fin 2021, Vocabria® et Rekambys®, deux traitements à longue durée d’action à base de cabotégravir et de rilpivirine, transforment la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Ces deux traitements injectables, administrés en association, permettent d’espacer les prises à un intervalle de deux mois tout en maintenant une charge virale indétectable. Initialement, l'Agence nationale de sécurité des produits de santé (ANSM) avait imposé que les trois premières double-injections soient réalisées à l’hôpital, afin d'assurer une surveillance étroite de la tolérance et de l'observance.

    Cependant, en novembre 2024, l'ANSM a décidé de réduire cette exigence d'administration à l’hôpital de la seule première double-injection. Cette décision, fondée sur des retours d'expérience des utilisateurs et des prescripteurs, ainsi que sur des données probantes issues de l’étude européenne « Combine-2 », a pour objectif de rendre le parcours de soins plus accessible et moins contraignant.

    En effet, l’obligation de suivre un schéma d’injections à l'hôpital engendrait des contraintes organisationnelles et des déplacements pénibles pour les patients.

    L’importance de cette modification ne peut être sous-estimée : elle s’inscrit dans une volonté de démocratisation des traitements injectables. En permettant aux patients de recevoir leurs injections en ville après une seule série à l’hôpital, l'ANSM prend en compte non seulement l'efficacité et la tolérance des traitements, mais aussi les préférences des usagers. Le TRT-5 CHV, représentant des usagers, s’est réjoui de cette évolution, qui promet d’améliorer significativement la qualité de vie des personnes concernées.

    Cependant, cette simplification du parcours de soins soulève également des défis. Il est essentiel de renforcer l’offre de soins en ville, notamment en formant des professionnels de santé habilités à administrer ces traitements et en veillant à l'éradication de toute sérophobie potentielle.

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  • Andrzej Stekala, sauteur à ski polonais de 29 ans, a fait son coming out sur Instagram le 1er janvier 2025, marquant un tournant significatif dans sa vie personnelle et professionnelle. Ce geste audacieux intervient quelques semaines après la perte de son compagnon, décédé en novembre.

    Dans son message, il confie avoir vécu dans la peur et le secret pendant des années, craignant que son homosexualité nuise à sa carrière. « Je suis gay », écrit-il, soulignant la douleur de sa révélation après des années d'amour caché. Stekala évoque la relation profonde qu'il a partagée avec son partenaire depuis 2016, affirmant que chaque jour sans lui est un combat. Son annonce est d’autant plus significative dans un pays où les droits LGBT+ sont largement ignorés. Avec deux médailles de bronze à son actif, Andrzej espère désormais vivre librement, sans cacher qui il est.

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  • Un hommage vibrant à la diversité et à l’expression de soi. Du 7 au 27 février 2025, l'ESMOD Paris, première école de mode française, accueille l'exposition  L’Art du drag : trois regards mode , mettant en lumière l'univers flamboyant de trois figures emblématiques du drag : Miss Boo, Kitty Space et drapeau blanc. Anciennes élèves de l'établissement, ces artistes partagent leur parcours et évoquent l'impact positif du drag sur leur vie.

    En tant que créateurs, couturiers et icônes de la scène, ils repoussent les frontières de la mode et interrogent les normes de genre. Miss Boo, célèbre pour ses créations sur mesure, habille les plus grandes drag queens, tandis que drapeau blanc, alias Maxime Arthur, mêle couture et piraterie avec sa marque éponyme. Kitty Space, première drag asiatique de Drag Race France, allie culture française et asiatique dans des tenues glamour et engageantes. L’exposition propose également des rencontres et des œuvres variées : costumes, accessoires et photographies signées Jean Ranobrac, photographe engagé pour la diversité, reconnu dans le monde du Drag qu’il capture derrière son objectif.

    Cette exposition invite les visiteurs à repenser la mode comme un outil de transformation personnelle et sociale, tout en célébrant la richesse de l'identité et de l'expression artistique. Une scénographie ponctuée des tenues emblématiques, d’accessoires extravagants et de photographies captivantes. Trois rencontres, trois visions, trois témoignages émouvants et engageants. 

    ESMOD, par cette initiative, réaffirme son rôle de pionnier dans la formation des talents créatifs, en offrant un espace de liberté et de dialogue autour de la mode.

    ESMOD, 12 rue Catherine de la Rochefoucauld, 75009 Paris.

    Entrée gratuite sur réservation ici.

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  • Dans la continuité  des danses de salon, qui précèdent les soirées clubbing chaque week-end, leTango lance la sociale latin queer, une soirée 100% SBK (salsa-bachata-kizomba). Dimanche 9 février (18h-23h) dans un espace safe, LGBTQI et hétéro friendly tout le monde sera libre de danser dans le rôle de son choix. Pour les néophytes, une initiation à la bachata est prévue de 18h à 19h. 8€

    13 rue au Maire, 75003 Paris.

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  • La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de rendre une décision historique sur la collecte des données personnelles liées à l’identité de genre. Désormais, la mention de civilité binaire (monsieur ou madame) devient facultative, sauf pour les statistiques de parité et le dossier médical.

    Un dispositif de signalement pour non respect de cette règle va aussi être mis en place. Concrètement, cet arrêt applicable dans l’Union, contraint entreprises et administrations des 27 membres à s’adapter, ce qui ne va pas être une mince affaire. Il faudra aussi sûrement compter sur les lenteurs bureaucratiques et les gouvernements peu enclin aux avancées des droits LGBTQIA+, notamment en Hongrie.

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  • L’exposition  Les Flocons de l’été (sur tout ton corps sont tatouées des perles d’or) qui se tient jusqu’au 2 mai à la Galerie du Jour/La Fab. invite à un parcours sans fin, rythmé par une bande son évoquant une juxtaposition poétique entre l’été et l’hiver. Douze artistes émergents, issus de Marseille, Paris et leur périphérie, explorent les réalités des adolescents des années 2000 à 2020, parmi lesquels Lazare Lazarus, Paul Rousteau ou Victor Siret. Leurs œuvres, influencées par le cinéma de Lynch et Van Sant, ou des photos de Larry Clark dépeignent une jeunesse désenchantée, perdue entre écrans et espaces urbains délaissés. Paradoxalement, ces créateurs utilisent des techniques de longue durée comme la tapisserie et la gravure, la peinture ou le dessin au Bic, révélant des univers complexes empreints de mélancolie et de nostalgie. Ils interrogent leur identité à travers des thèmes de solitude et d'espoir, tout en développant une nouvelle vision de la masculinité.

    Leurs créations, d’une beauté sauvage, incarnent une force et une détermination vibrantes. La playlist qui accompagne cette présentation est tout aussi enivrante avec des clins d'œil aux talents d'écriture et d'authenticité d'Etienne Daho, Eddy de Pretto, Florent Marchet ou encore Sébastien Delage. La masculinité y est déconstruite pour y poser de nouveaux horizons. Saisissant et troublant de vérité.

    Infos :  Place Jean-Michel Basquiat - Paris 13ème.

    mercredi-sam. 11h-19h / dim. 14h-19h.

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