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  • Voici une exposition qui va mettre tout le monde d’accord : l’ours en peluche. GI Joe pour les garçons, Barbie pour les filles disent les plus réac’ : le roi incontesté des jouets balaye toutes ces questions de joujoux genrés, puisqu’il est devenu le symbole quasi universel de l’enfance, mais aussi de la tendresse et de la douceur !

    Après une scénographie historique remontant à l’ours des cavernes pour aller jusqu’à l’idole païenne, voire démoniaque, on retrouve une collection de 400 nounours de 1920 à nos jours. Des premiers nounours en laine et en paille jusqu’aux Paddington ou autres Winnie. Ce doudou est même devenu, dans sa version polaire le symbole du changement climatique.

    madparis.fr/Exposition-Mon-ours-en-peluche

    Jusqu’au 22 juin 2025, 107 rue de Rivoli, Paris 1er.

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  • Un tribunal ougandais a accordé 40 000 dollars (38 200 €) à 20 hommes torturés par la police après leur arrestation pour homosexualité présumée en 2020. Cette décision, rendue le 22 novembre, fait suite à des actes de torture subis lors du confinement lié à la COVID-19.

    Les hommes, arrêtés à Nkokonjeru, ont témoigné de violences physiques et psychologiques, allant des coups à des examens anaux forcés, en raison de leur orientation sexuelle. Bien que les autorités aient justifié leur arrestation par des accusations de négligence sanitaire, les relations entre personnes de même sexe demeurent illégales en Ouganda.

    En 2023, le président Yoweri Museveni a même promulgué une loi renforçant la répression, y compris la peine de mort pour « homosexualité aggravée ». Frank Mugisha, directeur de Sexual Minorities Uganda, a salué cette décision comme une avancée pour la communauté LGBTQ+ rapporte le média Washington Blade. 

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  • L’horloger suisse Swatch a remporté un procès contre le gouvernement malaisien concernant la restitution de 172 montres saisies l'année dernière, accusées par les autorités d'incorporer des éléments LGBT. La Haute Cour de Kuala Lumpur a jugé que la saisie était illégale, ordonnant le retour des montres dans les 14 jours et permettant à Swatch de demander une compensation pour tout dommage.

    Le ministre de l’Intérieur, Saifuddin Nasution, a déclaré que le gouvernement examinerait le jugement complet avant de décider d'un éventuel appel. En Malaisie, majoritairement musulmane, les relations entre personnes de même sexe sont criminalisées. Les montres confisquées faisaient partie de la collection Pride, que Swatch défend comme un message de paix et d'amour.

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  • Dans une annonce récente, Anne Souyris, sénatrice de Paris, a exprimé sa joie face à l'intégration des centres de santé sexuelle d'approche communautaire dans le droit commun. Cette décision est perçue comme un tournant majeur pour l'accès aux soins en matière de santé sexuelle, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

    Les centres de santé sexuelle communautaires jouent un rôle fondamental dans la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST), tout en promouvant la santé reproductive. Souyris, ancienne adjointe au Maire de Paris chargée de la santé, a souligné que cette reconnaissance constitue une victoire pour la santé publique, permettant de répondre de manière adaptée aux besoins diversifiés des différentes populations. Ces établissements offrent des services de santé accessibles, sans jugement, dans un cadre inclusif, abordant ainsi des problématiques de précarité et d'exclusion.

    L'intégration de ces centres dans le droit commun témoigne également de l'engagement de l'État à assurer un accès durable à des services de qualité, visant à diminuer le taux de transmission des IST. Cette avancée législative représente un pas significatif dans la politique de santé publique en France, marquant un progrès vers une plus grande justice sociale et une meilleure prise en charge des questions de santé sexuelle. Cela souligne l'importance d'adopter des approches inclusives et adaptées aux besoins spécifiques de chaque individu. Anne Souyris a également appelé à une mobilisation accrue des acteurs de la santé et des collectivités locales. Elle a insisté sur la nécessité d'un soutien financier et politique robuste pour garantir la pérennité de ces structures et sensibiliser davantage le public aux enjeux de la santé sexuelle.

    Le constat est clair : il ne suffit pas de créer ces centres, il est impératif de les soutenir activement et de les faire connaître afin qu'ils puissent pleinement accomplir leur mission.

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  • Chelsea a fermement condamné les insultes homophobes visant Sam Kerr et Kristie Mewis, après leur annonce de grossesse sur Instagram. La capitaine de l'équipe d'Australie, Sam Kerr, et sa compagne, l'internationale américaine Kristie Mewis, ont partagé la nouvelle joyeuse, mais ont été rapidement confrontées à une vague de commentaires haineux en ligne. Le club londonien a réagi en qualifiant ces propos de « inacceptables » et a affirmé qu'il n'y avait pas de place dans la société pour toute forme de discrimination.

    Sonia Bompastor, coach de l'équipe, a également exprimé son indignation face à ces attaques. Chelsea a réaffirmé son soutien indéfectible à ses joueuses et son engagement contre l'homophobie.

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  • Odessa au Texas, a récemment adopté une ordonnance interdisant aux personnes transgenres d'utiliser les toilettes correspondant à leur identité de genre, en élargissant une loi de 1989 qui interdit aux individus d'entrer dans les toilettes du sexe opposé. The Texas Tribune revient sur les faits. Le conseil municipal a voté 5-2 en faveur de cette mesure, se justifiant par des préoccupations de sécurité pour les familles locales. Les défenseurs des droits LGBTQ+ dénoncent cette décision comme une discrimination inutile, soulignant qu'elle aggrave la peur et la division dans la communauté.

    Des voix s'élèvent contre les risques juridiques qu'elle engendre, notamment des poursuites potentielles contre la ville. Les opposants estiment que cette ordonnance incite à la délation et à la stigmatisation des personnes trans, nuisant à la cohésion sociale.

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  • Le petit frère marseillais du festival niçois déploiera ses ailes du 11 au 19 janvier 2025 dans plusieurs cinémas de la ville. Au programme, une sélection éclectique et bien menée de films LGBTQIA+, à laquelle s’ajoute en bouquet final le documentaire une Histoire trans, 60 ans de combats pour exister, en présence de Pascal Petit, son réalisateur mais aussi de la régionale de l’étape, l’artiste Zize Du Panier.

    https://lgbt.zefestival.fr

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  • 768 pages ! Lusted men, publié par les éditions Hoëbeke, se positionne comme une réponse audacieuse à une lacune dans la photographie érotique. Initiée en 2019, l'enquête du collectif Lusted men vise à explorer les représentations érotiques masculines, souvent éclipsées par la glorification de la féminité. À travers un appel à contributions, le collectif exclusivement composé de femmes a rassemblé environ 700 images, allant du nu en studio aux selfies post coïtaux, enrichissant ainsi l'archive contemporaine de l'érotisme chez les hommes.

    Avec des expositions à Arles, Bruxelles, et Nice, et une présence grandissante sur Instagram, le collectif stimule toujours et encore le débat autour de la masculinité. La postface de Maïa Mazaurette, journaliste spécialisée en sexualité, souligne l'importance de diversifier les représentations masculines. Lusted men n'est pas qu'un simple livre photo, c'est un manifeste qui interroge notre perception de la gent masculine et célèbre la diversité des corps. Ce bel ouvrage, unique et original dans son concept, il invite à repenser nos imaginaires et constitue une contribution essentielle à l’évolution des perceptions de l'érotisme masculin. Une enquête visuelle qui porte un regard hautement politique !

    Lusted men, Collectif, Ed. Hoëbeke, 768 pages, 40€.

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  • Préparez-vous au pire ! Trois ans après avoir remporté le Squid Game, Gi-hun, le joueur 456, a renoncé à aller aux États-Unis et revient avec un nouvel objectif. Pour l'atteindre, il replonge dans le mystérieux jeu de survie où il va affronter des situations mortelles auprès de nouveaux participants qui rêvent tous de remporter le prix de 45,6 milliards de wons.

    Le créateur de la série phénomène Squid Game, Hwang Dong-hyuk, annonce un retour très attendu pour une saison 2, disponible sur Netflix le 26 décembre 2024. « Nous sommes dans une ère du "Nous contre eux" » déclare-t-il, soulignant les tensions sociales contemporaines. Contrairement à sa réticence initiale à poursuivre l'histoire, Hwang a décidé d'approfondir les thèmes abordés dans la première saison, en explorant des dynamiques encore plus sombres. Gi-hun, incarné par Lee Jung-jae, fait son retour avec l'intention de démanteler le système du jeu et de protéger les nouveaux participants. La saison promet d'introduire des éléments de solidarité, contrastant avec l'individualisme de la première. « Mon objectif n’est plus seulement de survivre, mais de changer les règles du jeu », précise Gi-hun.

    Avec un casting enrichi de nouveaux visages et des enjeux accrus, cette suite s'annonce haletante, captivant les fans de thrillers et de récits de survie. Hwang Dong-hyuk semble déterminé à faire de Squid Game un miroir des fractures sociales, tout en maintenant un suspense inégalé.

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  • Marc Guéhi, défenseur de Crystal Palace, a suscité la controverse en inscrivant « Jesus loves you » sur son brassard arc-en-ciel, censé soutenir la communauté LGBTQ. Ce geste fait suite à une précédente inscription « I love Jesus », pour laquelle il avait été rappelé à l'ordre, la Fédération anglaise de football interdisant les messages religieux sur le terrain. Son père a pris la défense de son fils dans le Daily Mail, arguant que l'amour de Jésus pour tous ne devrait pas être considéré comme offensant. Il a également critiqué l'imposition des croyances, soulignant le droit à l’opinion de chacun. Par ailleurs, le joueur égyptien Sam Morsy a boycotté la campagne Rainbow Laces, sans sanctions de son club, qui prône le respect des convictions religieuses. 2 poids deux mesures ? 

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