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  • Le bar Les Souffleurs ayant fermé ses portes, il faut noter son remplacement par Les Souffleuses. Changement de logo, un coup de propre sur les murs et on repart pour un tourr avec du bon son électro à la sauce happy. Soutenez ces initiatives humaines en leur rendant visite, dans ce Marais LGBTQ+ qui devient malheureusement peau de chagrin… 18h-2h, tous les jours.

    7 rue de la Verrerie, 75004 Paris.

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  • Alors que le Canada est réputé pour être l’un des pays pionniers au monde en termes de droits LGBT, de diversité et d’inclusivité, il « vit un « changement important » avec un « déclin marqué » du soutien de la population à la communauté LGBT+ » comme le confirme Sanyam Sethi d’Ipsos Canada dans les pages de notre confrère La Presse. En effet, « seuls 49 % des Canadiens appuient le fait que les personnes LGBT+ parlent ouvertement de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre quand ils étaient 61 % en 2021 ».

    Des chiffres qui s’expliquent par une porosité des discours haineux en provenance des Etats-Unis voisins et d’une parole décomplexée tenu par les partis conservateurs sur le web qui tournent en boucle et influencent les masses et certaines provinces comme l’Alberta, le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan qui souhaitent durcir les lois « concernant les jeunes transgenres en interdisant notamment les chirurgies de transition chez les mineurs ». Dans le même temps, les mots s’accompagnent de comportements de plus en plus violents. 

    A l’image du guet-apens dans lequel deux hommes sont tombés début août en Estrie. Ils auraient été agressés à Sherbrooke à la suite d'une rencontre faite sur la plateforme de rencontre Grindr, comme le rapporte Radio-Canada.

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  • On connaissait le Texas conservateur. L’État organise tout pour entraver la vie des personnes trans.

    Il leur est interdit de changer de sexe sur le permis de conduire. Cette politique ciblée empêche les Texans transgenres qui le souhaitent de faire correspondre les informations figurant sur leur permis de conduire à leur identité de genre.

    Avant le changement de politique, les personnes pouvaient effectuer le changement « en apportant une décision de justice originale certifiée ou un certificat de naissance modifié vérifiant le changement », indique le rapport de KUT.

    Jusqu'à très récemment, les habitants des 50 États étaient autorisés à changer le sexe sur leur pièce d'identité délivrée par l'État, même si la procédure variait d'un état à l'autre. 

    Le Texas n'est pas le premier à annoncer ce type de changement de politique, mais il fait partie du petit nombre d'états qui ont supprimé cette possibilité.

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  • La mairie l’a acté : un monument en mémoire des personnes LGBT+ déportées pendant la Seconde Guerre Mondiale va être érigé non loin du Pavillon de l’Arsenal, dans le 4ème arrondissement. Jean-Luc Verna, artiste en charge de sa création souhaite cette œuvre comme une « commémoration aux gens partis mais aussi l’ombre portée par les menaces qui subsistent. Comme on voit partout que l’histoire se répète et qu’aucun droit acquis n’est pérenne, je pense qu’il était bon de ne pas s’adresser uniquement au passé, mais de distiller aussi quelque chose de l’ordre du présent ».

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  • Bastia: Corse : enfin un lieu LGBTQIA+ ?

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    L’association Arcu, jeune mais très active, soutient le projet d’un bar féministe et queer à Bastia. Il est porté par l'association U Soffiu qui souhaite ouvrir un lieu associatif inclusif qui proposera une programmation culturelle et artistique variée avec expositions, soirées musicales, scènes ouvertes, viewing parties, ateliers artistiques, groupes de paroles… Un bon début, l’île de Beauté étant dépourvue de lieu communautaire. Et pourquoi pas rêver à un vrai centre ? A suivre sur l’Instagram de l’association.

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  • Le gouverneur de l'État de Kano, Abba Kabir Yusuf, a ordonné la répression de tous les groupes promouvant les LGBTQ dans l'État. Il a réaffirmé la directive du gouvernement de sévir contre les individus et les groupes qui promeuvent subtilement la cause des LGBTQ dans l'État.

    Il a appelé le public, les médias, les chefs religieux et traditionnels, ainsi que les parties prenantes concernées à se joindre à la lutte contre l'immoralité dans l'État. « Comme vous le savez, 98 % des habitants de Kano sont musulmans, et notre religion s'oppose à cette immoralité, nous ne pouvons donc pas l'accepter », a-t-il ajouté.

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  • L’année dernière, Cineffable, le festival international du cinéma lesbien et féministe qui se tient à Paris, a fêté ses 35 ans. Joli prétexte pour la librairie niçoise Vigna qui propose jusqu’en novembre une exposition intitulée Quand les lesbiennes se font du cinéma.

    Au travers des affiches des différentes éditions, depuis les premiers Ciné-clubs organisés par Saphonie en 1987, jusqu’à l’image de la 36ème édition à venir, la communication du festival est une porte d’entrée sur les cultures lesbiennes et féministes à l’écran.

    Du cinéma expérimental aux films d’animation, en passant par les courts et longs métrages du cinéma d’auteur à la romance, sans oublier les passionnants documentaires. La programmation de ce rendez-vous pour amatrice.eurs d’histoires en tous genres révèle un patrimoine hors du commun, fédérateur et créatif. Il souligne aussi la longévité et la richesse de cette fête du cinéma identitaire.

    Et si après cette visite dans l’histoire de Cineffable vous en voulez encore, n’hésitez pas à aller visiter leur site web qui recèle des trésors.

    Quand les lesbiennes se font du cinéma, exposition à la librairie Vigna, 3 rue Delille 06000 Nice, du mardi au samedi de 14h30 à 19h.

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  • Dans ce bar niçois, en plus de profiter de DJ sets, on peut aussi se cultiver grâce à des expos temporaires. Jusqu’au 7 novembre, la photographe Amandine André expose ses œuvres urbaines, réalisées au gré de ses voyages.

    RamDam, 3 rue Lascaris,  06300 Nice.

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  • Un jour avant la cérémonie de clôture des JO Paralympiques, la bonne nouvelle est venue du sportif - so sexy - Dimitri Pavadé.

    Il a été la cerise sur le gâteau de ces jeux Paralympiques 2024, parfaitement réussis dans l’ensemble, avec leur lot de surprises et de suspens. Lui, c’est l’athlète français Dimitri Pavadé, qui, s’il n’a pas réussi à ramener de médaille dans la catégorie saut en longueur, nous a fait la surprise, via son compte Instagram, de faire son coming-out samedi dernier.

    Un long texte où le sportif, d’origine réunionnaise qu’on avait remarqué pour son sex-appeal et son sourire craquant, s’épanche intimement sur les motivations qui l’animent et sa philosophie de vie.

    "Dans ma vie aussi banale qu’elle a pu être je n’avais jamais eu de projet, d’ambition, d’objectif mais juste me laisser porter par le vent et vivre ma vie à l’instant présent, écrit Dimitri Pavadé, depuis mes débuts dans le monde sportif, je peux dire que certaines choses ont mûri en moi, une pensée ou un rêve de faire partie de l’équipe de France, aujourd’hui je peux dire avec une grande fierté que c’est chose faite. Aujourd’hui j’ai pu trouver ma voie et donner un sens à ce que j’accomplis chaque jour : vouloir être l’icône des personnes en situation de handicap. "Un autre combat m’attends dès à présent et j’attendais ce moment avec impatience. Me voilà aujourd’hui prêt encore une fois à affronter, surmonter et à avancer sans prendre en compte ce que les autres peuvent dire ou penser de moi. Oui je suis PETIT, MÉTIS, UNIJAMBISTE, et pour en remettre une couche, GAY !!!!!! La personne que je suis et comme d’autres, n’ont jamais eu à faire un choix alors arrêtez avec vos discours pitoyables et vos jugements sans raisonnements parce que vous n’allez jamais changer le monde."

    Un coming-out excessivement touchant par lequel l’athlète s’engage à prendre désormais, après celles des personnes porteuses de handicap, la défense des LGBTQ+ et d’aider les sportives et sportifs homosexuel.les à sortir du placard, tout en luttant contre l’homophobie dans le sport. 

    De quoi confirmer que Dimitri Pavadé est vraiment le héros de cette année haut la main.

    (Photo compte Instagram Dimitri Pavadé)

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  • Fatigué de jouer l’espion « survirilisé » depuis 15 ans, l’acteur a fait un virage à 180 degrés avec le film Queer, où il incarne William S. Burroughs, ou plutôt son double littéraire, dans le Mexique des années 50. Ce vieil homo intello, drogué et alcoolisé, entraîne un michetonneur à la recherche d’une plante censée développer la capacité de télépathie.

    Sur le papier, le pictch a de quoi étonner, mais les plus curieux (voyeurs) pourront se délecter de scènes de sexe très hot. Présenté à la Mostra de Venise, on ne sait pas encore si le film sera distribué en France, mais nul doute que les nombreux festivals du film LGBTQIA+ dans l’hexagone remueront ciel et terre pour se procurer une copie. Queer, de Luca Guadagnino.

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