Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Les LGBTQI+ français ne sont pas les seuls à subir des agressions : en juin, pas moins de 5 ont été répertoriées. Le mode opératoire reste « classique », via les applis de rencontre.

    Il convient donc de rappeler quelques règles de bon sens :

    - donner un premier rendez-vous en extérieur,

    - prévenir un proche en amont de la rencontre,

    - dissimuler tous les objets de valeur (ordinateur, téléphone, bijoux) et moyens de paiement chez soi si vous recevez,

    - et surtout, en cas d’agression, ne pas hésiter à porter plainte.

    Bruno De
    Partager:

  • Dans le cadre de l’exposition Paradis naturistes qui se déroule actuel-lement au MUCEM, la villa Noailles vous invite à de nombreux rendez-vous artistiques annexes.  On y retrouve notamment à la Ruche K,  Les cas érotiques en association avec la Galerie Kokanas, au 61 rue Belle de Mai (13003 Marseille), une exposition collective avec la présence de l’artiste Lazarus Lazare. Il nous entraîne à travers ses créations dans les garrigues profondes, où les corps en émois se libèrent pour vivre des histoires d’amours en pleine nature. Laissez-vous porter par ces moments orgasmiques. Une exploration audacieuse et délicate de l’érotisme à nu sans retenue.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Nice : Dolly white

    Une fête réunissant plus de 5000 personnes en plein cœur de Nice : les connaisseurs en ont pris l’habitude chaque été. Cette année, ils se réuniront place du Pin le 14 août à partir de 18h. On prendra bien sûr soin de revêtir son plus bel ensemble blanc, plus ou moins habillé, car toutes les fantaisies seront permises. 

    Bruno De
    Partager:

  • Elle a électrisé le monde entier par son glamour sans pareil. Quel lieu mieux choisi que l’ancienne usine électrique Espaces EDF Bazacle, au cœur de Toulouse, le long des berges de la Garonne pour une exposition intitulée Marilyn Monroe, le Secret de l’Amérique ?

    De l’icône du cinéma américain à l’intimité de Norma Jeane Mortenson, on parcourt sa vie, sa carrière et ce qu’elle a laissé au gré d’une exaltante déambulation constituée de plus de 240 photos, d’anecdotes rares et d’effets personnels qui vous présenteront une Marilyn Monroe comme vous ne l’avez jamais vue. Bien plus qu’une énième sélection de photos vues et revues, se dévoile derrière l’image qu’Hollywood a figé de Marilyn, une femme passionnée, engagée, forte, authentique, cultivée et réser-vée. Avant-gardiste féministe lanceuse d’alertes avant l’heure, cet hommage artistique foisonnant vous livrera un autre visage de la légende qui s’est construit autour d’elle, celui d’une pionnière engagée qui tient tête aux plus grands d’Hollywood. Peu de gens connaissent réellement celle qui joue dans Sept ans de réflexion ou Certains l’aiment chaud… 

    De son enfance à sa disparition soudaine à 36 ans, Marilyn laisse un héritage bien plus conséquent qu'il n’y paraît. Un portrait renversant.

    Infos ici.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Le 30 juin, Brenda Biya, fille du président du Cameroun, a publié sur Instagram une photo d’elle en train d’embrasser une autre fille, la mannequin brésilienne Layyons Valença. Un coming out visuel dans un pays qui pénalise l’homosexualité comme un délit de droit commun. En guise de légende, la jeune rappeuse de 26 ans aussi connu sous son nom de scène King Nasty déclare : « je suis folle de toi, et je veux que tout le monde le sache ». Le cliché a bien évidemment provoqué une polémique au sein du pays alors que de nombreuses personnalités se sont empressées de la remercier pour un tel courage et de la féliciter en espérant que cet acte puisse faire bouger les lignes dans le pays dirigé depuis quatre décennies par Paul Biya, son père. 

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Il y a 15 ans disparaissait Alain Bashung. Son style, ses textes, son grain de voix, ont à jamais marqué des générations. C’est notamment le cas de Sébastien Vion, artiste protéiforme qui se mue en Corrine et vous attire dans son monde déjanté, électrisant et vibrant pour ne plus jamais vous lâcher. Après avoir pris forme sur les planches de chez Madame Arthur, Madame Ose Bashung qui rend un hommage à l’un des plus grands monstres de la chanson française comme seul cette troupe peut le faire, Alain Bashung, s’empare du Théâtre du Rond-Point du 12 au 28 décembre. A ses côtés, ceux qui font partie de l’aventure depuis le début. Brenda Mour et Patachtouille, virtuoses vocales perruquées, redonnent vie aux plus grands titres du chanteur de rock.

    Au piano, Charlie Voodoo fait virevolter les mélodies de ce tour de chant unique. Invités du show le guitariste Christophe Rodomisto et le Quatuor du Rainbow Symphonique Orchestra qui vous entraîneront dans une chevauchée musicale de Osez Joséphine à La nuit je mens en passant par Bijou, Bijou, Ma petite entreprise ou encore Madame Rêve. Pendant une heure et quart, Madame Ose Bashung nous propulse dans un show troublant tant par la magie qui opère que par cette impression bizarre que Bashung est là, derrière le micro. Troublant, passionné et généreux, un délice.

    Madame Ose Bashungdu 12 au 28 décembre 2024, Salle Renaud-Barrault, Théâtre du Rond-Point Paris.

    Infos/réservations ici.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Roger Goodell, le titan de la Ligue nationale de football (NFL) a récemment parlé à Outsports de certaines des mesures essentielles qu'il a prises en tant que commissaire pour inclure la communauté homosexuelle dans le sport le plus populaire d'Amérique. Si le coming out de Carl Nassib l'a poussé vers certains développements, Goodell a déclaré qu'il a toujours été ouvert à l'évolution du jeu. « L'une des tâches les plus importantes qui m'incombent en tant que commissaire est d'écouter » a-t-il déclaré. Le commissaire est fier des progrès réalisés par la ligue au fil des ans, notamment de son partenariat avec le Trevor Project, qui, selon lui, « renforce la sensibilisation à cette organisation qui sauve des vies ». M. Goodell a également évoqué les événements « puissants » organisés par la NFL en collaboration avec la GLAAD, notamment la promotion des groupes LGBTQ+ pendant le Super Bowl.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Après un défilé si triste en 2023, la Marche des fiertés a renoué cette année avec son côté festif. C’était encore un peu timide pour créer de belles ambiances festives au-delà des 10 premiers mètres derrière chaque char car les sonos étaient souvent trop faibles du fait de leur petitesse.

    Bon, dans l’ensemble, on est sur la bonne voie. Encore un petit effort sur le volume sonore, une taxe carbone pour les chars non-électriques, une autre taxe pour les entreprises LGBTQ+ qui voudraient défiler et qui seraient si fières de contribuer au succès de la marche et des actions écolo de l’Inter-LGBT avec cette taxe, on n’enlève rien du caractère politique et militant de la marche, on ajoute un soupçon de fête, et on y sera. En tous cas, bravo, malgré cela, c’était une belle marche. 

    Franck Desbordes
    Partager:

  • On se souvient d’un 22 novembre 1963. De ces quelques images glaçantes et du regard perdu de la Première Dame que fut Jacqueline Kennedy lors des tirs qui emportèrent son mari, le 35e Président des Etats-Unis d’Amérique JFK lors d’un voyage à Dallas. Le mythe naissait. Mais qui était-elle vraiment côté public et privé ? Pour le découvrir, une exposition magistrale à l’Espace Hôtel de Lagoy à Saint Rémy de Provence vous invite à rendre hommage à cette femme d’exception, à l’occasion du 30e anniversaire de sa disparition. Celle qui a marqué des générations entières par sa prestance, son élégance, ses activités philanthropiques et son goût prononcé pour l’art se voit aujourd’hui honorée à travers Jacqueline Kennedy : parlez-moi d’amour. Une mise en scène immersive sous forme d’autobiographie de Jacqueline Kennedy Onassis à travers le temps.

    Plus de 220 photos retracent les grands moments de sa vie, de l’image léchée que nous en avons à son intimité avec John Fitzgerald Kennedy.

    Grace à la reconstitution la plus fidèle du bureau ovale à la Maison Blanche tel qu’il était sous le mandat de son défunt époux à la cabine présidentielle dans l’avion Air Force One, vous pénétrez dans les coulisses d’une vie à la fois politique et privée. Sans compter l’impact de la Première Dame dans le monde de la culture et les arts américains. Vous pourrez notamment revivre les concertos de l’époque qui sont interprétés dans la cour en plein air de l’Hôtel de Lagoy. Et si vous souhaitez prolonger cette balade dans l’univers de Jackie Kennedy, pourquoi pas participer sur réservation à un dîner de Gala des plus prestigieux, le 10 août à Tête d’Ail pour mettre une touche d’exceptionnel à cette visite sur les traces de l’une des icônes du XXe siècle.

    Infos ici.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Le théâtre du Rond-Point débute sa saison 2024/25 avec l’artiste argentine Marina Otero. Autant dire que la salle Renaud-Barrault va vibrer avec cette chorégraphe, danseuse et performeuse, icône de la scène alternative qui vient y présenter un portrait en trois volets aux noms explicites tout comme les thématiques qu’ils abordent.

    Tout commence avec Fuck Me, qui convoque cinq « sex-symbols » masculins, puis vient Love Me, dans lequel elle se livre à un solo sans artifice et sans filet pour finir avec Kill Me, dans lequel elle aborde sa crise de la quarantaine et la folie amoureuse. Du 22 au 29 septembre, la dramaturge déshabille au sens littéral comme figuré sa vie et sa troupe. A travers une succession de tableaux, la nudité sert de prétexte à explorer des interstices de cette trilogie scénique autofictionnelle intitulée Recordar para vivir (Se rappeler pour vivre). 

    Irrévérencieusement jouissif

    Basée sur la construction d’une œuvre sans fin sur sa propre vie, ces œuvres sont des témoins des différentes phases de son existence. Avec Fuck Me, Marina assise sur le rebord de la scène raconte l’histoire de son pays, l’Argentine, de la dictature à aujourd’hui. Là, cinq hommes uniquement vêtus de bottes et de grenouillères évoluent dans des déambulations rythmées pour s’adonner à un érotisme de cuir et de latex pittoresque, burlesque à souhait et étincelant. Un rendez-vous fascinant, sans tabou qui ose tout et laisse simplement bouche-bée d’étonnement.

    Love Me est une autre histoire. Changement radical de paradigme. Marina est seule, elle vit l’instant. Sur scène, elle se confie directement aux spectateurs. Le corps est au centre des préoccupations, toujours, encore, inlassablement. Ses angoisses, ses préoccupations, sa violence, elle l’exploite, le force, le contraint, le libère, l’absout. Danser pour exister, danser pour se décharger, pour rompre avec la lourdeur du monde et ces incidences.

    Kill Me, là où tout est né. La prise de conscience de la quarantaine, l’urgence de vivre, de ne rien rater, de profiter. Un déclic qui a provoqué la nécessité de tout filmer pour se livrer à cœur ouvert 24h sur 24. Jusqu’à la chute. Celle qui annonce un changement : un diagnostic psychiatrique est posé. C’est un tourbillon de folie douce qui se met en place. Avec 5 danseurs atteint de troubles mentaux et d’un acteur, elle sonde la passion amoureuse jusqu’à son paroxysme. Impulsive, tendre, rageuse et éclectique, Marina Otero va vous faire voyager dans sa tête, dans ses mondes, dans cette expression théâtrale où tout est possible, comme tout ce qui se passe au sein du théâtre du Rond-Point.

    Fuck Me du 18-22 septembre 2024,

    Love Me le 24 septembre,

    Kill Me du 25 au 29 septembre, Salle Renaud-Barrault, Théâtre du Rond-Point.

    Infos et résa ici.

    Crédit photos : Ale Carmona, Maca de Noia, Matias Kedak

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager: