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  • Les beaux jours reviennent, les beaux couchers de soleil en bord de Seine aussi. Un apéro avec du bon son sur les berges à Châtelet, ça vous tente ? Alors filez à la VendrediX sur Seine. Bien sûr, ce sera chaque vendredi à partir du 3 mai, même pendant les JO ! Infos ici

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  • Lille : 1er festival LGBTQIA+ : Teapot & Donut

    lesbiennes, gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer

    Campinkcosmos et Bazaar St-So s’associent pour vous présenter le Teapot & Donut Festival, un événement unique qui célèbre la culture drag et artistique avec une programmation riche et variée. Le festival se tiendra sur deux jours, du vendredi 24 mai de 16h à 1h, au samedi 25 mai de 12h à 2h, à Lille.


    Jour 1 - Ouverture spectaculaire : le festival s’ouvrira le 24 mai avec un événement jamais vu en France – les Drag Olympics d’Amsterdam. Ce spectacle mettra en scène plus de 16 drag queens d’Amsterdam et de Lille, promettant une compétition haute en couleur et en émotions.
    Jour 2 - Clôture cultissime : le clou du spectacle aura lieu le 25 mai à 23h avec la projection du mythique Rocky Horror Picture Show. La soirée sera animée par des performances live et la participation du public, recréant l’ambiance unique de ce film culte dans une tradition festive et interactive.
    Participants de marque : le festival accueillera des personnalités telles que Eustache McQueer d’Amsterdam, Apollo Drama et DJ Blondin Bertrand de Lille, ainsi que de nombreux autres artistes et DJs, dont DJ Gonthier de Paris.
    Marché artistique et plus : pendant les deux jours, le festival proposera également un marché d’artistes et de tatoueurs, enrichissant l’expérience avec des créations originales et des performances artistiques variées.
    Infos et tickets : Pour plus d’informations sur le programme complet et pour acheter vos tickets, visitez le site Bazaar St-So Actualités & Événements.
    Gardez un œil sur les pages Instagram et Facebook de Campinkcosmos & Teapot & Donut pour les mises à jour et autres annonces liées à cet événement spectaculaire.

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  • S’il y avait un seul jour dans l’année pour aller dans ce lieu hors du commun, c’est bien le jour de son 7ème anniversaire. Cette année, ce sera le dimanche 4 mai. A partir de 12h, un open air est prévu sur les rails de la petite ceinture, avec DJs et performances circasiennes. Puis dès 23h, on passe dans la gare pour finir avec du bon son jusque’à 5h. 128 avenue de Saint Ouen, 75018 Paris.
    Infos & résas ici

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  • Alors que Salomé Zourabichvili, la présidente géorgienne avait exprimé son désaccord sur une loi controversée qui vise à restreindre les droits des personnes LGBT+ en refusant de la signer, le président du parlement en a décidé autrement. Pour ce pays qui emboite le pas à la Russie en adoptant des lois LGBTophobes toujours plus drastiques pour soi-disant renforcer les « valeurs familiales », cette nouvelle décision complique encore un peu plus son entrée dans l’Union européenne. En effet, le texte promulgué un large champ de liberté puisqu’il interdit le drapeau LGBT+ en public, les prides, le fait d’évoquer l’existence des LGBTQ+ dans les livres et les films et les transitions médicales.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Il n'y a pas que Stonewall dans la vie. A travers l'expo Queer California, qui se tient au 109 jusqu'au 29 avril, le festival In&Out rend hommage à la Californie et à celles et ceux qui ont marqué l'histoire LGBT+ des années 40 à nos jours. Une expo aussi artistique qu'éducative à ne pas manquer. 

    Montrer ce que la Californie a apporté à l'histoire LGBT+. C'est l'ambition de l'exposition Queer California, au 109 à Nice, dans le cadre du festival In&Out. Une expo tout aussi artistique qu'éducative, qui propose photos, films, conférences ou ateliers. Côtés photos, le clou du spectacle ce sont les incroyables photos des Soeurs de la perpétuelle indulgence de Jean-Baptiste Carhaix. Le photographe français, mort en 2023, a réalisé entre 1981 et 1983 une série de clichés des miltant.es de ce mouvement né à San Francisco en 1979. Les amis du patchwork des noms ont également prêté plusieurs de leurs patchworks. Ce projet qui rend victime aux morts du sida a été fondé notamment par le militant californien Cleve Jones, ancien assistant d'Harvey Milk. 

    Sur tout le parcours de l'exposition une série de panneaux expliquent tout ce que le mouvement LGBT+ doit aux californiens. D'Harry Hay, fondateur de la première association gay américaine, la Mattachine Society à Armistead Maupin, l'écrivain des Chroniques de San Francisco, en passant par Gilbert Baker, créateur du Rainbow Flag et beaucoup d'autres. Pour en savoir plus sur l'histoire du mouvement en Californie, vous pourrez assister dimanche à la conférence de Guillaume Marche, professeur de civilisation des États-Unis à l’Université Paris-Est Créteil. 

    Enfin, In&Out oblige, il y est forcément question de cinéma. Après la projection du documentaire consacré aux Cockettes le soir du vernissage, ne ratez pas les autres documentaires The Times of Harvey Milk, consacré à l'homme politique gay, assassiné en 1978, Screaming Queens (photo) de Susan Stryker, qui revient sur l'émeute de la Compton Cafeteria ou les films Kaboom, de Gregg Araki, Tangerine de Sean Baker ou encore Howl de Rob Epstein et Jeffrey Friedman.  Ce vendredi, le journaliste Didier Roth-Bettoni, auteur du livre L'homosexualité au cinéma, propose également une écoute publique de son documentaire sonore consacré à deux figures du cinéma queer expérimental, l'américaine Barbara Hammer et le britannique Derek Jarman. 

    Queer California, du 23 au 28 avril au 109, 89, route de Turin.

     

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  • Pour faire face à l’interdiction de vente de livres LGBTQIA+ dans certains états américains, la plus célèbre drag queen du monde a fondé un marché de livres en ligne dédié aux livres communautaires (https://allstora.com/). De plus, iel soutient l’association Rainbow Book Bus, qui diffuse des ouvrages, dont certains interdits à la vente. Ou quand le drag devient militant… 

    Bruno De
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  • Pour ceux qui n’ont pas pu voirJuliette en concert à la Cigale (complet en 2023), elle revient pour deux dates au Trianon, le 27 et 28 avril. Légères et néanmoins empruntes de gravité, ses chansons racontent des histoires d’escaliers, de poivrons, de perruques, de 2CV, de housses et de couettes et autres épisodes ironiques, nostalgiques ou douloureux. « Lorsqu’il ne peut plus regarder dehors, l’œil se pose sur les objets du quotidien, les traces du passé, les souvenirs hétéroclites de nos vies rêvées et chantées, et pourra conter de toutes nouvelles histoires… ».

    Chansons de là où l’œil se pose, réservation : www.letrianon.fr, 80 boulevard de Rochechouart, 75018 Paris.

    Bruno De
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  • La chaîne Histoire diffuse le 17 mai prochain «  une Histoire trans: 60 ans de combat pour exister », réalisé par Pascal Petit. Un documentaire à destination du grand public, mais utile pour toutes et tous, sur un sujet trop rarement traité.

    Si l’histoire de la communauté trans est quelque fois racontée dans le cadre global d’une histoire des communautés LGBT, elle fait rarement l’objet d’un livre ou d’un documentaire à part entière. Une histoire trans, de Pascal Petit (également réalisateur du documentaire Sida : des années sombres aux premières victoires, 2023), diffusé le 17 mai sur la chaîne Histoire, vient combler ce manque. 

    Le documentaire fait la part belle aux témoignages des personnes concernées. Outre quelques simples témoins, dont l’icône Marie-Pierre Pruvot, alias Bambi, on peut citer des militant.es comme Tom Reucher ou Giovanna Rincon, des universitaires trans comme Karine Espineira ou Emmanuel Beaubatie, ou encore Marie Cau, première femme trans élue maire en France et Olivia Chaumont première femme à appartenir à une loge du Grand Orient de France après sa transition. Quelques personnalités non-trans comme l’animatrice Mireille Dumas, le sociologue Arnaud Alessandrin ou l’ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot interviennent également. 

    L’ensemble dessine une histoire des personnes trans et de leurs combats pour la reconnaissance et des droits ces 60 dernières années. Une histoire qui commence par un ressenti intime: celui de ne pas être en adéquation avec le genre qui vous a été attribué à la naissance. Et qui se poursuit avec une lutte incessante pour se faire respecter, pour pouvoir changer son état civil, pour être heureux.se tout simplement. Même si les personnes trans ont toujours existé, comme le rappelle le documentaire, l’histoire trans commence véritablement grâce aux progrès de la médecine et de l’endocrinologie, avec la peintre danoise Lili Elbe (dont la vie est retracée dans le film Danish Girl) et surtout deux femmes plus médiatisées : l’américaine Christine Jorgensen et la française Jacqueline Charlotte Dufresnoy, plus connue sous le pseudonyme de Coccinelle, dont les transitions font la Une des journaux dans les années 50. 

    Une histoire trans montre également quelques archives, tantôt lumineuses, avec les images de Coccinelle et Bambi (voir aussi l’excellent documentaire que Sébastien Lifshitz a consacré à cette dernière), tantôt bouleversantes comme le témoignage de Simone, femme trans travailleuse du sexe, dans une émission de Mireille Dumas en 1992 : « la société n’est déjà pas faite pour l’être humain soit disant « normal », affirme-t-elle. Tellement de « normaux » s’y sentent mal, comment pouvez-vous penser que pour nous on ait préparé quelque chose ? Rien. Nous sommes considéré.es moins que des chiens ». 

    Retracer l’histoire trans, c’est surtout rappeler, comme le fait Giovanna Rincon, directrice de l’association Acceptess T, que la lutte est loin d’être terminée. A l’heure où le Parlement examine une loi pour la réparation de la répression des homosexuels, la militante appelle à une réparation de la répression à l’égard des personnes trans. Une telle mesure commencerait par le fait d’accéder à une revendication élémentaire: celle de pouvoir changer d’état civil librement, sans devoir passer devant un juge, comme en Argentine. L’histoire trans est encore loin d’être terminée.

    Xavier Héraud
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  • L’association sportive GLS organise son tournoi multisport du 26 au 28 avril. Le TIGRE a pour mission d’encourager la pratique respectueuse du sport en compétition. Il est ouvert à tou·te·s : femmes, hommes, trans, binaires et non binaires, lesbiennes, gays, bi·e·s, hétéros, jeunes, senior·e·s, etc. Cette année, 6 sports sur 3 jours et des moment de convivialité, parce que le sport est aussi une fête. Infos : www.glsrennes.net

    Bruno De
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  • 2 hommes ont été découverts morts dans leur appartement. Leur décès remontait à plusieurs jours. L’autopsie a conclu à une consommation excessive de GHB et de 3 MMC. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas eu d’intervention d’une ou plusieurs tierces personnes. En outre, 2 autres hommes ont fait de graves malaises, toujours à Bordeaux, quelques jours avant. Sans porter de jugement, nous ne saurions jamais trop conseiller de se rapprocher d’associations telles que Aides ou Enipse afin de connaître le « bon » usage, mais surtout comment se faire aider en cas d’addiction.

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