Quand Maïa Mazaurette, féline en cuir rouge et talons hauts, déboule au Stade Pershing du Bois de Vincennes avec le photographe Marc Martin, on s’imagine bien que ce n’est pas pour transpirer sur le terrain. D’emblée, ils filent dans les douches rejoindre Jérémy Clamy-Edroux et la joyeuse équipe de rugbymen des Coqs Festifs. Le club sportif s’apprête à fêter ses 20 ans. Il faut marquer le coup ! Evidemment, dans les vestiaires, tout ne se déroule pas comme prévu. Une série inédite de Marc Martin en témoigne !
Les Coqs Festifs ont du bol. Depuis quelques années Alban, le président du club LGBT+ friendly de Paris, avait un désir : ériger Maïa Mazaurette en marraine et faire enfiler les fameuses chaussettes à l’artiste peintre, chroniqueuse star de Quotidien, et alliée inébranlable de la communauté.
Quand Strobo dédie sa une à la jolie rousse l’an passé, Maïa livre un de ses fantasmes dans l’interview : les rugbymen ! Depuis, Alban n’en démord pas : Maïa sinon rien ! Photographiée par Marc Martin, soyons fous.
Par chance, un samedi du mois d’octobre, le photographe résidant à Berlin est à Paris pour préparer sa prochaine expo à la Galerie Obsession. Et Maïa qui vient de sortir son livre d’art Maison Close, fait une pause dans son marathon des librairies. Les deux complices étaient donc libres ce jour-là. Strobo n’avait plus qu’à faire le lien pour que le rêve d’Alban devienne réalité. Persuader Marc Martin en lui évoquant le carrelage et les douches collectives à l’ancienne du gymnase Pershing. Titiller Maïa en lui soufflant à l’oreille qu’une bande de rugbymen serait de la partie ! Et hop, le tour était joué. Pour la bonne cause et pour le sport.
Résultat ? Une après-midi torride sous la douche avec un invité surprise : la star du ballon ovale Jérémy Clamy-Edroux, venu prêter main forte au casting. Dans l’ambiance chaude et dans l’action, ils en auraient presque oublié de vanter les chaussettes designées cette année par Maïa. Alban veillait au grain pour remettre un peu de discipline. En vain. Maïa Mazaurette, dans des circonstances tenues secrètes, est ressortie trempée de cette prise de vue qui restera gravée dans les annales du Stade Perching !
Mais chut ! Les photos de Marc Martin parlent d’elles-mêmes.
