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Au 22 rue Malher, en plein cœur du Marais à Paris vient d’ouvrir un lieu unique en son genre, La Bulle. Au sein de la communauté LGBTQI+, les personnes exilé·e·s, racisé·e·s, trans, précarisées, séropo sont souvent invisibilisées. L’entraide et le soutien de ses personnes fragilisées est primordial. Voilà pourquoi, cette adresse inter associative qui regroupe 7 structures aux profils différents et aux actions ciblées se sont réunies dans cette enceinte destinée à un public intersectionnel. A question spécifique, réponse précise pour toustes. La bulle, véritable maison des solidarités, met au placard les maux, les expriment et accompagnent celleux qui en sont victimes pour leur offrir un espace de convivialité, d’écoute, de prise en charge.

Pour plus d’infos sur le lieu et les actions menées par les assos : La Bulle.
5 mois après le suicide de Lucas, victime de harcèlement homophobe, le ministre a lancé la campagne « ici on peut être soi », à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT). Cette campagne, menée dans les collèges et les lycées de France, s'adresse aux élèves LGBT+ et à tous ceux qui pourraient être empêchés de vivre pleinement leur identité. Les affiches ont été conçues comme « des outils de sensibilisation, mais aussi des supports pédagogiques pour aborder les questions relatives aux discriminations et aux stéréotypes fondés sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, inscrites notamment dans les programmes de l'enseignement moral et civique », indique le communiqué. 

Un peu partout au Canada entre 1968 et 2004, il y aurait eu selon le gouvernement fédéral environ une quarantaine de descentes policières dans des saunas et dans des boîtes de nuit LGBTQIAP+. La liste des « condamnations constituant des injustices historiques » est aujourd’hui élargie pour inclure une série de chefs d’accusation remontant jusqu’à 1892 et visant surtout la communauté LGBTQ et les femmes. Ces infractions n’étant plus inscrites dans ce code criminel, les personnes dites coupables de l’époque peuvent désormais demander que toute mention soit effacée de leur casier judiciaire.
Deux comptes Twitter qui portent fièrement le même nom, Claire Underwood comme deux versants d’une même pièce. Une identité d’emprunt à l’héroïne de la série House of Cards qui annonce la couleur. Derrière les tweets et retweets, tout ce qui touche aux LGBTQIA+ est épluché, commenté. On ne sait que très peu de choses à propos de la personne à qui appartient ces profils. Tout ce que nous savons c’est que « Claire n’est pas une fille, mais peu de gens ont de doutes là-dessus », expliquait l’animateur du ParisPasRose, dans la rubrique CheckNews du quotidien Libération en 2019. Créé en 2013, il est vite devenu la coqueluche de Twitter, référence sur l’actualité communautaire. Il épingle toutes les sorties de routes qui vrillent vers l’obscurantisme porté par certains esprits étriqués et arriérés tout en félicitant les avancées sociales, la défense des droits et les prise de position franches. Il invective tout celles et ceux qui ne voit pas la vie en rose pour faire bouger les lignes. Son second compte plus récent présente « le côté obscur de la force ». Autant dire qu’il vogue sur les mêmes eaux partisanes mais sur un éventail de sujets plus varié.