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  • Ils s’appellent John Whaite et Johannes Radebe. A l’instar de la version française, où Bilal Hassani (notre chouchou) a brillé de mille feux, les deux garçons sont arrivés à la deuxième place lors de la finale diffusée en décembre 2021 sur la BBC. Dans Stricly Come Dancing (le nom du programme outre-Manche), les deux garçons ont réalisé le meilleur score total de toute la saison et ont obtenu le plus de 10/10. Ouvertement gay, John a déjà gagné la finale du concours de pâtissiers The Great British Bake Off en 2012. Il n’imaginait pas a priori qu’il pourrait performer avec un partenaire masculin, qui-plus-est gay : « je pensais vraiment que je devais danser avec un partenaire hétéro, pour tempérer un peu et rendre la chose plus digeste ». Mais mis à part quelques messages, « la haine s’est évaporée dans un vague de bienveillance et de soutien ».

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  • Le mouvement Rave

    musique

    Amis raveurs et amateurs de free parties, ne rater pas l’expo évènement Rave On qui s’installe au Point-Ephémère du 19 au 30 janvier. Grace à la contribution et la présentation du travail de 3 photographes de renoms, Olivier Degorce, Meyer et Cha Gonzales, témoins privilégiés, scrutateurs aiguisés et acteurs volontaires de ces soirées électro en France, sont retracés les origines et l’héritage culturel de cette contre-culture musicale et sociétale. Cette exposition est le fruit d’un projet construit par trois étudiants à la Sorbonne Nouvelle  ayant pour objectif de « conjuguer différents regards sur l’univers de la rave afin de rassembler les générations qui s’y sont impliquées ». Autour des clichés photographiques, ces sont des bandes sons originales qui ont été concocté spécialement pour ce rendez-vous, le tout parsemé de rencontres et d’échanges autour du mouvement rave. Derrière cette mise en lumière, le collectif veut déconstruire le discours alarmiste et les faux-semblants qui attisent l’imaginaire populaire autour des raves et surtout montrer que ces fêtes sont la quintessence de la liberté et du droit à faire la fête. Un cri dans la noirceur actuelle qui touche les teufeurs, privés de tout par la crise sanitaire.
    Infos sur l’event Facebook.

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  • Et pof, la revoilà ! Loin de nous resservir seulement du réchauffé, la reine du one woman show reprend ses sketches cultes (écrits avec Pierre Palmade) en les modernisant et les agrémentant. Par exemple : Patricia, après s’être mariée avec un noir, épouse une femme… La revoir sur scène est toujours un enchantement. Elle pétille, comme si un verrou mental avait sauté. Encore qu’on n’y va pas pour une psychanalyse! Une mini-tournée parisienne passe par l’Olympia, le théâtre des Champs-Elysées et la salle Pleyel, parmi d’autres dates dans de grandes salles de province.

    Réservations ici.

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  • Greg et Elliot, couple gay/non binaire de la série Ici tout commence (TF1) a remporté ce prix aux Soap Awards France, qui récompensent les séries et feuilletons diffusés en France depuis 2016. Une victoire qui apparait comme un étendard pour les acteurs Mikaël Mittelstadt et Nicolas Anselmo, quand on connait la frilosité des grandes chaînes TV aux heures de grande écoute. A quand un couple LGBTQIA+ dans Scènes de ménage sur M6 ? La frilosité et la force d’inertie des décideurs du petit écran mériterait d’être mises plus à mal : osez !

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  • Le succès de la nageuse universitaire américaine Lia Thomas dans les piscines de l'Ivy League relance outre-Atlantique le débat sur la place des femmes trans dans les compétitions sportives. Ce championnat autorise les étudiantes trans à participer aux compétitions sportives féminines, dès lors qu'elles ont suivi un traitement de suppression de testostérone pendant au moins un an. Les victoires successives de la nageuse ont pourtant entraîné une vague de critiques. Les parents de sportives concourant aux côtés de Lia exigent qu’elle soit exclue des futurs événements féminins, qualifiant les règles actuelles de « menace directe pour les athlètes féminines dans tous les sports ».

    De son côté, le Comité international olympique a publié en novembre dernier un nouveau « cadre sur l’équité, l’inclusion et la non-discrimination sur la base de l’identité sexuelle et de l’intersexuation ». Bien qu'il ne fixe pas de règles sur l'inclusion des personnes trans dans le sport, il fournit 10 principes afin de guider les fédérations sportives dans la rédaction de règles. Ces principes seront appliqués dès les JO d'hiver de 2022 à Pékin.

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  • Le pays d’Amérique latine rejoint la trentaine de pays dans le monde qui l’ont légalisé. Depuis 2017, le projet a été régulièrement retoqué par le Parlement. 80% des députés ont voté pour en décembre. Le Chili rejoint le Costa Rica, l'Equateur, la Colombie, le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine et 14 des 32 États mexicains, qui ont légiféré en faveur de cette forme d'union pour les personnes de même sexe. On peut par ailleurs espérer d’autres avancées pour les LGBTQIA+, puisque la gauche vient de gagner les élections présidentielles, en la personne de Gabriel Boric, 35 ans.

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  • La DJ parisienne, qui milite contre la grossophobie et pour les droits des minorités, s’est vue remettre le prix lors du 4ème gala des Out d’or, organisé par l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes.

    À 40 ans, l’artiste, qui se décrit comme « une meuf grosse et gouine », rappelle qu'il a été difficile de grandir sans modèle de représentation à qui s'identifier.

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  • A fleur de mots

    Saluons l’arrivée de la jeune maison d’édition lilloise La Trémie. Lancée en septembre, elle a déjà publié quatre ouvrages et ne compte pas s’arrêter là. Sa force réside dans le fait d’explorer nos cultures. Vous ne trouverez donc que des textes qui nous parlent, écrits par des personnes LGBTQIA+ et défendus par une équipe engagée et militante.  Les créations des auteurs et autrices signées chez La Trémie sont multiples comme l’est notre communauté. Ne voulant pas se restreindre à un seul genre littéraire en particulier, ni une orientation sexuelle et encore moins un genre spécifique, elle sera le reflet de la variété des textes qu’elle sélectionnera. De l’autofiction à l’autobiographie, d’essais aux reportages, de l’humour à l’amour et allant jusqu’à l’érotisme, La Trémie ose. Adepte du format papier, elle ne se limitera pas en matière de création et s’aventurera là où l’édition se contraint par convenance. Audacieuse, elle ne craint pas de prendre des risques en vue d’inviter chaque lecteur, chaque lectrice à se confronter à des sujets sensibles voire délicats. Animés par l’envie d’être le reflet de nos vies, ces ouvrages sont autant d’invitation à nous faire réfléchir, à nous interroger.

    Plus d'infos ici

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  • Besoin d’une bonne dose de fou-rire pour décompresser, Les Fous alliés est le spectacle qu’il vous faut en cette fin d’année. A travers 8 scènes écrites avec maestria par Vincent Cordier que vous retrouvez également sur scène au côté de Fabrice Pannetier, vous allez être porté.e à travers un florilège de situations surfant sur des relations humaines plus cocasses les unes que les autres. Un jeu de face-à-face interprété avec brio par ce duo qui tour à tour se retrouve marié, amis, notaire et client, médecin et patient.

    Livré par un duo qui se délecte à n’en pas douter, à sonder l’égoïsme, la mauvaise foi, la lâcheté et l’hypocrisie des personnages qu’ils font se succéder sur la scène du Théâtre du Marais. On est dans l’absurde à son paroxysme quant on égratigne comme il le font les tracas de notre quotidien. Bien ficelé, sans tabou, pince-sans-rire, critique et jouissif à répétition, vous allez en ressortir léger.

    Chaque lundi à 19h, jusqu’au 28 mars 2022

    Plus d'infos ici

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  • Le nouveau duo d’Eddy De Pretto et Julien Doré fonctionne plus que bien ! Entêtant, touchant et très bien construit, avec un clip captivant, Larme Fatale fait du bien aux oreilles en ce début de saison hivernale.  « Le temps d’un titre, nous avons formé un combo de deux artistes hypersensibles qui ensemble viennent chanter leur simplicité, leur amour, leur douceur et, ouais, une certaine sensualité, explique Eddy. Pour Julien Doré aussi l’évidence était là : « C’était un sentiment étrange d’entendre Eddy prendre en charge mes paroles. » Il me racontait des choses qui semblaient avoir été écrites par une autre main que la mienne. ». En plus d’être sublime, la chanson est charitable car l’intégralité des revenus de Julien Doré sur cette réédition de l’album Aimée seront reversés à l’association Les Blouses Roses, qui vient en aide aux enfants hospitalisés et aux personnes âgées en Ehpad.

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