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  • Pour sa nouvelle création baptisée « Quand on parle du loup », la troupe des Caramels Fous réécrit l’histoire des héroïnes des contes avec humour et légèreté. Dans ce spectacle musical écrit et mis en scène par Stéphane Druet le Chaperon Rouge, vengeresse cherche à mettre la main sur le fameux loup qui a tué mère Grand. Pour cela, elle demande de l’aide à ses copines Blanche Neige, Cendrillon, Raiponce, la Petite Sirène… mais elles ont la tête ailleurs, seule leur importe la lutte qu’elles mènent contre les stéréotypes qui les acculent depuis toujours. Heureusement, la Reine des Neiges lui prête main forte. Et ce qu’elles vont découvrir toutes les deux, va radicalement changer votre vision des histoires que l’on vous contait enfant ! En route pour une aventure qui de paillettes et de débauches en tous genres vous entraîne dans les coulisses de vos histoires préférées, un chouïa revu et corrigé. Fini le temps des princesses mièvres, désormais elles s’affirment, fortes, puissantes, intelligentes. Entrez enfin dans la vraie vie des personnages quand les livres se referment… Vous n’allez pas être déçu du voyage. Fidèle à son engagement pour les droits LGBT, Les Caramels Fous forts de 14 voix, empoignent l’actualité à travers le féminisme, le fémicide ou encore le racisme, le tout au rythme de tubes détournés. Un pur délice qui vous attend du 20 janvier au 6 février 2022 sur la scène du Grand Point-Virgule pour 12 dates exceptionnelles.

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  • Alors que la Fifa prône ses valeurs de tolérance et d’égalité dans le jeu, les récentes déclarations du directeur exécutif de Qatar 2022, Nasser Al Khater, ne font que prouver une fois encore que les communautés LGBT ne seront pas respectées dans son pays : « Le Qatar n’est pas différent de toute autre société dans le monde. C’est une société où l’homosexualité n’est pas autorisée. Les démonstrations d’affection en public sont mal vues, et cela vaut pour tous. Le Qatar est un pays modeste et c’est la seule chose qui doit être respectée. En-dehors de cela, chacun est libre de vivre sa vie. Le Qatar et les pays environnants sont beaucoup plus pudiques et conservateurs. C’est ce que nous demandons aux fans de respecter. Nous sommes certains qu’ils le feront. Tout comme nous respectons les différentes cultures, nous attendons de celles-ci qu’elles fassent de même avec la nôtre. ». Alors que des sportifs comme le joueur australien Josh Cavallo, qui ont fait leur coming out, ont peur de venir au Quatar, Nasser Al Khater se défendait : « Nous lui souhaitons la bienvenue ici au Qatar. Nous l’invitons même à venir visiter le pays avant la Coupe du monde. Personne ne se sent menacé ici, personne ne se sent en danger. Je pense que cette perception de danger est due aux nombreuses accusations et aux nouvelles qui donnent une vision négative sur le pays. » avant d’ajouter concernant les suporters LGBT « Ils viendront au Qatar en tant que supporters d’un tournoi de football. Ils peuvent faire ce que tout autre être humain ferait. Mais le Qatar reste conservateur du point de vue de la démonstration d’affection en public. ». Si le Qatar tente par tous les moyens d’améliorer son image, les mentalités, elles, n’ont apparemment pas évolué ! 

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  • Pour sa deuxième course, Lewis Hamilton a continué de porter son casque rainbow en signe de soutien à la communauté LGBT à Djeddah et a prévu e le faire jusqu’à la manche finale de la saison 2021 de Formule 1 à Abu Dhabi. Le septuple champion du monde est un habitué des engagements politiques : « A l’arrière, il est écrit « nous sommes solidaires » et « l’amour c’est l’amour », et il est important pour moi de représenter cette communauté ici car je sais qu’il y a plusieurs situations qui ne sont pas parfaites et qui doivent être soulignées. Mais j’espère que quelqu’un me contactera et j’aimerais savoir ce qu’il se passe ici et ce qu’ils font pour aider et soutenir davantage cette communauté – la communauté LGBTQ+. J’attends des nouvelles. Je pense que lorsque ces organisations sportives se rendent dans ces endroits, elles ont le devoir de sensibiliser le public à ces questions. Ces endroits doivent être examinés de près, et les médias doivent parler de ces questions. L’égalité des droits est une question sérieuse. »   

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  • Une fois le bon traitement antirétroviral choisi en concertation avec le médecin infectiologue qui vous suit et les rendez-vous de contrôle (qui permettent de contrôler votre charge virale, votre taux de CD4 et donc l’efficacité de votre traitement) réduits à une ou deux visites par an, il est important pour les personnes vivant avec le VIH d’adopter un suivi clinique et biologique régulier. Comme par exemple d’effectuer des analyses qui vous permettront de vérifier, votre médecin traitant et vous, que votre foie et vos reins tolèrent bien le traitement instauré, de consulter un psychologue si vous avez du mal à accepter ou vivre votre séropositivité ou un sexologue si vous rencontrez des problèmes d’ordre sexuel. Il est également recommandé d’adopter une bonne hygiène de vie, de dormir suffisamment, de pratiquer une activité sportive régulière et/ou des exercices de relaxation (yoga, gymnastique douce, méditation…), d’éviter d’accumuler les excès en tous genres et d’avoir une vie sociale remplie. De plus, comme pour tout HSH (homme ayant des relations sexuelles avec des hommes) porteur ou non du virus du VIH, les traitements antirétroviraux ne protégeant pas des IST (infections sexuellement transmissibles), il est nécessaire de faire un dépistage (sang, bouche, urètre et anus) des principales IST dans les CeGIDD (Centre gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic), les centres de santé communautaire comme le 190 à Paris ou dans un laboratoire d’analyse (avec une prescription de son médecin) tous les trois mois et ce dans un souci de santé personnelle mais aussi communautaire. Histoire de tout faire pour bien vivre avec le VIH ! ■

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  • Une belle initiative a vu s’associer Girophard (centre LGBT), Ovale citoyen (association luttant contre les discriminations par le rugby) et le FC Bordeaux. Ce livret aborde 8 discriminations : racisme, antisémitisme, sexisme, LGBT-phobie, préjugés face au handicap, grossophobie, violences intrafamiliales ou encore discriminations sur les réseaux sociaux. Il se présente comme un support pédagogique destiné aux jeunes de l’académie, de l’école de foot et plus globalement à tous les membres des Girondins.

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  • Les Joggouines

    Strobo met un coup de projecteur sur un collectif de course loisir pour les gouines, les queer, les trans qui aiment courir : les Joggouines. Elle a le mérite d’exister pour ceux/celles qui ne se sentent pas à l’aise dans une asso « classique ». L’inclusivité par le sport apparait comme un bon moyen de combattre tout en faisant du bien à son corps.

    On peut se joindre à iels ici

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  • A peine a t’il reçu le prix Goncourt 2021 (à l’unanimité) que le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr a vu déferler une volée de commentaires haineux dans son pays d’origine. Ce lynchage en règle concerne son précédent roman, De Purs hommes. Il est accusé de faire l’éloge de l’homosexualité, dans un pays où elle est encore condamnée, certains de ses compatriotes allant jusqu’à avancer qu’il avait reçu le Goncourt pour son ouvrage suivant, justement pour avoir exprimé une position en faveur de l’homosexualité. Respectant toutes les opinions, l’auteur a préféré reporter pour l’instant sa venue au Sénégal, le temps que les choses se calment.

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  • Les pays nord européens ont décidément toujours une longueur d’avance !

    La poste norvégienne a décidé de commémorer les 50 ans de la dépénalisation de l’homosexualité dans le pays en réalisant un spot publicitaire. On y voit le Père Noël laissant tomber la distribution des traditionnels cadeaux afin de passer plus de temps avec son mec. Le slogan : « En 2022, la Norvège marque les 50 ans de la possibilité d’aimer qui on veut. Joyeux Noël et bonne année. De la part de : Nous tous. Pour : nous tous. »

    On ne semble pas prêt de trouver une telle communication publicitaire en France, quand on voit le sort de la couverture de Têtu, représentant Bilal Hassani en icône religieuse (voir page suivante). Pour voir la version longue de la publicité, c'est ici.

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  • Le metteur en scène Guillaume Antoniolli assemble dans « Nos vies » des extraits de textes d’auteurs choisis comme autant d’actes de résistance du monde de la culture face aux turpitudes qu’elle endure depuis l’arrivée des restrictions attenante à la pandémie de Covid. Un cri du cœur à cinq voix.

    Attention œuvre coup de poing ! La compagnie « Les Hommes Perdus » que Guillaume Antoniolli a créé voici plus de 6 ans se rassemble pour un moment rare, intense et militant. Depuis le 15 novembre sur les planches du joli petit théâtre PIXEL, vous êtes convié à une réunion d’amis au caractère bien trempé bien plus qu’à une simple pièce de théâtre. Guillaume a convoqué ceux qui compte le plus pour lui, ceux qui font l’âme de sa troupe : Valentina Vandelli, Fanny Lucet, Clément Lagouarde, Roch Debache. « Nos vies » célèbre des retrouvailles tant attendues, si souvent avortées et enfin possible, offrant l’occasion de clamer haut et fort la seule et unique envie qui les anime :  le bonheur du jeu, le besoin de la scène pour exister ! 

    « Le théâtre, c’est l’action »,

    Bernard-Marie Koltès

    Le résultat est atypique. Les styles se percutent tel un conte mal fagoté. Un film en noir et blanc avec des séquences d’une interview de Marguerite Duras sur ce que serait l’an 2000 vous plonge dans l’expectative dès le début. Ne vous laissez pas décontenancer. Des dialogues du « Buffet froid » de Bertrand Blier prennent la relève lors d’une rencontre fortuite entre deux personnes. Vous êtes projeté dans les affres du hasard et de ses conséquences. Puis c’est le moment de faire la fête, un 31 décembre. Les cinq personnages qui ne se sont pas vus depuis longtemps se confrontent. Le temps a fait son œuvre, les ressentiments refont surface, les omissions se libèrent et les reproches pleuvent sur des dialogues de Jean-Luc Lagarce. Spectateur du malaise, on est pris dans la tourmente et on se délecte des révélations qui s’entrechoquent. Déconcertant à plus d’un titre, c’est un texte de Rodrigo Garcia qui prend la relève dans un monologue acre, déjanté, explosif et extrême face à la mal bouffe et le consumérisme, thème cher au metteur en scène.

    « L’histoire nous dit que toute obéissance est une abdication, que toute servitude est une mort anticipée », Elisée Reclus

    Chahutés vous le serez.  Respirez un bon coup, c’est reparti. Une femme en tailleur déboule, l’écran diffuse des shootings de mode. Pourquoi est-ce là ?  La question demeure. Un hommage au génie du créateur Yves Saint-Laurent comme un intermède clin d’œil avant de pénétrer dans tout autre registre, celui du classique remis au goût du jour par des situations faisant actuelles à l’actualité. A commencer par le répertoire Shakespearien avec la scène du balcon de Roméo et Juliette, interprété par un duo amoureux de femmes, donne toute son intensité, cassant les codes et affirmant haut et fort que les sentiments ne sont pas genrés. Une claque aux esprits étroits qui y verront une liberté osée. On vrille aussi dans le discours anarchiste avec un morceau tiré de Richard III toujours du dramaturge anglais qui rabat les cartes de tout ce que l’on a vécu jusqu’à présent. Les revendications se succèdent au grès des répliques. Le politique se fait plus présent, revendicatif, assumé.  Tout comme le sentiment de solitude inhérent à l’écrivain que laisse les passages issus d’Ecrire de Marguerite Duras. C’est un bouquet final explosif qui sur un texte d’Elisée Reclus puisé dans le livre L’Anarchie autour du constructivisme scelle l’égrégore ultime de cette troupe engagée :   s’enivrer du plaisir d’être de nouveau sur les planches à jouer pour éviter l’effacement culturel ! Acte de foi, création contestataire et littéralement révolutionnaire, « Nos vies » reflète de ce qui anime les acteurs. Un uppercut bien placé qui ne vous laissera pas indemnes.

    « Nos vies », le vendredi à 21h30 jusqu’au 14 janvier 2022 au Théâtre Pixel, 18, rue Championnet, 75018 Paris

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  • Une incroyable drag

    performance, spectacle, concours, Cabaret

    Lors de la quatrième journée d’audition de la nouvelle saison de l’émission «La France a un incroyable talent» sur M6, le jury est resté bluffé par la performance de Ice Drag On. Elle a interprété une version piano-voix de « Born this way » de Lady Gaga. Première Drag Queen à participer à ce télé-crochet, il a fait une telle impression auprès de Marianne James, des autres juges que du public et de la toile qu’on le retrouvera en finale. Pour information, derrière Ice Drag On, on retrouve Sébastien Brumaud, 34 ans,est actuellement sur la scène du cabaret parisien Le Paradis Latin dans la toute dernière revue chorégraphiée par Kamel Ouali.

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