Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Oubliez les Dieux du stade, optez pour 12 fois Ben Cohen ! L’ancien international anglais de rugby semble avoir une préférence pour les balades en forêt, en petite tenue, bien sûr. On ne peut s’empêcher de penser aux troncs d’arbres, à la sève, aux gros bourgeons, surtout quand il fixe l’objectif avec ses yeux de biche… Bref, un cadeau à faire ou à se faire pour Noël. Pas sûr que le mois de décembre soit intact à la fin 2022… Plus d'infos ici

    Partager:

  • Artiste incontournable de la scène pop française depuis déjà 40 ans, Etienne Daho méritait bien un beau livre. En étudiant ses chansons, mais aussi ses pochettes, ses clips, ses concerts ou encore ses interviews, Sébastien Monod fait ressortir les principales influences musicales, littéraires, artistiques et cinématographiques du chanteur. « Avec plus de 400 pages, Dahovision(s) (…) raconte le parcours de celui qui n’a cessé de creuser son sillon musical, avec passion et authenticité », explique l’auteur.

    Ce passionnant travail d’exégèse s’appuie également sur 15 entretiens dont Étienne Daho et des artistes avec lesquels il a travaillé (Jane Birkin, Antoine Carlier, Malik Djoudi, Bertrand Fèvre, Jean-Louis Piérot, François Poggio, Frédérique Veysset, etc.)

    L’ouvrage présente de nombreuses illustrations de Christophe Lavergne ainsi que des photographies en couleur, dont des natures mortes et portraits d’Étienne Daho réalisés spécialement par Nicolas Comment.

    32€, Médiapop Éditions.

    Sébastien Monod sera en dédicace au Mange-disque, 15 rue de la Reynie, 75004 Paris le 23 novembre à 19h30.

    Partager:

  • « Il traverse tout l’univers, aussi vite que la lumière. Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable robot des temps nouveaux… »  Si vous appartenez à la fameuse génération des boomers, des plus de quarante ans pour faire simple, ce couplet n’a aucun secret pour vous et risque fort de réveiller des souvenirs dignes d’une madeleine de Proust. Apparu sur les écrans japonais en 1975 - mais en juillet 1978 dans l’émission Récré A2 présentée par Dorothée en France - Goldorak est sans aucun doute un des dessins animés les plus célèbres au monde. Un classique de science-fiction qui aura marqué au fer rouge des générations de fans pour qui les termes «métamorphose», «cornofulgur», «autolargue», «astérohache» et bien évidemment «fulguropoing» n’ont plus aucun secret. Histoire de fêter dignement les 46 ans de cette créature mi-robot attachant, mi-machine de combat, amenée à sauver l’univers, et qui a fait connaître durablement le génie et les prouesses de l’animation japonaise jamais démenties jusqu’à ce jour, la Maison des Cultures du Japon organise une grande exposition : «Goldorak XperienZ». Une occcasion en or de se replonger dans l’univers Goldorak avec quatre espaces dédiés (la planète Euphor, le centre de recherche, le ranch du Bouleau Blanc, le camp de la lune noire), de se pencher sur la génèse de la série et des personnages, de vérifier les nombreux produits dérivés (figurines, jouets, disques…) qui manquent à votre collection, de mesurer l’influence de Goldorak sur les artistes contemporains et de se pencher sur la naissance de ce qu’on appelle désormais la culture manga au sens large. Parallèlement à ces festivités, le Rex Club se joint à cet anniversaire avec la Rétronight organisée le 28 octobre avec un karaoké géant, un concours de cosplay, la projection d’épisodes cultes, les musiques jouées par un orchestre symphonique et la présence des interprètes (comme Bernard Minet) des «tubes» de la série. On entend déjà les «fulguropoings» résonner dans l’espace !

    «Goldorak XperienceZ (1975 - 2021 rétrospective) jusqu’au 30 octobre, Maison de la Culture du Japon à Paris.

    «Rétronight» le 28 octobre au cinéma Le Grand Rex

    Partager:

  • Le célèbre club berlinois est l’objet d’étude d’un livre à la fois sociologique et descriptif.

    En débarquant à Berlin en 2013, l’universitaire Guillaume Robin s’est retrouvé aspiré, comme beaucoup, par le vortex nocturne de la mégalopole allemande : le Berghain. Une ancienne centrale électrique reconvertie en club techno en 2003, et dont la réputation a désormais franchi les frontières au point de devenir presque un mythe. Discothèque à la programmation musicale pointue et sans concession, célèbre pour ses marathons de plus de trois jours de fêtes et de décadence, son interdiction des iPhone, appareils photos et autres caméras, sa darkroom où filles et garçons, hétéros et homos, se mélangent dans la plus grande des décontractions, le Berghain est devenu un temple des bacchanales modernes, une parenthèse de liberté dans une société restrictive, un lieu où on laisse sa construction sociale au vestiaire. C’est au cœur de ce vortex de la fête, où drogues, sexe et musiques se mélangent dans un même élan, que Guillaume Robin a chaussé ses lunettes d’observateur et de scrutateur. Son «Berlin Bacchanales», en forme de petit livre passionnant, est une observation sans fard des pratiques physiques et mentales quasi rituelles qui agitent tous les week-end ce paradis dédié aux plaisirs sous toutes ses formes.

    Guillaume Robin : « Berlin Bacchanales» (Éditions Le Murmure)

    Partager:

  • Marie Cau, première maire transgenre en France (élue en 2020,) est candidate à la présidentielle d'avril 2022. La maire de Tilloy-les-Marchiennes (Nord) défend une vision humaniste et bienveillante de la politique.

    Elle va créer un nouveau parti. Dans son programme, qui va au-delà de la question transgenre, elle propose que les points retraite entrent dans la communauté de biens ou qu'en cas de divorce, ils soient partagés. Côté logement, elle souhaite que les locataires HLM ayant payé leur loyer pendant 20 ans deviennent automatiquement propriétaires. Mais avant d’entrer dans la course, elle doit réunir 500 signatures-parrainages d’élus, comme la loi électorale l’y oblige. Et c’est bien là que la bât blesse. « Je ne m'attendais pas à un blocage à ce niveau, les maires ne veulent pas créer de clivages. C'est carrément un entre-soi des partis ».

    Partager:

  • Alors que les gay games à Hong Kong ont été reportés de 2022 à 2023 sur fond de turbulences politiques, les candidatures pour les Eurogames 2025 vont bon train. Lyon, via l’association Cargo et la FSGL, se proposent d’accueillir la 22ème Olympiade LGBTQIA+ et 5000 sportifs du monde entier. Au-delà du programme sportif comprenant la compétition de plus de 20 disciplines, ces Jeux permettront d’échanger et sensibiliser les participant-e-s et les spectacteurs-rices autour des thématiques telles que le handisport LBGT+, la lutte contre la sérophobie, les notions de genre et d’orientation sexuelle. Réponse en mars prochain à Vienne (Autriche), lors de l'Assemblée Générale annuelle de l’European Gay and Lesbian Sport Federation. Les prochains Eurogames sont organisés en 2022 à Nijmegen (Pays Bas) et en 2023 à Berne (Suisse).

    Partager:

  • Tessa Ganserer et Nyke Slawik se présentaient toutes les deux sous les couleurs de Die Grünen, le parti écologiste allemand. Il y a trois ans, la candidate bavaroise de Nuremberg Tessa Ganserer était déjà devenue la première députée régionale transgenre d’Allemagne. Toutes deux pourraient s’atteler à la simplification du changement de genre à l’état civil, longue procédure outre-Rhin.

    Le parti écologiste allemand, qui, par le biais d’alliance politique (une habitude en Allemagne), pourrait co-diriger le pays.

     

    Partager:

  • Le 17 octobre prochain dès 14h, les bears parisiens et tous les ours venus des régions se réuniront à La Folie Paris (La Villette) pour un barbecue géant et une kermesse. Au menu :  les stands des Ours de Paris, le lancer d’anneaux, le chamboule-tout, la pêche à la ligne. Il y aura même un concours du plus grand mangeur de saucisse :-) Et aussi un barbier, une expo, des performances,… Les festivités prendront fin à minuit. Que vous soyez bears ou pas, vous serez le.la bienvenu.e, vous n’avez aucune excuse pour ne pas vous rendre à cette kermesse et vous amuser ! Plus d'infos ici

    Partager:

  • Alors que le catch reste très populaire aux USA, le show PolyAm à Woodstock organisé par le catcheur MV Young a dû être annulé en raison de manifestations de habitants riverains qui ont appelé la police pour empêcher son déroulement. Ces derniers n’étaient pas contre le catch, non, mais bel et bien contre la thématique de ce show qui met à l’honneur les catcheurs LGBT et toutes les orientations sexuelles, tous les genres. La Enjoy Wrestling, dont MV Young est le champion, souhaitait ainsi envoyer un message fort, d’autant plus en choisissant la ville dont tout le monde se souvient pour avoir été la plus hippie des Etats-Unis lors du festival qui porte son nom. Dans une photo publiée par le catcheur, on pouvait observer sur une maison voisine un drapeau Blue Lives Matter qui s’oppose au Black Lives Matter et qui flirte aussi avec le racisme et l’extrême droite. Malgré l’annulation forcée, le catcheur star et la Enjoy Wrestling campent sur leurs positions et ont ouvert une cagnotte pour couvrir les frais perdus et retenter l’expérience… ailleurs !

    Partager:

  • 2 septembre 2021. Les fans retiennent leur souffle après une série de teasers énigmatiques tournés aux quatre coins de la planète… Après 40 ans d’absence, Björn, Anni-Frid, Agnetha et Benny annoncent leur retour fracassant avec un nouvel album « Voyage » et trois mois de concerts dans une salle dédiée londonienne…

    La nostalgie heureuse

    Au cours d’une conférence de presse assurée dans le monde entier depuis Londres par Benny et Björn, les afficionados d’Abba ont reçu la nouvelle qu’ils n’espéraient plus. Le groupe annonçait son grand retour avec deux titres.  « Don’t shut me down », une pop song aussi dansante qu’émouvante qui a laissé quelques Youtubeurs en larmes, et « I still have faith in you », une balade nettement moins évidente tant le suranné fait la nique à la nostalgie heureuse. Mais enfin, le premier single remplit le contrat puisque c’est bel et bien le son Abba qu’on retrouve avec un plaisir non dissimulé. Pas de sauce R’n’B, pas de voix passées à l’autotune. Abba est là et bien là ! A soixante-douze ans de moyenne d’âge, le groupe met une grosse claque aux bimbos vocodées en squattant immédiatement les premières places des charts du monde entier.

    Certaines (vilaines ?) langues tirent à boulets rouges : le retour des quatre suédois ne serait dû qu’à un important besoin d’argent frais. Rien n’est plus faux. Depuis quarante ans, Abba continue de vendre plus de 2 millions d’albums par an sans bouger un orteil, les représentations de la comédie musicale « Mamma Mia » se jouent à guichets fermés, sans parler des droits de passage en radio, publicités et long-métrages. Il y a quelques années, une major avait offert la somme record d’un milliard de dollars au groupe pour une tournée de 130 dates accueillie par un niet collégial et définitif. Bref, on est loin de « Money, money, money »…

    Seuls deux titres devaient être initialement enregistrés en Suède au cours de l’année 2017. Mais la réunion d’anciens s’est vite mutée en joie de retravailler ensemble, et les morceaux se sont alors enchaînés afin de devenir l’album « Voyage », dont la sortie mondiale aura lieu le 5 novembre prochain avec un plan de communication dantesque. Inutile de dire qu’il s’agit probablement de l’un des albums les plus attendus de l’histoire de la musique.

    Des «abba-tars» en concert

    Autre nouvelle d’importance, le groupe annonce une série de concerts à la dimension exceptionnelle pour 2022. Dès le mois de mai, les fans pourront donc assister à un concert d’Abba dans une salle de 3000 places expressément construite pour ce show atypique dans l’Est de Londres. Pourquoi Londres ? Parce que c’est la ville de l’Entertainment, explique Björn. 3 mois de concert à raison de 2 concerts par jour, avec des places démarrant à 50 euros. Seul bémol, à ce rythme, bien évidemment, les membres du groupe ne seront pas là physiquement. En partenariat avec la société d’effets spéciaux de George Lucas, le groupe a donc enregistré un show où ils interprèteront leurs nouveaux et anciens titres sous forme d’avatars (baptisés abbatars) les représentant avec leurs physiques de 1979. On peut légitimement comprendre qu’à soixante-dix ans passés, le quatuor n’est plus franchement à même de délivrer un show nécessitant une véritable endurance, outre le fait qu’Agneta Fältskog (la blonde) ne supporte pratiquement plus les déplacements professionnels. Ils ont donc préféré se faire couvrir de capteurs et laisser la magie des nouvelles technologies opérer. Pour autant, le show spectaculaire semble promis et les moyens mis en œuvre devraient faire le job. On sait que des musiciens joueront live, qu’une troupe de danseurs triés sur le volet et un light-show infernal se mêleront aux avatars du groupe. A l’heure où nous écrivons ces lignes, de nombreuses dates s’avèrent déjà complètes et Abba peut aisément se frotter les mains. D’ores et déjà, les rumeurs circulent sur une possible tournée du spectacle dans d’autres villes du monde. Le projet initial est prévu depuis plus de deux ans, mais les contraintes techniques et la pandémie ont retardé ce retour en grâce. Restent des fans en attente fébrile, à l’instar de l’un d’eux qui écrivait sur YouTube : « C’est au moment où on en avait le plus besoin qu’ils ont décidé de revenir… »

    Qu’on aime Abba ou pas, force est de constater que le groupe sait toujours faire une bonne chanson et que tout cela ne devrait pas manquer de cousu-main. Alors, les dancing-queens seront-elles au rendez-vous ? Les attentes seront-elle comblées ? Seul l’avenir nous le dira…

    ABBA « Voyage » - sortie album : 5 novembre.

     

    Partager: