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  • Le 15 juillet, la Commission Européenne a ouvert des procédures formelles d’infraction contre la Hongrie et la Pologne pour violation des droits fondamentaux des personnes LGBTIQ.  Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission Européenne (notre photo), déclarait à ce sujet : « L’Europe ne tolèrera jamais que des membres de notre société soient stigmatisés ». Ces deux pays semblent en effet depuis quelques temps avoir oublié que l’égalité et le respect de la dignité et des droits de l’Homme sont des valeurs fondamentales de l’Union Européenne, consacrées à l’article 2 du traité sur l’Union Européenne. En tant que gardienne des traités, il incombe à la Commission de veiller au respect du droit européen par les Etats membres. Les lettres de mise en demeure adressées aux deux gouvernements concernés marquent la première étape de la procédure d’infraction au droit européen et faute de réaction dans les deux mois, un avis motivé puis une saisine de la Cour de justice de l’UE feront suite.

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  • Comme un relent français des débats de 2012-2013, version helvétique : la Suisse s’apprête à présenter par référendum le mariage pour tous le 26 septembre. Selon les sondages, le Oui/Ja l’emporterait avec 69% des sondés. En ce sens, les Marches des Fiertés suisses sont programmées en septembre, notamment à Zurich et Genève, afin de mobiliser l’opinion publique contre cette inégalité de traitement. En Suisse, une version du PaCS existe déjà. Allant plus loin, cette loi permettrait l’adoption conjointe, la naturalisation du conjoint, mais aussi la PMA aux couple de femmes.

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  • Lego propose son premier set LGBTQ

    idées cadeaux

    A l’occasion du Pride Month en juin dernier, la célèbre Marque LEGO a dévoilé son nouveau set baptisé « Everyone is Awesome », en référence à la chanson du film sorti en 2014 : 346 pièces avec 11 figurines aux couleurs du drapeau arc-en-ciel. Dans un communiqué, partagé par l’entreprise, le vice-président du design Matthew Ashton expliquait que ce nouveau set avait été conçu pour représenter la volonté de l’entreprise d’offrir plus d’inclusivité dans ses jouets. Les personnages mis en scène n’ont pas de genre défini : « grandir dans un monde qui vous dit souvent que quelque chose ne va pas chez vous peut amener une personne à développer un profond sentiment de honte, quelque chose qui nous le savons peut avoir un impact durable sur la santé mentale et physique ». Selon Joe Nellist, de la fondation britannique LGBT interrogé par CNN, « avoir des jouets intégrants les LGBT crée un espace pour que les familles puissent faire savoir aux enfants LGBT qu’ils sont aimés et acceptés ».

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  • Pour la finale de la CSD Pride, la Deutsche Bahn a décidé de colorer ses trains aux couleurs LGBTI, de Berlin à Munich. Ce n’est pas la première fois que la société ferroviaire marque son soutien à nos communautés, et elle ne semble pas prête de s’arrêter de le faire ! On ne peut que se réjouir de ce signal fort envoyé aux usagers et aux personnes qui croiseront le train : plus question de tolérer les discriminations et on l’affiche fièrement. Il n’y a pas que chez nos voisins que l’on affirme son soutien aux communautés LGBTI. Depuis le 17 mai, une rame de tramway de la Compagnie des transports strasbourgeois circule sur les lignes A et C, particulièrement fréquentées. Matthieu Wurtz, président de l’association Festigays qui est à l’origine et a porté ce projet, voit là bien plus qu’un symbole : « Ce tram a trois fonctions. Visibilité, effectivement. L’information : un système de QR Code qu’on peut scanner renvoie vers une page Internet qui nous explique un petit peu ce que ça veut dire. Et un rôle de soutien pour les personnes victimes de discriminations, harcèlements, ou qui sont isolées... »

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  • Plusieurs militants des droits des LGBTQI+ ont indiqué que leurs comptes Facebook et Twitter avaient été supprimés après avoir employé le mot « pédé ». Une conséquence selon eux de la loi Avia contre la haine en ligne, qui est applicable depuis le 1er juillet. Si la plateforme Facebook a reconnu son erreur, la direction de Twitter ne s’est, à ce jour, pas exprimée.

    En une semaine, une quinzaine de comptes s’est vu suspendus sous le coup de la loi Avia adoptée à l’Assemblée Nationale le 13 mai dernier. Une loi qui impose aux plateformes de retirer les contenus illicites sous 24 heures. L’amende encourue en cas de non-respect de ces consignes peut potentiellement atteindre 1,25 millions d’euros.

     

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  • Les Bears Chti et leurs ami.e.s, fêtent les 5 ans de l’association des Chti’Nours. Ils rythment les apéros et les nuits gays lilloises depuis Janvier 2015. A l’origine une bande d’amis liés au bar O’Nours, qui a donné un lieu aux Ours de la métropole lilloise et au-delà, à travers leur façade ouvertement bear en plein quartier étudiant. L’association a ensuite volé de ses propres ailes et changé de lieux pour aujourd’hui finalement trouver refuge au bar Le Bayard.

    L’association revendique le droit à la différence physique et  propose des activités culturelles.

    Elle a pour objet de proposer des activités culturelles, a destination des « Bears » et de leurs amis dans un esprit d’ouverture. Donner des opportunités de se réunir à travers des festivités et/ou événement qui leur sont destinés et de permettre ainsi de réagir face à une exclusion sur un critère essentiellement physique et de lutter contre l’homophobie.

    Venir en aide aux personnes défavorisées pour qu’elles puissent participer aux diverses manifestations organisées par l’association.

    Les Chti’Nours ont surtout mis en place chaque année l’élection bear Chti’Nours qui permet de représenter des hommes et des corps différents, des histoires touchantes et une ouverture d’esprit dans une représentation gay souvent tournée vers l’homme blanc et musclé.

    Et ici tout le monde gagne, certes on élit un seul Mister Chti’Nours chaque année mais les dauphins sont tout aussi célébrés, une élection du meilleur dauphin Chti’Nours a même été organisée.

    Ici ce qui compte, c’est le plaisir évident des candidats qui défilent en petite tenues, prennent la parole et sont acclamés pour ce qu’ils sont, des gays assumés qui prennent le pouvoir le temps d’une soirée, loin des caricatures et des profils Grindr qui ne veulent pas de gros, de mecs efféminés ou de mecs racisés. A leurs façons, ils luttent contre cette forme de racisme que le milieu gay tolère bien trop souvent et qu’il a complétement intégré dans son fonctionnement comme quelque chose de normal. Et certes ils revendiquent, mais en dansant, et c’est là que réside le succès de l’association et de ses nombreux rendez-vous qui jalonnent l’année comme les apéros ou les T-Dance organisé dans un club local le Dimanche.

    Agenda des rendez-vous Chti’Nours :

    www.facebook.com/Les-ChtiNours-535885996478195/

    Lieu : Le Bayard 153 rue nationale à Lille

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  • C’est ce que pense la Hongrie ! Le gouvernement d’extrême droite hongrois a annoncé son retrait du concours, sans donner de raison officielle. Mais une source de la télévision publique hongroise évoque des liens avec la communauté LGBT dans The Guardian… Andras Bencsik, un commentateur en faveur du gouvernement de Viktor Orban, premier ministre, a d’ailleurs défini l’Eurovision comme une « flottille homosexuelle » et déclaré que le pays se porterait mieux, mentalement, s’il ne rejoignait pas la compétition. « Beaucoup de jeunes pensent que cette émission est tout public, mais durant le spectacle, on assiste à une destruction du goût du public à coups de travestis hurlant et de femmes à barbe », toujours cité par The Gardian… Rien de surprenant finalement car chez MTVA, la télévision publique hongroise, on est très proche d’Orban et on est « fortement encouragé » à ne pas offrir trop de couverture aux LGBTI+… Courage à vous en Hongrie !

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  • « Faire les tasses », pour la « génération Grinder », ça ne veut rien dire. Avant la drague sur les applis, avant l’apparition d’internet, avant le minitel et le réseau téléphonique, avant qu’il n’existe des établissements dédiés, les mecs qui cherchaient à rencontrer d’autres hommes se retrouvaient dans les tasses !

    Les tasses, dans l’argot du siècle dernier, c’était les vespasiennes, c’est-à-dire les pissotières et urinoirs publics en tout genre. Ancêtres de la monoplace et aseptisée Sanisette Decaux, les urinoirs publics comptaient parfois une dizaine de stalles. À l’époque du placard, quand l’homosexualité était condamnée par la loi (et ce n’est pas si loin en France), les tasses de chaque ville, chaque village ont joué un rôle capital d’émancipation sexuelle et sociale. 

    C’est cette histoire urbaine dénigrée que Marc Martin a voulu volontairement mettre en lumière.

    Malgré son succès au Schwules Museum de Berlin l’an dernier, malgré une exposition au musée Leslie-Lohman de New Y

    ork prévu l’an prochain, Paris s’est montré frileux avec ce projet. Aucune institution n’a osé lever le masque sur les activités clandestines qui se déroulaient dans les vespasiennes de la Capitale. Trop politiquement incorrect ! Au sein même de la communauté LGBT+, le sujet divise : une partie des porte-paroles préfèrerait gommer cette partie de notre histoire, justement parce qu’elle fait tache aujourd’hui dans le décor. Pourtant, éc

    rit Marc Martin en ouverture de son ouvrage, ces édicules, qui se confondent avec les aventures de nombreux gays, travestis, prostitués, libertaires, offraient une liberté échappant à tout enjeu formaté, à toute logique économique. Ces lieux de passage et de sociabilité atypique voyaient les classes sociales s’estomper, les cultures se mélanger...  Et c’est justement parce qu’elles ont mauvaise réputation que le photographe s’est donné tant de mal. C’est un lieu de rencontre où lui-même a fait ses classes. Dans ce projet, il démontre une face cachée du Paris Gay qui a aussi permis de faire avancer la grande Histoire… Documents historiques à l’appui, dénichés dans les archives de la police et grâce aux témoignages des ainés sur le sujet. Il ne s’agira donc pas uniquement d’une exposition artistique mais bien d’un positionnement politique de l’artiste. Il s’est entouré d’auteurs, de scientifiques pour décrypter 200 ans d’histoires, loin des représentations propres et polissées. 

    Marc Martin « Les tasses, toilettes publiques – affaires privées ».
    Sortie du livre 4 nov. 2019.

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  • Merci Grizou !

    Ah Griezmann ! Merci ! La récente polémique sur le fait d’arrêter les matches de football après des chants racistes mais pas après des chants homophobes n’a pas lieu d’être pour la star des bleus. Pour lui, le traitement devrait être identique et les rencontres suspendues au même titre. Il déclarait, sur RTL, «Si on arrête les matches, les gens ne seront pas contents et ils arrêteront de le faire», s’opposant ainsi au Président de la Fédération Française de Football Noël le Graët et à son intervention sur France Info : « L’arrêt des matches ne m’intéresse pas. C’est une erreur. J’arrêterais un match pour des cris racistes, j’arrêterais un match pour une bagarre, des incidents s’il y a un danger dans les tribunes». Racisme ou homophobie, deux poids, deux mesures donc et des discriminations moins graves que d’autres ? Roxana Maracineanu, ministre des sports, rejoint totalement Antoine Griezmann et condamne ces propos. Strobo mag et ses lecteurs vous remercient ! Rappelons que d’un côté comme de l’autre, les positions sont claires depuis longtemps. En mai, l’attaquant de l’équipe de France posait en une de Têtu avec un slogan simple : « l’homophobie dans les stades, ça suffit ! » espérant ainsi éveiller la conscience des plus jeunes tandis que de son côté Noël le Graët enchaine depuis des mois les propos déplacés et stigmatisants s’attirant les foudres des associations, ministres, et de toute la communauté LGBTQI+.

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  • DJ Tio

    Matteo Borsato, né en 1984, connu sous le pseudo artistique DJ TIO est né à Asti (Italie). Toujours passionné par le monde de la musique, grâce à sa

    mère, danseuse, et à son oncle, passionné de systèmes audio, il décide en 2015 de commencer sa carrière

    de DJ en dédiant son nom (Tio, en espagnol «oncle») et sa carrière à celui qui est mort l’année précédente.

    Il tombe immédiatement amoureux de la house music dans plusieurs festivals de circuit auxquels il a participé et grâce à DJ Peter Rauhofer, son grand mentor. Ensuite, il cherche son propre style, passant de la house music à la techno en passant par la house progressive et la techno, devenant ainsi un DJ polyvalent.

    Il a commencé à jouer pour Gorillas, où il est devenu plus tard DJ Resident, un groupe italien né à Rome et présent dans de nombreuses villes italiennes comme Catane, Bologne, Florence, Padoue, Vérone, Brescia, Naples et Milan.

    Grâce à l’expérience acquise, il a commencé à faire des tournées en Europe et à tourner pour plusieurs soirées comme Aqua club de Torremolinos, Shoushou’s en Belgique, Macho sauna pour les afters de la Démence à Bruxelles, Steel Party à Cologne, Him à Anvers, Woof party à Luxembourg, Church club à Amsterdam, Le Dépôt à Paris et bientôt au festival Mediterranea à Malte et au Circuit Festival de Barcelone.

    En 2019, il composera son premier titre en tant que producteur. 

    soundcloud.com/dj-t-o-8

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