Une première dans l’histoire des Gay Games. La Fédération en charge de l’équivalent des JO LGBTQI a annoncé que l’édition 2023 se déroulera dans deux villes hôtes. Originellement, c’était seulement Hong Kong qui s’était vu attribuer l’organisation de l’événement sportif accueillant des délégations du monde entier. Mais les défis dûs à la pandémie de Covid et l’importance de compter le maximum de participants a motivé la structure à plus de souplesse dans ses choix. Ainsi, la ville mexicaine de Guadalajara, finaliste malheureuse de l’édition annulée de 2022, a été repêché pour être la seconde ville d’accueil à l’automne 2023. Des discussions sont actuellement en cours pour définir le cadre de cette nouveauté et garantir le succès des Gay Games comme ceux de 2018 à Paris qui avait rassemblés plus de 10 000 athlètes.
Son patronyme ne vous dit peut-être rien ? Mais vous l’avez déjà vu, c’est certain ! Il promène son profil élancé, ses jambes galbées et sa chevelure de feu dans de somptueuses performances sur la scène du cabaret parisien Madame Arthur. Vous le verrez aussi sur grand écran en avril dans le film
Après « La Fistinière Sous ma bonne étoile », un texte autobiographique sur l’histoire de la plus célèbre adresse française dédiée à la pratique sexuelle du Fist-fucking dont l’auteur, François Mallet fut l’un des maîtres de cérémonie. Il revient sur le devant de la scène avec un premier roman sous forme de saga familiale prenante et engagée. « Les girafes roses et bleues » est une invitation au voyage dans le quotidien des membres d’une famille à travers différentes époques, différents lieux. Du Paris de la mode au San Francisco gay, du Berry luxuriant au Marrakech version carte postale, des années 1950 à nos jours, on s’éprend de la destinée de ses personnages ficelés avec justesse autour d’un secret de famille des plus pesants. Des sujets brulants sont abordés sans tabou, les sentiments tourbillonnent et nous assaillent à la volée. Léger et drôle, brutal et percutant, émouvant et fort, François Mallet livre un regard sur la vie pleine de hasard et de surprises. Une belle découverte.
A l’occasion des 60 ans du premier défilé de Yves Saint Laurent, qui a eu lieu le 29 janvier 1962, six institutions muséales parisiennes se sont regroupées pour proposer une lecture unique de l’univers de YSL à travers son amour des arts et de la littérature. Après avoir fait ses armes chez Christian Lacroix, le jeune Saint Laurent ose poser sa griffe sur les podiums. Sa première collection reçoit les louanges d’un parterre de personnalités et l’attention des médias. C’est le début de la maison YSL qui règne depuis sans partage sur le monde de la haute couture. Son style masculin-féminin à travers le smoking imposa sa patte sur le vestiaire féminin, malmenant ainsi les questions de gens avec lesquels il aimait allégrement jouer. Pour cette rétrospective unique, le Louvre, le centre Pompidou, le musée d’Art Moderne de la Paris, Le musée national Picasso, le musée d’Orsay et le musée Yves Saint Laurent Paris ont répondu à l’appel de la fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent pour proposer chacun à leur manière un regard particulier en fonction de leurs collections personnelles sur le créateur. Chaque établissement invite donc à explorer la passion pour les arts d’YSL par un jeu de face à face entre une pièce iconique des collections imaginées par le designer et l’œuvre qui l’inspira. Avec ces dialogues inédits, on pénètre l’esprit du maître. Un bel hommage à une carrière qui a toujours fait écho à son temps. Sublime, intimiste et magique.