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  • Le gouvernement fédéral belge va supprimer de ses cartes d’identité les mentions de sexe féminin et masculin, considérées comme inconstitutionnelles en Belgique, dans un effort de lutte contre les inégalités de genre. Il avait un temps considéré la mention d’un genre avec le signe X pour les personnes ne se reconnaissant pas dans les choix masculin et féminin. Mais selon une professeure de droit, cette option contribuerait à assigner encore les personnes à une catégorie, un troisième genre qui constituerait une nouvelle forme de stigmatisation. La solution la plus simple est parfois la plus ardue à trouver : plus de genre mentionné, donc plus de problème !

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  • Être une personne vivant avec le VIH expose souvent à subir d’autrui, et même parfois de proches (ami.es, collègues de travail, membres de la famille, partenaires sexuels voire conjoint) des discriminations au quotidien - jugement, méfiance, frein à l’emploi et à l’accès aux soins, etc. - rassemblées le plus souvent sous le terme de sérophobie. La sérophobie, et ses différents modes d’expression, traduit de la part de celui ou celle qui la pratique une peur irrationnelle du VIH et de ses modes de transmission, une angoisse souvent due à une méconnaissance du fonctionnement du VIH, des progrès thérapeutiques et du quotidien des personnes vivant avec le VIH. La sérophobie peut ainsi s’exprimer de différentes manières, elle peut être institutionnelle (une banque refusant d’accorder un crédit par exemple), médicale (certains professionnels de santé rechignent à soigner les patients vivant avec le VIH) ou communautaire (subir des réflexions négatives, insultes ou rejets sur les applis de rencontre lors de l’annonce de sa séropositivité). Des discriminations qui persistent aujourd’hui, blessent profondément les personnes vivant avec le VIH et peuvent avoir des effets secondaires sur leur santé physique et morale. Il est nécessaire de rappeler que la sérophobie est considérée au niveau de la loi comme une discrimination. Toute victime de sérophobie est donc en droit d’aller porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Si vous êtes victime de sérophobie sur votre lieu de travail, il est conseillé de le signaler aux ressources humaines, à l’Inspection du travail ou de saisir les Prud’hommes. Des associations de lutte contre le VIH peuvent vous conseiller et vous accompagner dans ces démarches juridiques comme vous permettre d’échanger et de partager l’expérience de personnes vivant avec le VIH qui elles aussi ont souffert de sérophobie.

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  • Dans un lieu improbable situé du côté du Père Lachaise, comme une adresse qu’on se refile sous le manteau, est né la cabaret Le Secret. Habillé d’un parquet de bal, d’alcôves et de boudoirs, les artistes s’emparent de ces espaces pour y faire spectacle, lecture ou performance. À chaque rendez-vous, ce cabaret artistique se réinvente mais une seule condition pour le public : laisser son appareil photo ou téléphone portable au vestiaire. Chacun est libre de partager ensemble ou à sa manière cette traversée ponctuée de chansons, d’effeuillages, de théâtre, de danse, d’acrobaties, de rires tragiques, de drames poétiques, d’éclats de joyeuseté, de ravissement communicatif... Les loges sont au cœur du public, et subtilement les artistes s’arrangent pour que le public se rencontre... Une belle découverte.

    Une fois par mois au Truc du Père Lachaise, 17 rue Fernand Léger, 75020 Paris.

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  • Déconstruire les masculinités, c’est le crédo de la nouvelle saison de la Société Communautaire des Effeuilleurs Parisiens, une joyeuse bande d’artistes (3 hommes, 3 femmes) qui aime toucher là où ça fait « trop » mâle. Ce cabaret met en pièces un vendredi par mois au Café de Paris, dans une succession de numéros pailletés où l’effeuillage est autant physique que comportemental autour des stéréotypes de genre. Tout dans une douceur et bienveillance acidulées, iels règlent leurs comptes en bonne et due forme, le tout servi par des punchlines, saupoudrés de mise en situation explicites, de chants revisités, de blagues  tonitruantes. Ici, les travers du patriarcat n’ont pas une seconde le dessus. Observés, comptabilisés, analysés, décortiqués, étripés, ils en prennent pour leur grade. Enjoué et vivifiant, la SCEP écharpe les masculinités en livrant une belle leçon de savoir vivre. Qui s’y frotte, s’y pique.

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  • Transcendance

    La Transcendance est une soirée spéciale et unique en son genre dans un bar, par et pour toutes les personnes Trans-identitaires. Echange et convivialité en sont les maîtres-mots ! Transwomen, Transmen & Non-Binaires, c’est votre soirée ! En plein cœur du Marais, au bar le Mange-Disque, situé au 15 rue de la Reynie, Paris 4, au métro Châtelet. Un lieu LGBTQI+, charmant, inclusif et safe avec sa superbe déco retro-pop 70’s et sa belle terrasse. Pour échanger et se faire de nouveau.elle.x.s amie.is ! Ami.e.s & allié.e.s trans-friendly sont les bienvenu.e.s, bien-sûr ! Pour que le « T » dans «LGBTQI+ » brille de mille feux ! Soyons Transcendant.e.s ! Passons à la Transcendance ! Prochaine soirée le samedi 18 décembre.

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  • Nos vies...

    Cette pièce est un OVNI. « Nos vies », mise en scène par Guillaume Antoniolli, est un assemblage de plusieurs textes extraits d’œuvres magistrales de la littérature. Chaque texte nous transporte successivement dans un nouvel univers et nous offre un message différent. En fait, chacun de ces tableaux est une gourmandise que l’on absorbe bien volontiers. Un peu comme si l’on venait faire le plein de petits bonheurs.

    De Margueritte Duras à « Roméo et Juliette » de Shakespeare (interprété par deux femmes), de Jean-Luc Lagarce à Rodrigo Garcia, … tout est différent et si complémentaire à la fois. Et tout s’articule formidablement bien pour une conclusion détonante.

    « Nos vies » est une petite folie militante, avec un vrai jeu d’acteurs dont le bonheur de pouvoir à nouveau monter sur les planches nous saute à la figure. La compagnie Les Hommes perdus nous offre avec « Nos Vies » un spectacle drôle et construit. C’est à la fois intelligent et déjanté, vous avez compris : on a adoré !

    Théâtre Pixel 18 rue Championnet Paris 18. Tous les vendredis à 21h30

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  • O Positif.ve, un nouveau collectif, a lancé un nouveau type de clubbing en octobre 2021.

    Il compte s’attaquer aux problé-matiques du monde de la nuit : violences, racisme, sexisme, homophobie, lesbophobie, transphobie et toute forme de non-consentement qui s’observe constamment en soirée.

    Avec une véritable volonté de changer les mentalités et de responsabiliser les organisateurs, des intervenants identifiables se baladent parmi les clubbers. Au moindre comportement inapproprié, ces derniers peuvent ainsi les solliciter.

    Pour toutes questions relatives à la consommation de drogues, l’association l’Amicale a un safe space. O Positif.ve s’engage aussi à sécuriser la sortie de club, en organisant des départs groupés à horaires déterminés. Un line up pointu vient chapeauter le tout.

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  • Férus de ciné, ne ratez pas CinéMode, l’exposition imaginée à la Cinémathèque de Paris par l’enfant terrible de la mode française Jean-Paul Gaultier. Jusqu’au 16 janvier 2022, JPG vous fait voyager au cœur de l’histoire croisée entre la mode et le 7e art. En cinéphile passionné, le designer à la marinière convoque les grands stylistes et les plus célèbres noms du cinéma pour une rencontre faite de magie, d’audace et de fantaisie. Il dresse un tour d’horizon des films et des représentations qui l’ont influencé. « Sexualiser les corps, féminiser les silhouettes masculines, valoriser les femmes puissantes », le créateur livre une vision du Macho man et de la femme fatale, nous entraine vers un homoérotisme prégnant et une androgynie revendiquée, qui brise les tabous, ose défier les convenances dans un hommage d’images et de paillettes.

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  • Drag Race France

    concours

    L’annonce est tombée le 17 novembre 2021 sur les réseaux sociaux : RuPaul’s DragRace, le plus célèbre concours de Drag Queens arrive enfin en France. C’est Raphaël Cioffi, l’auteur de la pastille humoristique de Canal + «Catherine et Liliane» qui l’a annoncé et en aura la charge. Après les Etats-Unis, Canada, l’Italie, L’Angleterre et l’Espagne, la France rentre donc dans la shortlist au grand bonheur des inconditionnels fans. Le concept reste inchangé par rapport aux éditions étrangères, même si le made in France aura toute sa place avec notamment l’incontournable Lip Sync borné à des titres français ou encore le Snatch Game. Ce qui est certain, c’est qu’au fil des semaines, les drags se défieront dans des défis mettant en avant leurs talents, leurs arts, leur sens du décalage et de l’humour, mais aussi leur parcours personnel et leur militantisme.  Pour le moment ni le nom des juges, des drags participantes, des personnalités invitées, ni de la personne qui incarnera RuPaul n’ont pas été annoncés. On sait simplement que Jean-Paul Gaultier s’est dit intéressé. Pour ce qui est de la diffusion, vous pourrez suivre le contest sur la plateforme France.TV Slash. On a trop hâte que ça commence. On vous en dit plus, très vite !

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  • Ca ne dérangerait pas la ministre de la Diversité. « Ce n’est pas moi qui écris les règles de Miss France, mais pourquoi pas ? Ça manque d’inclusion, c’est certain » a avancé Elisabeth Moreno. Il y a deux ans, Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France, avait déclaré qu’elle n’était pas opposée à la participation d’une personne trans et que ce n’était pas interdit par le règlement.

    Par ailleurs, Elisabeth Moreno a reçu Miss Trans France, après son couronnement au grand bal des Fiertés le 30 octobre. Artiste engagée réunionnaise, Louïz a remporté le titre, notamment pour son engagement militant et souhaite devenir « le porte voix de la condition des femmes trans dans la société et qui mettra en lumière la belle communauté LGBTQIA+ ». « On a prévu de travailler ensemble sur des projets à venir sur cette thématique. J’ai vraiment à coeur de sensibiliser les politiques. Je pense qu’il y a encore un gros travail à faire en matière d’accueil et de prise en charge des personnes LGBTQIA+, que ce soit dans les entreprises privées ou dans les administrations », a ajouté Miss Trans France.

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