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Articles | Brèves
  • Oubliez le calendrier des Dieux du stade, devenu presque trop classique, même s’il reste une référence. On préfèrera l’originalité et le naturel des 2 versions de l’association Les Ours Occitanie Méditerranée (LOOM). « Nous avons décidé de mettre en avant la différence et la diversité des corps. Nos modèles d’un jour (nos adhérents) se sont prêtés au jeu », a déclaré l’association.

    « La Plage des Ours » a pour thématique les jeux aquatiques, alors que « Des Ours » est plus intimiste. 15 € chacun.

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  • Ce manuel est une invitation à s’ouvrir aux cultures queers ou à s’y reconnaître par le biais de la cuisine. Il réunit le verbe, la nourriture et la sexualité, avec humour et légèreté. Le verbe, d’abord, par ses recettes fondées sur des anecdotes littéraires et détournements de la langue : des jeux entre les mets et les mots, qui nomment et font donc exister une culture queer bien vivante. La sexualité, ensuite, envisagée comme un domaine rassembleur et décomplexé. La nourriture, enfin, avec des recettes économiques classées selon les saisons, facilement réalisables et aux penchants végétariens... et aux noms évocateurs.

    Braise-moi, de Emilie Bouvier, photos Anne Bouillot, Ed. Hétéroclite, 29€

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  • Têtu a donc choisi Bilal Hassani comme personnalité de l’année : « L’un des premiers homos visibles à la télévision française fut Jacques Chazot, dans les années 1970 – le premier danseur de ballet à évoluer sur les pointes, et en tutu, s’il vous plaît ! Ses performances ont fait de lui, écrivait TÊTU il y a déjà vingt ans, « l’incarnation de la folle parisienne ». Un mot, « folle », aujourd’hui lancé comme un reproche, voire une insulte par des hommes gays estimant ne pas être « représentés » par un Bilal emperruqué. Mais ce n’est pas le rôle de ce garçon d’à peine 22 ans, qui nous montre son talent tout en étant lui-même, et cela suffit. Car si une jeune personne se reconnaît dans Bilal, probablement seule dans ce cas autour de la télévision familiale branchée sur TF1, comme d’autres se retrouvent en Alice Coffin ou en Édouard Louis, en Amandine Buchard ou en Hoshi, en Nix Lecourt Mansion ou en Lil Nas X, c’est une victoire pour nous tous·tes. C’est ça, la représentation, et c’est pour ça que TÊTU a décidé de célébrer les personnalités LGBTQI+ ayant marqué leur domaine cette année. ». Néanmoins les réactions habituelles à l’encontre du chanteur ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux, y compris parmi la communauté, et le débat est reparti de plus belle. Sur la couverture, dans un esthétisme proche des photos de Pierre et Gilles, Bilal Hassani apparaît auréolé, les yeux vers le ciel et drapé comme une madone. Et c’est bien cette posture qui pose problème à Mediatransports, la régie publicitaire qui gère les affichages dans les gares parisiennes de la SNCF et les stations de la RATP qui a décidé de censurer la campagne d’affichage. Il y a encore du travail !                      

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  • De 1980 à 1995, Raymond Bellour a écrit des articles sur la plupart des livres d’Hervé Guibert dans le Magazine littéraire - un accompagnement critique d’un discernement exceptionnel, rare à l’égard d’un jeune auteur. Bellour avait rencontré Guibert, âgé de dix-sept ans, lorsque ce dernier présentait le concours d’entrée de l’Institut des hautes études cinématographiques, auquel il échoua. Un rapport amical fait d’admiration s’ensuivit, dont ces articles gardent la trace. La présente édition est enrichie d’une préface inédite de Raymond Bellour.

    Hervé Guibert : articles 1980-1995, de Raymond Bellour, Ed. L’Arbalètre Gallimard, 12€

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  • Les femmes du monde entier souffrent par amour, en rêvant d’un modèle d’homme qui n’existe pas, d’un partenaire idéal qui viendrait les sauver. Ce mythe de l’amour romantique, que la société nous présente comme le seul possible, bien aidée par la religion et l’industrie du divertissement, est toxique. Individuellement et collectivement. Alors, le seul moyen de se désintoxiquer, c’est de faire la révolution !
    Comment ? En interrogeant nos façons de s’aimer, pour nous libérer des normes, de l’éducation et des représentations qui enferment nos émotions ; en imaginant d’autres relations amoureuses et affectives dans un monde différent, et en osant les faire advenir.

    En 23 courts chapitres précis et percutants, Coral Herrera Gómez nous donne des pistes
    très concrètes pour changer nos pratiques individuelles et collectives, afin de faire changer le monde. Car l’amour est un puissant outil de transformation : quand il dépasse les frontières du couple pour gagner le collectif, il est un moteur pour construire une société où l’exploitation, la violence et les hiérarchies n’ont pas droit de cité.

    Révolution amoureuse : pour en finir avec le mythe de l’amour romantique, de Coral Herrera Gomez, Ed. La collection Sur la table, 17€

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  • Peu de mots attirent autant la foudre et l’envie. Peu de mots ont évolué à ce point à partir de leur étymologie. Peu de mots ont été aussi injustement accaparés par la moitié de l’humanité pour en priver l’autre. Ce mot passionnant : virilité ! À l’heure de #MeToo, la virilité clive et enflamme la société. Mais remontons un peu à la source. À son origine, ce terme n’était pas genré. La virilité était une énergie vitale partagée par les hommes et les femmes. Voici un manifeste pour rafraîchir le langage et déplacer le combat : au lieu de mettre en accusation une masculinité viriliste et violente, allons chercher l’Éros, le désir de vivre, qui sous-tend la virilité, la vraie ! Sur le chemin, nous découvrirons qu’être virile, c’est être libre et mature, relié(e) harmonieusement à la Nature, que Vénus était virile et non binaire... Il devient urgent que les femmes du XXIe siècle se réapproprient leur virilité autant que leur vénusté !

    Viriles comme Vénus, de Marriette Darrigrand, Ed. Les Equateurs, 13€

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  • Voici une belle initiative de la part du collectif drag Paillettes - Queer show : les Contes à paillettes, des contes pour enfants (à partir de 5 ans) racontés par des drags queens.

    « Chemin faisant dans l’entr’espace d’un futur proche, Capitaine Futur voit grandir une constellation de paillettes éphémères qui ne veulent plus vivre cachées : installé confortablement à bord du Capsulo, il prête attention à leurs histoires de secrets brisés, d’ombres dorées et de lumières scintillantes. Capitaine Futur détache sa ceinture et se laisse guider par Tata Foxie, La Déliche et Maria Mollarda vers leurs Terrae incognitae, là où vivent princesses à moustaches, étoiles d’araignées, dompteuses de dragons et aventuriers aux propriétés renversantes. » Entre clowns modernes et sorcières gentilles, les queens vont émerveiller les petits, et pourquoi pas les grands…

    Un dimanche par mois à 15h45 (durée : 1h) , la Gaité Lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris

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  • Si apprendre qu’on est porteur du VIH peut-être une épreuve complexe et un moment difficile à vivre, les nombreux progrès réalisés depuis l’arrivée des premières trithérapies il y a vingt-cinq ans, ont considérablement modifié le quotidien des personnes vivant avec le VIH. L’efficacité des traitements actuels, leur schéma de prise simplifié et le fait qu’ils réduisent à zéro la possibilité de transmettre le VIH à son ou ses partenaires sexuels, ont complètement changé la vie et la santé des personnes vivant avec le VIH tant au niveau physique que psychologique. 

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  • C’est une grande première dans l’histoire de la marque : Chelle Man, artiste trans multi-facette, militant LGBT et défenseur de la communauté malentendante est le nouveau visage de la gamme beauté hybride Nu. La collection cible les jeunes en proposant une gamme hybride de maquillage et de soins « propres et durables ». « La capacité de mon corps à s’adapter est un trésor. Les cicatrices sur ma poitrine et derrière mes oreilles me le rappellent », a écrit Chella Man sur Instagram.

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  • Pour commémorer les 40 ans du début de l’épidémie de sida, une place va être inaugurée le 1er décembre pour honorer les « combattantes et les combattants du sida », selon la mairie de Paris. Placée dans le quartier du Marais, elle a été l’objet de nombreuses discussions, y compris avec des associations pour savoir s’il fallait honorer les « morts et mortes du sida » ou plutôt parler de celles et ceux qui ont combattu et qui ont disparu mais aussi des vivant·es. Une petite avancée face à des villes comme Berlin ou New York, qui disposent de mémorial ou de centre d’archives LGBT, ce dernier étant toujours dans les cartons de la capitale.

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