Disney a récemment annoncé la suppression d'un personnage transgenre de sa prochaine série télévisée Pixar, Win or lose, qui sera diffusée en février sur Disney+. Bien que le personnage soit toujours présent dans la série, il a été relégué à un rôle secondaire sans répliques et sans références à son identité de genre. Cette décision s'inscrit dans une tendance plus large de Disney à censurer les thèmes LGBTQ+ dans ses productions, une situation exacerbée par des pressions externes et la législation en Floride, notamment la loi « Don't say gay ». Un porte-parole de Disney a justifié cette suppression en affirmant que de nombreux parents préfèrent aborder des sujets délicats avec leurs enfants à leur propre rythme.
Cette décision a suscité des critiques, notamment de la part des employés de Pixar, qui ont exprimé leur frustration face aux contraintes sur le contenu LGBTQ+, affirmant que cela nuit à la représentation et à la diversité. L'acteur Hanel Stewart, qui devait interpréter le personnage trans, a partagé son découragement à la suite de la réécriture de son rôle, qui est désormais celui d'une fille cis hétérosexuelle, soulignant l'importance de la représentation pour les jeunes trans. Les précédents films de Disney, tels que Lightyear et Strange World, ayant inclus des personnages LGBTQ+, ont rencontré des critiques et des problèmes de box-office, ce qui pourrait avoir influencé la décision de Disney de réduire ces thèmes dans ses productions.

Le gouvernement socialiste espagnol, dirigé par Pedro Sánchez, fait face à une controverse après avoir annoncé la suppression du « Q+ » dans LGBTQ+ et l'interdiction pour les femmes transgenres de participer aux sports féminins, réservés aux « personnes ayant un sexe biologique féminin ».
Le changement de sexe à l'état civil reste une épreuve complexe et souvent humiliante pour les personnes trans en France. Actuellement, elles doivent passer par des tribunaux, justifiant leur genre avec un dossier lourd et intrusif, un processus jugé « absurde » par la sénatrice écologiste Mélanie Vogel. En avril 2024, elle a proposé une simplification de cette démarche, la transformant en une simple déclaration.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a fermement dénoncé un article du Figaro qui a révélé un document de travail sur les parcours de soins des personnes trans, accusant le média de contribuer à une « panique morale ». Ce communiqué, publié le 13 décembre, appelle au « calme » et à la « sérénité » dans l'élaboration des recommandations concernant la transition de genre.
Une enquête interne du Syndicat de la magistrature, publiée par Mediapart, met en lumière le sexisme systémique et les violences sexuelles au sein de l'institution judiciaire française.
Le Conseil d’État a confirmé la dissolution de l'association Civitas, un groupe catholique connu pour ses prises de positions discriminatoires.
Le tribunal correctionnel de Moroni, aux Comores, a condamné deux jeunes femmes à 13 et 10 mois de prison, dont la moitié ferme, ainsi qu'à une amende de 200 € chacune, en raison de leur orientation sexuelle. Cette décision fait suite de leur arrestation en juin dernier, après une plainte pour des actes jugés « contraires aux bonnes mœurs ». Le procureur avait requis un an de prison ferme, arguant d'une nécessité de « punition exemplaire » face à une homosexualité, selon lui, incompatible avec les valeurs comoriennes, retrace le site SOS homophobie.
La 18
Le débat sur la lutte contre le VIH/sida a pris une tournure inquiétante à l’Assemblée nationale. Alors que le député Les Républicains (LR), Xavier Breton, avait proposé de supprimer le groupe d’études dédié sur le sujet, un organe qui a œuvré pendant plus de vingt ans pour sensibiliser et informer les parlementaires sur cette question de santé publique, les voix des élus engagés et des associatifs contre cette proposition a été écoutée. Derrière l’inquiétude que cette initiative a suscitée, on retrouve notamment le député socialiste Arthur Delaporte. Il a été l’ancien vice-président du groupe, et a tout de suite dénoncé cette proposition comme une véritable régression.
Le Centre communautaire invite les artistes d’Alsace à transformer son accueil et sa médiathèque en véritable galerie d’art. Des œuvres en lien avec l’engagement et la fierté seraient donc fortement appréciées, autant qu’une visibilité pour les artistes et collectifs LGBTI.