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  • La revue Sphères ouvre grand ses pages avec un numéro spécial consacré aux drag-queens. Cette édition met en lumière l’art et la culture drag, tout en explorant le parcours souvent tumultueux des artistes qui évoluent dans cet univers scintillant et engagé. Sphères, réputée pour ses dossiers audacieux et ses thématiques contemporaines, s’attaque ici à un sujet qui fait évoluer les mentalités et transforme le paysage artistique. Des interviews exclusives avec des figures emblématiques de la scène drag, un grand et palpitant reportage sur la de drag punk de Milan contre l'extrême droite, l’équation en deux temps sur le drag peut-il être écolo, ou encore les drags kings et l’univers des cosplayers…

    Sphères explore une forme d’art qui permet de remettre en question les normes de genre et de célébrer l’identité. Montrer la profondeur et la créativité qui caractérisent le monde du drag, allant des soirées dans les clubs enfumés aux grandes scènes de festivals, où l’art du drag est célébré avec ferveur. Sphères, en mettant à l’honneur les drag expose l’envers du décor, s’aventure entre les paillettes et les talons, le lip sync et le ball pour donner à voir ce que l’on ne voit jamais.
    Sphères, 20€

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  • La galerie David Guiraud présente jusqu'au 21 décembre 2024, sa troisième exposition, intitulée : American Physique Photography, qui est conçue comme un voyage à travers la photographie physique masculine entre 1930 et 1960.

    Cette exposition met en lumière un phénomène social et culturel riche mais souvent méconnu. La photographie dite « physique », qui émerge aux États-Unis, s'épanouit également en Europe et au Japon. Elle trouve ses racines dans l'intérêt croissant pour la culture physique au XIXe siècle et l'essor des magazines masculins illustrés au début du XXe siècle révélant un désir tout à fait nouveau de contempler la beauté corporelle sans gêne. L’exposition propose un panorama des travaux de photographes emblématiques de l'époque, dont Al Urban et Pat Milo, à travers des tirages originaux d’époque.

    Ces œuvres, parfois chargées de risques, montrent des athlètes dont l’intimité était souvent dissimulée sous des couches d’encre pour contourner la censure postale. Les années 1950 furent marquées par l’émergence de magazines comme Physique Pictorial, qui rompent avec les normes, exhibant la beauté masculine sans justification. Dans un contexte où l'homosexualité est encore un tabou, ces images sont porteuses d'une nouvelle culture, celle de l’affirmation de soi et du plaisir esthétique.

    American Physique Photography est une invitation à redécouvrir des artistes courageux qui, à travers leur travail, ont ouvert la voie à une célébration audacieuse du corps masculin. Pour le public, c’est une occasion rare de se plonger dans une période charnière de la photographie, où le muscle et la beauté se rencontrent dans un élan créatif sans précédent.
    Galerie David Guiraud, 5, rue du Perche, 75003 Paris.
    www.galerie-david-guiraud.com

    Crédits photos :

    Douglas of Detroit¨- Tirage argentique c.1950 
    © Douglas Juleff, Courtesy Galerie David Guiraud

    Al Urban - Tirage argentique c.1940
    © Al Urban, Courtesy Galerie David Guiraud

    Tamotsu Yato¨- Tirage argentique c.1960
    © Tamotsu Yato, Courtesy Galerie David Guiraud

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  • Dans un monde où les récits d'amour se déclinent en mille et une variations, Paint Média et l'éditeur Grund viennent de sortir Love Stories. Cet ouvrage redéfinit les contours des histoires qui font battre la chamade en mêlant émotions, art et introspection. Ce beau livre est bien plus qu'une simple compilation de narrations autour de rencontres, de séduction et de coups de cœur, puisque chaque chapitre présente un récit unique, explorant des thématiques variées telles que l'amour à distance, les désillusions sentimentales, ou encore les rencontres imprévues.

    Les récits, à la fois poignants et parfois drôles, révèlent les nuances d'émotions qui jalonnent les chemins amoureux d'aujourd'hui. Ce qui distingue Love Stories des autres livres du même genre, c'est l'intégration d'illustrations vibrantes réalisées par des artistes émergents. Derrière cette aventure humaine, Cédric et Aline Feito de Paint Média, militent en donnant la parole, en œuvrant pour que la visibilité soit de tous les instants.

    Sous la plume de Florent Manelli, les histoires proposées résonnent avec les défis actuels des relations amoureuses. À l'ère des rencontres en ligne et des échanges virtuels, l'ouvrage aborde des questions telles que la vulnérabilité, la communication et la recherche de l'authenticité. Les personnes, dans leur quête d'amour, reflètent les aspirations et les craintes, permettant au lecteur de s'identifier facilement à leur parcours.

    Véritable hymne à l’amour,  Love Stories c’est plus de 220 pages de pur bonheur, de confidences, d’unions sacrées, de vécus, d’expériences qui font de l’amour sous toutes ses formes les élans du cœur.
    Love stories, Alines et Cédric Feito / florent Manelli, Ed. Gründ, 224 pages, 39,95€

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  • La célèbre marque de lingerie américaine ultra glamour Victoria’s Secret a créé l’évènement lors de son dernier défilé. Alex Consani et Valentina Sampaio, âgées de 21 et 27 ans, ont marqué l'histoire en devenant les premières mannequins transgenres à participer au Victoria’s Secret Fashion Show, en octobre à New York. Alex a partagé son enthousiasme sur Instagram, exprimant sa gratitude. Après une absence de six ans, le défilé relancé a été salué pour sa représentation diversifiée, présentant une variété de corps et de mannequins, tels que Tyra Banks et Ashley Graham.

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  • L'Eurovision 2025 pourrait se tenir à Bâle, en Suisse, suite à la victoire du chanteur Nemo à l'Eurovision 2024, mais un référendum menace d'annuler cet événement emblématique. Organisé par le canton de Bâle-Ville, cet appel aux urnes prévu pour le 24 novembre fait suite à la mobilisation d'opposants, notamment de l'Union démocratique fédérale (UDF), un parti ultra-conservateur. Ce dernier a récolté plus de 4 200 signatures pour s'opposer au financement public de l'Eurovision, qu'il qualifie de « propagande » en faveur de la communauté LGBT+ et critique pour les valeurs qu'il véhicule. Malgré cette contestation, le financement de l'événement, d'un montant estimé à 37,5 millions de francs suisses, a obtenu le soutien du Parlement cantonal. Bâle est dans leur camp !

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  • Thierry Henry a pris la décision de quitter son poste de sélectionneur de l’équipe de France Espoirs avant la fin de son contrat, qui courait jusqu'en juin 2025, pour des raisons personnelles.

    Dans un entretien avec Sky Sports, l’ancien attaquant des Bleus a exprimé son engagement dans la lutte contre l'homophobie dans le football, affirmant que cela représenterait une avancée pour le sport. Il a déclaré que les joueurs devraient se sentir libres de vivre leur identité, ajoutant que l’orientation sexuelle d’un coéquipier n’affecterait en rien ses liens personnels et professionnels avec lui.

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  • Le mot cabaret est devenu galvaudé, tant on l’a mis à toutes les sauces. Pourtant, dans sa définition originelle, il correspond à des arts de scènes protéiformes : danse, chant, comédie, plumes et paillettes, mais aussi acrobatie, jonglage, etc. C’est bien ce "etcaetera" que le Palais de Chaillot propose de survoler. 2 journées entières seront tout juste suffisantes pour profiter de toutes les propositions. Samedi 22 et dimanche 23 novembre.
    theatre-chaillot.fr

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  • Elliot Page dans Close to you

    transgenres, cinema

    Elliot Page, icône trans, livre une performance intense et authentique dans Close to you, sous la direction de Dominic Savage. Le film explore la complexité des relations humaines à travers l’histoire de Sam, qui, après quatre ans d'absence et de transition, décide de retourner chez lui pour l'anniversaire de son père. Lors de ce voyage en train, il croise Catherine, une ancienne amie de son adolescence, ravivant des souvenirs et des sentiments enfouis. Malgré un accueil chaleureux de sa famille, Sam ressent une tension sous-jacente, symbolisée par la confusion de sa mère et l'empathie excessive de son père. Le film soulève des questions sur l'acceptation et les non-dits, tout en montrant la fragilité de Sam, partagé entre son passé et son identité actuelle.

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  • Dans le cadre de la journée du souvenir trans (20 novembre), une fresque a été réalisée par un-e artiste queer, en partenariat avec l’Arène des Fiertés et le Dancin’. Le travail de Kashink questionne les codes esthétiques et la définition de l’identité. L’artiste se considère comme activiste, pratiquant une forme d’art public. Iel porte quotidiennement une moustache dessinée au dessus des lèvres, comme deux traits d’eye liner. 
    Il s’agit autant d’un parti pris artistique (bousculer les codes du genre) comme une performance quotidienne, que d’une expérimentation sociologique activiste, créant un lien social autour de questions profondes telles que la normativité ou la liberté. 
    L’œuvre est à découvrir sur les murs du bar le Dancin’, 8 bis rue Thoumayne. 
    kashink.com

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  • A Douala, quatre hommes ont été contraints de subir des examens anaux après leur arrestation lors d'un raid mené sur les bureaux d'Alternatives Cameroun, une organisation œuvrant contre le sida et pour les droits des LGBT, le 30 septembre dernier. Cette opération a conduit à l'arrestation de 13 personnes et a suscité une vive indignation sur la scène internationale. Le procureur de Douala a ordonné ces examens le 3 octobre, malgré les objections des détenus et de leurs avocats. 
    Ces examens, largement critiqués par les autorités médicales comme inutiles et considérés comme une forme de torture, avaient pour objectif de « prouver » l'homosexualité des quatre hommes, identifiés comme membres du personnel d'Alternatives, ainsi que d'un adolescent de 17 ans. Au terme de l'examen, le médecin a déclaré ne pas pouvoir déterminer si les détenus avaient eu des relations sexuelles entre hommes. 
    Bien que les charges contre le jeune homme aient été abandonnées et qu'il ait été libéré, les trois autres, ainsi que Hermine Ngo Ndaptie, responsable du centre d'accueil d'Alternatives, ont été transférés à la prison de New Bell en attendant leur procès prévu pour homosexualité, une infraction passible de cinq ans d'emprisonnement dans le pays. 

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