Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Double mauvaise nouvelle : la fermeture de deux établissements queer alsaciens. La baisse de fréquentation aura eu raison du So Crazy et du Z Bar. Pourtant, ils représentaient des espace festifs et d’expression militante pour de nombreux groupes et associations. On ne le répètera jamais assez : la première façon de militer est simple : soutenir nos lieux queer en les fréquentant !

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  • Le CeSaMe Paris Ile de France appelle à l’aide. Ce dispositif de l’Enipse, qui permet à toute personne LGBT de bénéficier de 10 séances gratuites de soutien psychologique, est menacé par des coupes budgétaires. « Les restrictions budgétaires en direction de nouvelles actions innovantes ont conduit à une réduction drastique de nos heures de vacation et à une suspension de nouvelles intégrations, écrit l’Enipse sur son site. En dépit de nos nombreuses demandes, les subventions publiques et privées ne couvrent plus nos besoins, nous obligeant à diminuer notre activité alors que les demandes de prise en charge ne cessent d’augmenter.» L’association appelle donc à faire des dons ponctuels et réguliers pour soutenir ce projet innovant et si utile.
    Vous pouvez faire des dons en scannant le QR Code ci-dessous ou en vous rendant sur ce lien.

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  • Les copines du Barouf, célèbre bar lesbien (mais pas que) de la rue Saint Martin profitent désormais d’une retraite bien méritée et ont laissé la place à une nouvelle équipe qui a renommé le lieu les Aimant.e.s. Un p’tit coup de pinceau pour rafraichir, mais le lieu garde la même ambiance bon enfant et ouvert à tous.tes.
    16h30-2h tous les jours, 
    182 rue Saint Martin, 75003 Paris.

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  • Brèves, soyons brèves

    mangas et animations


    Un boy's love entre un apprenti acteur et un étudiant sourd

    All Shall Be Well

    Le film « Tout ira bien » De Ray Yeung sort le mercredi 1er janvier 2025 en France au cinéma. Récompensé du Teddy Award à Berlin, ce long métrage aborde le vécu de nombreux.euses gays et lesbiennes de Hong Kong.

     


    Angie et Pat vivent le parfait amour à Hong Kong depuis plus de 30 ans. Jamais l’une sans l’autre, leur duo est un pilier pour leurs parents et leurs amis.

    Au brusque décès de Pat, la place de Angie dans la famille se retrouve fortement remise en question.

      

    Jeux en ligne sous fond de romance gay.

    Le film « Eat the Night » de Caroline Poggi et Jonathan Vinel est sorti au cinéma le mercredi 28 août 2024 et arrive en DVD / Blu Ray le 3 décembre 2024 en DVD.

    Pablo et sa sœur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir. Un jour, Pablo rencontre Night, qu’il initie à ses petits trafics, et s’éloigne d'Apolline. Alors que la fin du jeu s’annonce, les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale...

     

     

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  • Il va falloir encore attendre jusqu’à début d’année 2025 pour découvrir la nouvelle saison de la série Prime Vidéo Last of us inspirée du jeu vidéo éponyme où on suit les aventures de la jeune Ellie, porteuse dans ses gènes de la solution qui pourra permettre à la population humaine de ne plus devenir des zombies. Dans la série, nous avions noté la relation forte qui la liait à sa meilleure amie, dans le centre commercial lorsqu’elle s’était retrouvée par le hasard de la vie. L’acteur.ice non-binaire Bella Ramsey, qui campe le rôle d’Ellie vient sur son compte Instagram d’officialiser sa relation avec l’actrice Maisy Stella. 

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  • Les podcasts Sexosafe vous permet d'appréhender tous les sujets relatifs à la santé sexuelle et au bien-être individuel et communautaire. Disponibles sur toutes les plateformes afin de toujours mieux s’informer, vous pouvez découvrir actuellement les résultats qui viennent d’être publiées de l’enquête rapports au sexe 2023. Puis suivront différentes émissions où experts, associatifs et personnes concernées s'expriment autour des thématiques suivantes :
    « je suis fétichiste, c’est grave docteur ? », 
    « la dépression »,
    « sortir du chemsex », 
    « dépendance à l’alcool », 
    « le porno c’est du cinéma » 
    « je fais une pause sexuelle ». 
    Quant aux prochains épisodes, ils seront annoncés prochainement.  Bonne écoute !

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  • Pour faire suite à son dernier album, véritable hommage aux femmes qui l’ont inspiré et qui l’inspirent enco-re et toujours, Yvette Leglaire, le personnage imaginé par Daniel Dumartin, fête ses 20 ans sur les planches du Grand Point-Virgule, le 17 novembre 2024 à 19h. Avec son spectacle Never Morte à l’intersection du récital et du stand up, la grande dame va vous pousser dans son univers où l’humour et l’amour s’unissent pour une floppée de titres poétiques que grivois. Et quand on a une voix comme ça, on ne peut que laisser le charme agir.
    Yvette Leglaire, Never Morte, au Grand Point-Virgule.

    Infos ici.

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  • Paris : festival Chéries Chéris, la 30ème édition

    lesbiennes, gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer, cinema

    Le festival international du film LGBTQIA&+++ de Paris célèbre sa 30ème édition du 15 au 26 novembre 2024. Le cinéma est un miroir de notre quotidien, un regard posé sur nos vies, une vision sur l’évolution de nos cultures et nos communautés. Voilà pourquoi, ce rendez-vous parisien est devenu avec le temps le premier festival de cinéma à Paris et premier festival de cinéma LGBT de France en termes de fréquentation et volume de programmation.

    Comme d’habitude, c’est un foisonnement des plus éclectiques qui va vous conduire dans les cinémas MK2 Bibliothèque et Quai de Seine et Beaubourg. En effet, cette édition anniversaire mettra à l’honneur 75 longs-métrages (fictions ou documentaires) et 80 courts-métrages à thématiques LGBTQIA. De quoi découvrir des créations uniques, des productions exaltantes, des histoires poignantes. Laissez-vous émouvoir, rire, pleurer, hurler, happer, gronder et surtout venez regarder cette sélection anniversaire qui s’annonce haute en couleurs.
    Infos ici.

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  • Une histoire érotique de l'Angleterre de Grégoire Ming est un ouvrage audacieux en 28 chapitres qui plonge le lecteur dans les méandres de la sexualité britannique, en faisant un portrait aussi captivant qu’intrigant. À travers une approche historiographique mêlant éléments littéraires et anecdotes, Ming réussit à éclairer des facettes souvent méconnues de l’Angleterre, tout en nous plongeant dans une atmosphère érotique où le sexe et le désir transcendent les conventions sociales.
    L'une des forces majeures de ce livre réside dans la manière dont Ming tresse le fil des sexualités, remettant en question les normes et les tabous qui ont jalonné l'histoire de l'Angleterre. À travers des récits de personnages emblématiques, de la cour élisabéthaine aux salons littéraires des XVIIIe et XIXe siècles, l’auteur découvre un héritage libertin où lieux, pratiques et représentations célèbrent l’amour sous toutes ses formes. Là où « l’Anglais pense avec tout son corps », l’auteur consacre également une place prépondérante à l’histoire homosexuelle du pays, sujet souvent relégué au second plan dans les récits historiques classiques. 
    À travers une analyse minutieuse de la littérature, des arts et des faits sociaux, il met en lumière des figures oubliées ou méconnues, révélant comment leurs amours clandestins ont façonné non seulement leurs vies, mais aussi la culture britannique. Ming ne craint pas d’aborder des sujets délicats, tels que la répression, la criminalisation de l'homosexualité et la lutte pour l'acceptation, offrant ainsi un panorama nuancé de la vie gay à travers les siècles.
    Le ton de Ming est à la fois informatif et provocateur, oscillant entre l'érudition et une légèreté dramatique qui capte l’attention du lecteur. Ses descriptions riches et évocatrices plongent le lecteur dans des situations intimes, rivalisant avec la fiction tout en restant ancrées dans une réalité historique.

    Cette approche permet de transformer des épisodes apparemment isolés en chapitres d'une fresque plus vaste, révélant ainsi la continuité et l’évolution des pratiques sexuelles à travers les époques. Une histoire érotique de l’Angleterre propose non seulement un voyage à travers le temps, mais aussi une invitation à repenser nos préjugés et à célébrer la diversité des expériences humaines. Ce livre est une lecture incontournable pour toute personne s'intéressant à l’histoire de la sexualité, à la culture britannique ou simplement désireuse de découvrir les facettes cachées d’un monde souvent voué au silence.

    Une histoire érotique de l’Angleterre, de Grégoire Ming, Ed. Payot, 368 pages, 22€

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  • En 2024, le musée d’Orsay célèbre aussi le 130e anniversaire de la mort de Caillebotte. A cette occasion, le musée propose jusqu’à janvier 2025, une impressionnante exposition consacrée au regard que le peintre a porté sur la gent masculine, l’un de ses sujets de prédilection.

    Au travers de 144 œuvres, les figures et les portraits d’hommes sont autant d’indices sur l’époque dans laquelle l’artiste vécut. Cet intérêt est manifeste puisque 70% des tableaux de figures du maître représentent exclusivement des hommes mais c’est essentiellement sa manière d’appréhender de manière très moderne leur quotidien qui en fait une œuvre riche d’enseignements autant sociologiques qu’historiques.

    Observateur discret, Gustave Caillebotte n’est pas de ces personnes à juste faire poser ses modèles, il en capte la substantifique moelle. Les dessins préparatifs, tout comme ses études exposent bien sa méthode de création. Ces hommes qu’il affectionnent tant, qui le fascinent sont des proches : des amis, ses frères, des passants, des domestiques, des ouvriers, des canotiers… Il puise son inspiration dans la proximité qu’il entretient avec eux, de ce qu’ils dégagent, de ce qu’ils sont dans leur for intérieur. Et au lieu de leur prêter des vies imaginées, ils les cadre dans des instants d’intimité qu’il rend avec génie.

    Photographe du moment, il nous les présente simplement, sans artifices, murés dans la contemplation, dans l'ennui, au travail ou dans un moment de loisir, rêvassant ou nus à la toilette, il ose les montrer, les dévoiler là où les femmes ont pour ses contemporains toujours été majeures. Il offre un nouveau paradigme dans lequel il expose un monde en mutation, où le « triomphe de la virilité » commence à s’étioler sous les effets de l’humiliation militaire de la guerre de 1870-1871, que l’émancipation des femmes se fait plus pressantes et qu’émergent des subcultures homosexuelles jusqu’alors invisibilisées. Il donne à regarder ces hommes avec ses yeux. Il les idéalise, les admire et en fait le reflet inconscient de ses propres différentes facettes. Pour explorer cette dimension rarement explorée de l’art du peintre, 10 salles à la fois chronologiques et thématiques brossent un portrait sans retouche des hommes de Caillebotte. 
    Caillebotte 
    Peindre les hommes jusqu’au 19 janvier 2025 au Musée d’Orsay, 75007 Paris.
    Infos ici.

    Crédit photos Musée d’Orsay & Museum of Fine Arts, Boston

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