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  • Dans l’univers des comédies musicales, il est une qui tire son épingle du jeu, l’incontournable The Rocky Horror Show. Ce joyeux mélange de rock’n’roll, de fantaisie et de transgression qui a conquis le monde entier depuis sa création en 1973, s’installe pour la première fois jusqu’au 27 avril au Lido 2 Paris sur les Champs-Élysées en VO.

    Cette histoire déjantée est celle de Brad Majors et Janet Weiss, un couple fraîchement fiancé, qui se retrouve pris au piège lors d’un orage dans le manoir du charismatique et excentrique Dr. Frank-N-Furter. Ce dernier, un savant fou et travesti extraterrestre, entreprend de créer le parfait « homme » musclé et séduisant, nommé Rocky.

    Le manoir se remplit de personnages excentriques, tels que Magenta, Riff Raff et Columbia, chacun avec son propre style et son propre charme bizarroïde. Plus de 2 heures de folie furieuse où le spectacle est autant sur scène que dans le public, invité à participer au show en reprenant des répliques, en lançant des objets en interagissant avec les acteurs.

    Unique en son genre, The Rocky Horror Show est une expérience qui n’a pas d’équivalent dans le monde du spectacle vivant. Phénomène de la culture queer et célébration de la diversité sexuelle et de l’expression de soi, ce spectacle a ouvert la voie à des discussions sur l’identité, la sexualité et les normes sociales, tout en fournissant une plate-forme pour la créativité et l’exploration artistique. Embarquez pour un voyage hors normes !

    Infos et réservations : lido2paris.com

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Rien ne va plus en Afrique. Les pays les uns après les autres restreignent les droits des LGBT. Le dernier en date est le Ghana qui par la voix de ces députés vient de voter le texte, intitulé « Droits sexuels humains et valeurs familiales » qui est un élargissement des sanctions pénales à l’encontre des personnes LGBT+ et de leurs sympathisants, ainsi que la promotion et le financement d’activités liées, avec des peines allant jusqu’à 3 et 5 ans d’emprisonnement et 10 ans, si des mineurs y sont exposés.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La Miss Orlando de Pose, la célèbre série de Ryan Murphy, n’est plus. « Notre bien-aimée Cecilia Gentili est décédée ce matin pour continuer à veiller sur nous en esprit », indiquait une communication sur son compte Instagram. L’actrice transgenre s’est est allée à l’âge de 55 ans. Murphy la révéla aux yeux du monde sous les traits d’une femme d’entreprise qui proposait de la chirurgie esthétique à petit budget dans les épisodes de la série qui célèbre le milieu du voguing. Tout.e.s ses confrères et consœurs ont rendu un fervent hommage à cette Argentine de naissance qui avait fait son coming out en 1984 avant d’obtenir l'asile aux États-Unis en 2012. Figure emblématique de la défense des droits des personnes transgenres, militante de première ligne en faveur de la décriminalisation et de la déstigmatisation des travailleuses du sexe, elle avait fondé une association venant en aide à cette communauté et un centre baptisé Callen-Lorde qui propose des soins de santé aux communautés LGBTQ+ de New York.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Un débat intéressant secoue la version française de l’encyclopédie en ligne : faut-il garder les deadnames des personnes trans dans leurs pages ? Il s’agit du prénom assigné à la naissance, ensuite abandonné par une personne trans afin d’en choisir un qui correspond mieux à son identité de genre (le nom en français : morinom). Le débat entre les éditeurs de l’encyclopédie en ligne a pour but de « sonder la communauté sur certains points qui donnent lieu à des guerres d’édition », peut-on lire sur la page dédiée. Le sondage comporte deux autres questions : faut-il utiliser le deadname des personnes trans ? Et si oui, comment, et à quel endroit de la page ? Cette consultation fait suite aux critiques de mégenrage de Wikipédia. Résultat : sur 357 votants, une faible majorité a estimé qu’il faut mentionner le nom de pré-transition dans le résumé introductif.

    Pour retrouver le détail des conclusions : https://fr.wikipedia.org, rubrique « mention du nom de naissance pour les personnes trans ».

    Bruno De
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  • Le célèbre club va bientôt renaître de ses cendres. Après un an et demi de fermeture pour cause d’immeuble insalubre, les travaux vont bientôt commencer. En attendant, on peut toujours retrouver l’équipe lors de soirées mensuelles aux Docks des suds, 12 rue Urbain V, 13002 Marseille. Prochaine le 13 avril…

    Bruno De
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  • Saluons le parti pris de Zalando pour sa dernière campagne publicitaire, dans laquelle Bilal Hassani égraine un discours positif sur l’acceptation de soi-même et le rejet du harcèlement. Le choix est osé pour une marque grand public qui s’adresse en priorité aux 16-35 ans. Bien sûr, ça reste du marketing, tout comme la pub Sephora où des femmes, jeunes, plus âgées, racisées, des queers, des non genré.es se maquillent ensemble. Mais il faut aussi y voir le marqueur d’une époque et d’une société qui tente d’aller vers le mieux.

    Bruno De
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  • Les films traitant de l’homosexualité sont rares dans les salles de cinéma ukrainienne. Dans ce pays conservateur où le religieux a la main mise sur la manière de penser et où l’emprise de la Russie fait voir les gays comme une menace pour les bonnes mœurs, Leçons de tolérance, une comédie à petit budget duréalisateur Arkady Nepytaliouk ose aborder le sujet de manière décalée.

    Cette histoire raconte comment afin de sauver sa famille de la ruine, une enseignante ukrainienne persuade son mari et ses enfants de s'inscrire à un programme d'État axé sur l'intégration européenne, baptisé « Leçons de tolérance ». Dans le cadre de ce programme, ils doivent héberger chez eux, pendant un certain temps, un représentant et un militant LGBTQ+.

    Bien entendu, l’homophobie a pu s’exprimer lors de la projection comme le précise BFM TV par des tags néo-nazis et homophobes inscrits sur un cinéma Octobre de Kiev. Mais ce qui est important dans ce film engagé, c’est de prouver les faux semblants colportés par les homophobes. Le pari est réussi, car pas question de stéréotypes un seul instant, juste des personnes qui expliquent leur vie, font preuve de pédagogie et de patience pour éduquer une partie de la population hostile de prime abord. « Une personne qui ressent de l'homophobie se reconnaîtra dans les personnages du film et commencera à y réfléchir : Pourquoi est-ce que je fais ça ? Que ferais-je dans cette situation ? », espère Nepytaliouk.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Bon nombre de personnes en transition ou transgenres peuvent se heurter à des praticien.nes mal informé.e.s ou hostiles. L’association Frangenre a donc créé un annuaire contributif répertoriant 3000 adresses de professionnels trans-friendly. Tous les secteurs sont détaillés, avec bien sûr en priorité ceux qui concernent la transition.

    Pour apporter sa pierre à l’édifice, c’est sur carte.fransgenre.fr/ajout. Et pour accéder à la liste, cela se fait uniquement par messagerie (https://fransgenre.fr avec un petit mot expliquant brièvement votre situation). Ca évite les mal intentionné.e.s.

    Bruno De
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  • Jebin et Manu étaient en couple dans une Inde qui a encore du mal à avancer sur les unions de personnes de même sexe. Mais Manu est décédé. Depuis, Jebin lutte pour récupérer son corps afin de lui offrir des obsèques dignes de ce nom. Mais voilà qu’il se confronte à deux blocages de taille. D’une part, nous avons la famille qui refuse de récupérer le corps de Manu, parce qu’il est homosexuel et de l’autre les autorités refusent à leur tour de le donner à son compagnon. La situation est telle que Jebin vient de s’engouffrer dans un dédale administratif et judiciaire pour tenter par tous les moyens inverser le cours des choses puisque la cour du Kerala lui a interdit de procéder à l’incinération de son ami.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Depuis l’arrivée du gouvernement d’extrême droite en Italie, les droits LGBTQIAP+ sont mis à mal. L’an dernier, il a été demandé aux mairies de supprimer rétroactivement les noms des mères non biologiques sur les certificats de naissances. C’est une volte-face notable qui vient d’être infligée à Giorgia Meloni. Le mardi 5 mars, le tribunal de Padoue a jugé que des enfants pouvaient avoir deux mères mentionnées sur leur certificat de naissance. Cela donne un nouvel élan aux procureurs de toute la botte afin de reconsidérer cette circulaire arbitraire et homophobe envoyée début 2023 aux autorités municipales.

    Julien Claudé-Pénégry
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