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  • « Nous ne sommes pas de petites violettes qui aiment le cul » : un chant fleuri entonné  notamment par 2 joueurs et le staff du Rapid Vienne à la fin d’un match au bord du terrain s’est soldé par des sanctions plutôt exemplaires : Guido Burgstaller et Marco Grüll ont été suspendus pour trois matches secs et trois autres matches avec sursis jusqu’en 2026. Ils doivent également assister à un atelier.

    Les autorités du football autrichien ne plaisantent pas avec l’homophobie. La Fédération Française de Football devrait prendre exemple au lieu de tourner autour du pot (de fleurs !)…

     

     

    Bruno De
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  • Saluons le parti pris de Zalando pour sa dernière campagne publicitaire, dans laquelle Bilal Hassani égraine un discours positif sur l’acceptation de soi-même et le rejet du harcèlement. Le choix est osé pour une marque grand public qui s’adresse en priorité aux 16-35 ans. Bien sûr, ça reste du marketing, tout comme la pub Sephora où des femmes, jeunes, plus âgées, racisées, des queers, des non genré.es se maquillent ensemble. Mais il faut aussi y voir le marqueur d’une époque et d’une société qui tente d’aller vers le mieux.

    Bruno De
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  • En écho à la sortie du livre Sous l’objectif de Jean Daniel Cadinot, aux éditions Hors champs et après l’exposition qui lui a été consacrée en qualité de pionnier du film X gay au centre LGBT de Paris, c’est au tour de la Galerie du jour de proposer une expo-vente autour du photographe qu’il a été.

    Connu et reconnu pour son travail exclusivement porté sur les hommes et le nu masculin, Jean Daniel Cadinot a marqué son temps et l’histoire de la représentation homosexuelle en créant une esthétique sensuelle et érotico-pornographique dès les années 1980. Jusqu’au 20 avril, le repaire de la rue Chabanais présente des photos vintages couvrant ses réalisations de 1973 à 1980.

    Infos : www.aubonheurdujour.net/exposition-jean-daniel-cadinot

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Viktor Orban n’a de cesse depuis son accession au pouvoir de restreindre tout ce qui a attrait à l’homosexualité et au changement de sexe. La culture est à ce titre l’une des premières cibles puisqu’elle est tenue de ne pas en faire la promotion. Force est de constater que parfois, quand ça ne veut pas, ben ça ne veut pas. En effet, en 2023, l’enseigne Lira avait été condamnée à payer une forte amende car l’ouvrage Heartstopper n’était pas emballé comme il se doit, laissant donc la possibilité aux jeunes de découvrir le contenu. Cette infraction à la loi et la pénalité qui a été exigée à la chaine vient de tomber à la suite d’une erreur d’interprétation du texte de loi. En effet, la justice hongroise a remarqué qu’une virgule mal placée changeait la manière de comprendre ce qui était réclamé. En fait, il était requis un emballage fermé que pour les livres « vendus séparément d’autres produits ». Étourderie volontaire ou non, nous ne retiendrons simplement que cette interdiction n’a plus lieu d’être.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Bon nombre de personnes en transition ou transgenres peuvent se heurter à des praticien.nes mal informé.e.s ou hostiles. L’association Frangenre a donc créé un annuaire contributif répertoriant 3000 adresses de professionnels trans-friendly. Tous les secteurs sont détaillés, avec bien sûr en priorité ceux qui concernent la transition.

    Pour apporter sa pierre à l’édifice, c’est sur carte.fransgenre.fr/ajout. Et pour accéder à la liste, cela se fait uniquement par messagerie (https://fransgenre.fr avec un petit mot expliquant brièvement votre situation). Ca évite les mal intentionné.e.s.

    Bruno De
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  • Dans l’univers des comédies musicales, il est une qui tire son épingle du jeu, l’incontournable The Rocky Horror Show. Ce joyeux mélange de rock’n’roll, de fantaisie et de transgression qui a conquis le monde entier depuis sa création en 1973, s’installe pour la première fois jusqu’au 27 avril au Lido 2 Paris sur les Champs-Élysées en VO.

    Cette histoire déjantée est celle de Brad Majors et Janet Weiss, un couple fraîchement fiancé, qui se retrouve pris au piège lors d’un orage dans le manoir du charismatique et excentrique Dr. Frank-N-Furter. Ce dernier, un savant fou et travesti extraterrestre, entreprend de créer le parfait « homme » musclé et séduisant, nommé Rocky.

    Le manoir se remplit de personnages excentriques, tels que Magenta, Riff Raff et Columbia, chacun avec son propre style et son propre charme bizarroïde. Plus de 2 heures de folie furieuse où le spectacle est autant sur scène que dans le public, invité à participer au show en reprenant des répliques, en lançant des objets en interagissant avec les acteurs.

    Unique en son genre, The Rocky Horror Show est une expérience qui n’a pas d’équivalent dans le monde du spectacle vivant. Phénomène de la culture queer et célébration de la diversité sexuelle et de l’expression de soi, ce spectacle a ouvert la voie à des discussions sur l’identité, la sexualité et les normes sociales, tout en fournissant une plate-forme pour la créativité et l’exploration artistique. Embarquez pour un voyage hors normes !

    Infos et réservations : lido2paris.com

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Attention aventure en vue ! Le MAIF Social Club, une adresse hybride de la rue de Turenne dans le cœur de Paris mêlant expériences, culture et lieu de vie ouvre son antre à une exposition intitulée Faisons corps du 30 mars au 4 janvier 2025. Pas moins de 14 artistes ont répondu présent à l’invitation qu’il leur a été faite pour raconter les corps.

    De l’intime à l'anatomie, de nos singularités à nos identités multiples, de la mise en mouvement à l’action elle-même et commune, le corps se construit et se déconstruit au gré des créations artistiques. On se questionne, on interagit, on explore, on se laisse surprendre ou simplement porter… tous nos sens sont sollicités pour montrer que de l’individu que nous sommes à la capacité de créer en commun, il n’y a que des accords de corps.

    Infos ici.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Après un premier vote du Sénat, l’Assemblée Nationale a approuvé cette loi à l’unanimité des députés présents (331 votants) début mars. Le point le plus important est l’ajout d’une réparation financière : 10 000€ auxquels s’ajouteraient 150€ par jour de privation de liberté.

    Or, la mise en place d’une commission pourrait se heurter à des difficultés : celle de prouver, pour les 200 à 400 personnes concernées encore en vie, qu’elles ont bien été privées de liberté et/ou qu’elles se sont acquittées d’une amende.

    La loi va se retrouver une nouvelle fois au Sénat dans les prochains mois avant adoption définitive.

    Bruno De, Xavier Héraud
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  • Le chorégraphe François Mauduit, ex-soliste du ballet Maurice Béjart s’empare du destin d’Audrey Hepburn pour une création librement adaptée de la vie de l’actrice britannique de Breakfast at Tiffany’s. Dans les yeux d’Audrey raconte sa vie entre hyper-sensibilité, amours déçus et paix intérieure... Inspirante à plein d’égards, cette icône gay qui a enflammé le tout Hollywood dans les années 50, a marqué son époque par un jeu sans pareil et une élégance qui séduisit des générations de femmes.

    Ici est célébré au fil des tableaux qui se succèdent, la grandeur de cette personnalité d’exception. Et quel plus bel hommage pour celle qui gamine s’est réfugiée dans la danse classique et rêvait du haut de ses 1,70 cm de devenir ballerine. Le spectacle a remporté un immense succès lors de sa première représentation à Toulouse. Un pur moment de bonheur, de subtilité, de légèreté, de glamour qui est en tournée dans toute la France.

    Ne ratez pas le phénomène Dans les yeux d’Audrey le 7 avril à Bollène, le 20 avril à Albi ou encore le 23 avril pour la première mondiale à Paris au Théâtre des Champs-Élysées. Vous allez tomber sous le charme !

    Infos et réservations : www.pmproductions.fr/danslesyeux

    Julien Claudé-Pénégry
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  • L'année dernière, la Cour suprême de Russie a qualifié d'« extrémiste » le « mouvement LGBT international », précisant qu'il n'existe pas. De nombreuses descentes dans des clubs gays ont été effectuées afin de persécuter les personnes LGBTQ+.

    C’est au Elton, un bar LGBT+ à Krasnoïarsk qu’a eu lieu cette énième visite des autorités qui a entraîné l’arrestation de 12 personnes lors d’une fête qualifiée comme contraire à la loi.

    En décembre dernier, déjà 20 personnes avaient été incarcérées à la suite d’une soirée où des hommes dansaient ensemble et s’embrassaient. « Lorsque la propagande de la haine encourage les affrontements entre citoyens, nous ne pouvons pas assurer votre sécurité et celle de nos employés », a déclaré la direction du bar dans son annonce de fermeture, citée par le site d'information ngs24.ru.

    Julien Claudé-Pénégry
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