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  • Alors que Salomé Zourabichvili, la présidente géorgienne avait exprimé son désaccord sur une loi controversée qui vise à restreindre les droits des personnes LGBT+ en refusant de la signer, le président du parlement en a décidé autrement. Pour ce pays qui emboite le pas à la Russie en adoptant des lois LGBTophobes toujours plus drastiques pour soi-disant renforcer les « valeurs familiales », cette nouvelle décision complique encore un peu plus son entrée dans l’Union européenne. En effet, le texte promulgué un large champ de liberté puisqu’il interdit le drapeau LGBT+ en public, les prides, le fait d’évoquer l’existence des LGBTQ+ dans les livres et les films et les transitions médicales.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Il n'y a pas que Stonewall dans la vie. A travers l'expo Queer California, qui se tient au 109 jusqu'au 29 avril, le festival In&Out rend hommage à la Californie et à celles et ceux qui ont marqué l'histoire LGBT+ des années 40 à nos jours. Une expo aussi artistique qu'éducative à ne pas manquer. 

    Montrer ce que la Californie a apporté à l'histoire LGBT+. C'est l'ambition de l'exposition Queer California, au 109 à Nice, dans le cadre du festival In&Out. Une expo tout aussi artistique qu'éducative, qui propose photos, films, conférences ou ateliers. Côtés photos, le clou du spectacle ce sont les incroyables photos des Soeurs de la perpétuelle indulgence de Jean-Baptiste Carhaix. Le photographe français, mort en 2023, a réalisé entre 1981 et 1983 une série de clichés des miltant.es de ce mouvement né à San Francisco en 1979. Les amis du patchwork des noms ont également prêté plusieurs de leurs patchworks. Ce projet qui rend victime aux morts du sida a été fondé notamment par le militant californien Cleve Jones, ancien assistant d'Harvey Milk. 

    Sur tout le parcours de l'exposition une série de panneaux expliquent tout ce que le mouvement LGBT+ doit aux californiens. D'Harry Hay, fondateur de la première association gay américaine, la Mattachine Society à Armistead Maupin, l'écrivain des Chroniques de San Francisco, en passant par Gilbert Baker, créateur du Rainbow Flag et beaucoup d'autres. Pour en savoir plus sur l'histoire du mouvement en Californie, vous pourrez assister dimanche à la conférence de Guillaume Marche, professeur de civilisation des États-Unis à l’Université Paris-Est Créteil. 

    Enfin, In&Out oblige, il y est forcément question de cinéma. Après la projection du documentaire consacré aux Cockettes le soir du vernissage, ne ratez pas les autres documentaires The Times of Harvey Milk, consacré à l'homme politique gay, assassiné en 1978, Screaming Queens (photo) de Susan Stryker, qui revient sur l'émeute de la Compton Cafeteria ou les films Kaboom, de Gregg Araki, Tangerine de Sean Baker ou encore Howl de Rob Epstein et Jeffrey Friedman.  Ce vendredi, le journaliste Didier Roth-Bettoni, auteur du livre L'homosexualité au cinéma, propose également une écoute publique de son documentaire sonore consacré à deux figures du cinéma queer expérimental, l'américaine Barbara Hammer et le britannique Derek Jarman. 

    Queer California, du 23 au 28 avril au 109, 89, route de Turin.

     

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  • Pour ceux qui n’ont pas pu voirJuliette en concert à la Cigale (complet en 2023), elle revient pour deux dates au Trianon, le 27 et 28 avril. Légères et néanmoins empruntes de gravité, ses chansons racontent des histoires d’escaliers, de poivrons, de perruques, de 2CV, de housses et de couettes et autres épisodes ironiques, nostalgiques ou douloureux. « Lorsqu’il ne peut plus regarder dehors, l’œil se pose sur les objets du quotidien, les traces du passé, les souvenirs hétéroclites de nos vies rêvées et chantées, et pourra conter de toutes nouvelles histoires… ».

    Chansons de là où l’œil se pose, réservation : www.letrianon.fr, 80 boulevard de Rochechouart, 75018 Paris.

    Bruno De
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  • La chaîne Histoire diffuse le 17 mai prochain «  une Histoire trans: 60 ans de combat pour exister », réalisé par Pascal Petit. Un documentaire à destination du grand public, mais utile pour toutes et tous, sur un sujet trop rarement traité.

    Si l’histoire de la communauté trans est quelque fois racontée dans le cadre global d’une histoire des communautés LGBT, elle fait rarement l’objet d’un livre ou d’un documentaire à part entière. Une histoire trans, de Pascal Petit (également réalisateur du documentaire Sida : des années sombres aux premières victoires, 2023), diffusé le 17 mai sur la chaîne Histoire, vient combler ce manque. 

    Le documentaire fait la part belle aux témoignages des personnes concernées. Outre quelques simples témoins, dont l’icône Marie-Pierre Pruvot, alias Bambi, on peut citer des militant.es comme Tom Reucher ou Giovanna Rincon, des universitaires trans comme Karine Espineira ou Emmanuel Beaubatie, ou encore Marie Cau, première femme trans élue maire en France et Olivia Chaumont première femme à appartenir à une loge du Grand Orient de France après sa transition. Quelques personnalités non-trans comme l’animatrice Mireille Dumas, le sociologue Arnaud Alessandrin ou l’ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot interviennent également. 

    L’ensemble dessine une histoire des personnes trans et de leurs combats pour la reconnaissance et des droits ces 60 dernières années. Une histoire qui commence par un ressenti intime: celui de ne pas être en adéquation avec le genre qui vous a été attribué à la naissance. Et qui se poursuit avec une lutte incessante pour se faire respecter, pour pouvoir changer son état civil, pour être heureux.se tout simplement. Même si les personnes trans ont toujours existé, comme le rappelle le documentaire, l’histoire trans commence véritablement grâce aux progrès de la médecine et de l’endocrinologie, avec la peintre danoise Lili Elbe (dont la vie est retracée dans le film Danish Girl) et surtout deux femmes plus médiatisées : l’américaine Christine Jorgensen et la française Jacqueline Charlotte Dufresnoy, plus connue sous le pseudonyme de Coccinelle, dont les transitions font la Une des journaux dans les années 50. 

    Une histoire trans montre également quelques archives, tantôt lumineuses, avec les images de Coccinelle et Bambi (voir aussi l’excellent documentaire que Sébastien Lifshitz a consacré à cette dernière), tantôt bouleversantes comme le témoignage de Simone, femme trans travailleuse du sexe, dans une émission de Mireille Dumas en 1992 : « la société n’est déjà pas faite pour l’être humain soit disant « normal », affirme-t-elle. Tellement de « normaux » s’y sentent mal, comment pouvez-vous penser que pour nous on ait préparé quelque chose ? Rien. Nous sommes considéré.es moins que des chiens ». 

    Retracer l’histoire trans, c’est surtout rappeler, comme le fait Giovanna Rincon, directrice de l’association Acceptess T, que la lutte est loin d’être terminée. A l’heure où le Parlement examine une loi pour la réparation de la répression des homosexuels, la militante appelle à une réparation de la répression à l’égard des personnes trans. Une telle mesure commencerait par le fait d’accéder à une revendication élémentaire: celle de pouvoir changer d’état civil librement, sans devoir passer devant un juge, comme en Argentine. L’histoire trans est encore loin d’être terminée.

    Xavier Héraud
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  • Pour faire face à l’interdiction de vente de livres LGBTQIA+ dans certains états américains, la plus célèbre drag queen du monde a fondé un marché de livres en ligne dédié aux livres communautaires (https://allstora.com/). De plus, iel soutient l’association Rainbow Book Bus, qui diffuse des ouvrages, dont certains interdits à la vente. Ou quand le drag devient militant… 

    Bruno De
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  • 2 hommes ont été découverts morts dans leur appartement. Leur décès remontait à plusieurs jours. L’autopsie a conclu à une consommation excessive de GHB et de 3 MMC. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas eu d’intervention d’une ou plusieurs tierces personnes. En outre, 2 autres hommes ont fait de graves malaises, toujours à Bordeaux, quelques jours avant. Sans porter de jugement, nous ne saurions jamais trop conseiller de se rapprocher d’associations telles que Aides ou Enipse afin de connaître le « bon » usage, mais surtout comment se faire aider en cas d’addiction.

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  • L’association sportive GLS organise son tournoi multisport du 26 au 28 avril. Le TIGRE a pour mission d’encourager la pratique respectueuse du sport en compétition. Il est ouvert à tou·te·s : femmes, hommes, trans, binaires et non binaires, lesbiennes, gays, bi·e·s, hétéros, jeunes, senior·e·s, etc. Cette année, 6 sports sur 3 jours et des moment de convivialité, parce que le sport est aussi une fête. Infos : www.glsrennes.net

    Bruno De
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  • Paris : TIP 2024

    Faites du sport comme vous êtes ! De ce crédo, la Fédération Sportive LGBT a créé en 2004, un rendez-vous où toute la communauté dans sa diversité est attendue à Paris pour un grand rassemblement sportif et festif. Les dates du prochain Tournoi International de Paris viennent d’être communiquées. Plus de 2000 athlètes sont attendus du 17 au 19 mai 2024 pour pratiquer plus de 20 disciplines sportives. JCP
    infos : www.paris-tournament.com.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Comme chaque année, l’association les Bascos lancent leur grande enquête. Elle veut donner la parole aussi bien aux témoins qu'aux victimes. En participant, vous devenez acteurs.trices de la lutte contre les discriminations et plus particulièrement en raison de l'orientation affective ou de l'identité de genre. Le questionnaire est anonyme et ses résultats seront dévoilés lors de la journée IDAHOT du 17 mai. https://linktr.ee/lesbascos

    Bruno De
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  • Qui va devenir le nouveau Mister Labo ? Comme chaque année devant un public en folie, les concurrents sont attendus sur le podium pour montrer de quoi ils sont capables afin de briguer la première place. Comme toute élection de Misters, les défilés, discours et chorégraphies font le jeu d’une soirée inoubliable. Rendez-vous donc le 20 avril à The Labo bar club , 37, rue des Lombards pour participer ou juste soutenir. A vous de choisir ! Infos : www.thelabo.fr

    Bruno De
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