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  • Manuel Guerrero Aviña, un ressortissant mexico-britannique de 44 ans vivant depuis 7 ans dans l’Emirat est détenu dans les geôles du Qatar depuis le 4 février parce qu’il est gay. Dans ce pays, où les rapports sexuels entre personnes du même sexe sont criminalisés, la police lui aurait tendu un piège sur l’application Grindr en utilisant un faux profil comme le rapporte le quotidien Le Parisien.

    Sous la contrainte, il a dû livrer les noms d’autres personnes de la communauté LGBT sur place. Mais le plus inquiétant reste que cet employé de Qatar Airways qui est séropositif au VIH est privé de son traitement en prison depuis son incarcération. Il en va de sa vie, selon un communiqué officiel de sa famille. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Saluons le parti pris de Zalando pour sa dernière campagne publicitaire, dans laquelle Bilal Hassani égraine un discours positif sur l’acceptation de soi-même et le rejet du harcèlement. Le choix est osé pour une marque grand public qui s’adresse en priorité aux 16-35 ans. Bien sûr, ça reste du marketing, tout comme la pub Sephora où des femmes, jeunes, plus âgées, racisées, des queers, des non genré.es se maquillent ensemble. Mais il faut aussi y voir le marqueur d’une époque et d’une société qui tente d’aller vers le mieux.

    Bruno De
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  • Attention aventure en vue ! Le MAIF Social Club, une adresse hybride de la rue de Turenne dans le cœur de Paris mêlant expériences, culture et lieu de vie ouvre son antre à une exposition intitulée Faisons corps du 30 mars au 4 janvier 2025. Pas moins de 14 artistes ont répondu présent à l’invitation qu’il leur a été faite pour raconter les corps.

    De l’intime à l'anatomie, de nos singularités à nos identités multiples, de la mise en mouvement à l’action elle-même et commune, le corps se construit et se déconstruit au gré des créations artistiques. On se questionne, on interagit, on explore, on se laisse surprendre ou simplement porter… tous nos sens sont sollicités pour montrer que de l’individu que nous sommes à la capacité de créer en commun, il n’y a que des accords de corps.

    Infos ici.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Australie : la police de la Marche des Fiertés

    lesbiennes, gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer

    La Fierté devrait être sûre et accueillante pour chacun d'entre nous. Pourtant, la participation de la police au carnaval Midsumma et à la Marche des Fiertés exclut de nombreuses personnes homosexuelles, en particulier celles qui ont été victimes d'abus, d'agressions, de harcèlement, de profilage et d'autres formes de maltraitance de la part de la police de l'État de Victoria. Selon les données de l'ABS, la moitié des gays, lesbiennes et bisexuels ne font pas confiance à la police. 

    Des études locales confirment que 4 LGBTIQ+ victoriens sur 5 se méfient de la police de l'État de Victoria, tandis que 3 sur 4 ne veulent pas qu'elle défile en uniforme. Cela n'a rien de surprenant puisque les violences policières à l'encontre des personnes LGBTIQ+ sont un problème récurrent.

    Voilà pourquoi cette police qui n'assure pas la sécurité des communautés vient de se voir exclue de la marche des fiertés de Sydney et d’autres villes australiennes. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • L'année dernière, la Cour suprême de Russie a qualifié d'« extrémiste » le « mouvement LGBT international », précisant qu'il n'existe pas. De nombreuses descentes dans des clubs gays ont été effectuées afin de persécuter les personnes LGBTQ+.

    C’est au Elton, un bar LGBT+ à Krasnoïarsk qu’a eu lieu cette énième visite des autorités qui a entraîné l’arrestation de 12 personnes lors d’une fête qualifiée comme contraire à la loi.

    En décembre dernier, déjà 20 personnes avaient été incarcérées à la suite d’une soirée où des hommes dansaient ensemble et s’embrassaient. « Lorsque la propagande de la haine encourage les affrontements entre citoyens, nous ne pouvons pas assurer votre sécurité et celle de nos employés », a déclaré la direction du bar dans son annonce de fermeture, citée par le site d'information ngs24.ru.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Après un premier vote du Sénat, l’Assemblée Nationale a approuvé cette loi à l’unanimité des députés présents (331 votants) début mars. Le point le plus important est l’ajout d’une réparation financière : 10 000€ auxquels s’ajouteraient 150€ par jour de privation de liberté.

    Or, la mise en place d’une commission pourrait se heurter à des difficultés : celle de prouver, pour les 200 à 400 personnes concernées encore en vie, qu’elles ont bien été privées de liberté et/ou qu’elles se sont acquittées d’une amende.

    La loi va se retrouver une nouvelle fois au Sénat dans les prochains mois avant adoption définitive.

    Bruno De, Xavier Héraud
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  • Le chorégraphe François Mauduit, ex-soliste du ballet Maurice Béjart s’empare du destin d’Audrey Hepburn pour une création librement adaptée de la vie de l’actrice britannique de Breakfast at Tiffany’s. Dans les yeux d’Audrey raconte sa vie entre hyper-sensibilité, amours déçus et paix intérieure... Inspirante à plein d’égards, cette icône gay qui a enflammé le tout Hollywood dans les années 50, a marqué son époque par un jeu sans pareil et une élégance qui séduisit des générations de femmes.

    Ici est célébré au fil des tableaux qui se succèdent, la grandeur de cette personnalité d’exception. Et quel plus bel hommage pour celle qui gamine s’est réfugiée dans la danse classique et rêvait du haut de ses 1,70 cm de devenir ballerine. Le spectacle a remporté un immense succès lors de sa première représentation à Toulouse. Un pur moment de bonheur, de subtilité, de légèreté, de glamour qui est en tournée dans toute la France.

    Ne ratez pas le phénomène Dans les yeux d’Audrey le 7 avril à Bollène, le 20 avril à Albi ou encore le 23 avril pour la première mondiale à Paris au Théâtre des Champs-Élysées. Vous allez tomber sous le charme !

    Infos et réservations : www.pmproductions.fr/danslesyeux

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Bon nombre de personnes en transition ou transgenres peuvent se heurter à des praticien.nes mal informé.e.s ou hostiles. L’association Frangenre a donc créé un annuaire contributif répertoriant 3000 adresses de professionnels trans-friendly. Tous les secteurs sont détaillés, avec bien sûr en priorité ceux qui concernent la transition.

    Pour apporter sa pierre à l’édifice, c’est sur carte.fransgenre.fr/ajout. Et pour accéder à la liste, cela se fait uniquement par messagerie (https://fransgenre.fr avec un petit mot expliquant brièvement votre situation). Ca évite les mal intentionné.e.s.

    Bruno De
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  • Viktor Orban n’a de cesse depuis son accession au pouvoir de restreindre tout ce qui a attrait à l’homosexualité et au changement de sexe. La culture est à ce titre l’une des premières cibles puisqu’elle est tenue de ne pas en faire la promotion. Force est de constater que parfois, quand ça ne veut pas, ben ça ne veut pas. En effet, en 2023, l’enseigne Lira avait été condamnée à payer une forte amende car l’ouvrage Heartstopper n’était pas emballé comme il se doit, laissant donc la possibilité aux jeunes de découvrir le contenu. Cette infraction à la loi et la pénalité qui a été exigée à la chaine vient de tomber à la suite d’une erreur d’interprétation du texte de loi. En effet, la justice hongroise a remarqué qu’une virgule mal placée changeait la manière de comprendre ce qui était réclamé. En fait, il était requis un emballage fermé que pour les livres « vendus séparément d’autres produits ». Étourderie volontaire ou non, nous ne retiendrons simplement que cette interdiction n’a plus lieu d’être.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Un débat intéressant secoue la version française de l’encyclopédie en ligne : faut-il garder les deadnames des personnes trans dans leurs pages ? Il s’agit du prénom assigné à la naissance, ensuite abandonné par une personne trans afin d’en choisir un qui correspond mieux à son identité de genre (le nom en français : morinom). Le débat entre les éditeurs de l’encyclopédie en ligne a pour but de « sonder la communauté sur certains points qui donnent lieu à des guerres d’édition », peut-on lire sur la page dédiée. Le sondage comporte deux autres questions : faut-il utiliser le deadname des personnes trans ? Et si oui, comment, et à quel endroit de la page ? Cette consultation fait suite aux critiques de mégenrage de Wikipédia. Résultat : sur 357 votants, une faible majorité a estimé qu’il faut mentionner le nom de pré-transition dans le résumé introductif.

    Pour retrouver le détail des conclusions : https://fr.wikipedia.org, rubrique « mention du nom de naissance pour les personnes trans ».

    Bruno De
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