
Selon des sources, Donald Trump, à son retour à la Maison-Blanche, pourrait renvoyer environ 15 000 membres trans de l'armée américaine explique le magazine Attitude. Un décret envisagé dès son premier jour pourrait « décharger médicalement » ces militaires jugés inaptes à servir, tout en interdisant les nouveaux enrôlements de personnes transgenres. Cette décision survient alors que l'armée américaine fait face à une crise de recrutement. Rachel Branaman, de la Modern Military Association of America, met en garde contre les conséquences d'une telle mesure, affirmant qu'elle nuirait des forces armées. Pete Hegseth, potentiel secrétaire à la défense, critique les efforts d'intégration au sein de l'armée, qualifiant les dirigeants militaires de « woke ».
La politique proposée irait au-delà de l'interdiction de 2017, annulée par Biden en 2021, et entraînerait l’interdiction de tous les membres transgenres à intégrer les forces armées américaines.



Le 19 novembre, la représentante républicaine Nancy Mace a proposé un texte controversé visant à interdire à Sarah McBride, première élue trans du Congrès américain, d'utiliser les toilettes pour femmes du Capitole. Cette initiative a suscité des réactions vives au sein du camp démocrate, qualifiant le projet de « cruel » et « odieux ». Des élus comme Becca Balint et Mark Pocan ont dénoncé une manœuvre politique visant à attirer l'attention de Donald Trump. Nancy Mace soutient que « les hommes biologiques n’ont rien à faire dans les espaces privés des femmes », tandis que des figures républicaines comme Mike Johnson ont botté en touche, apprend-t-on dans un article du Monde, plaçant la question dans un contexte de débat plus large sans se prononcer clairement. En réponse, Sarah McBride a qualifié le projet de Mace de « manœuvre de l'extrême droite », appelant à une plus grande compréhension et respect dans les interactions entre individus aux parcours divers.
Jusqu’au 9 février 2025, la Gaîté Lyrique explore Trans*Galactique, une exposition singulière et plurielle célébrant les identités trans et queer. Sous le commissariat de Superpartners, composé des artistes Smith et Nadège Piton, ainsi que de Frank Lamy et Balthazar Heisch, cette exposition s'inspire du numéro éponyme de la revue the Eyes, publié en 2020.
Le vendredi 6 décembre, le premier musée LGBT+ de Pologne a ouvert à Varsovie, marquant un moment historique pour une communauté qui lutte pour l’égalité des droits dans un pays majoritairement catholique. Situé dans un quartier animé, le Queer Museum présente près de 150 objets illustrant l’histoire et les combats des LGBT+ polonais depuis le XVIe siècle. Créé par l’ONG Lambda, il est le premier du genre en Europe postcommuniste.





La plateforme de streaming MUBI a annulé son festival de cinéma à Istanbul, prévu pour le 7 novembre, en raison de l'interdiction par les autorités locales de projeter le film Queer de Luca Guadagnino, mettant en vedette Daniel Craig dans un rôle gay. Le nouveau film du réalisateur de Call me by your name, qui a été présenté en avant-première au festival de Venise, aborde une relation amoureuse entre deux hommes et contient des scènes explicites.
Le refuge parisien des Ours, le Bears’ Den expose jusqu’au 12 janvier 2025 Fétiche couleur, une exposition de dessins de Romain Darmon. Lors de sa précédente présentation, l’artiste s’était focalisé sur des œuvres en noir et rouge. Aujourd'hui, il utilise la couleur comme vecteur d'émotion. « Chaque teinte, qu'elle soit joyeuse ou mélancolique, souligne un désir ou une émotion souvent silencieuse », explique-t-il. Chaque nuance résonne comme un désir, une sensation, une envie. Et il les applique dans un monde où le véritable fétiche réside dans cette capacité à transmettre des émotions, rendant chaque interaction profondément significative. Le fétiche, loin d’être un sujet de jugement, est présenté comme une expérience pure et essentielle. Dans un univers où les pratiques intimes sont souvent taboues, s’engager dans les fétiches de l’autre devient un acte de confiance et un investissement émotionnel profond. Que ce soit en solo ou en groupe, chaque exploration fétichiste est une exploration, une célébration de l’intimité. La préparation, le temps et les objets utilisés renforcent cette connexion, offrant une excitation viscérale, loin de l’éphémère « plan cul ».
