Dans les rues d’un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au cœur : c’est chez Sara qu’elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu’à l’apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte. Leur histoire est une évidence. Débute une romance ardente et délicate, dont les héroïnes sont également les témoins subjuguées. La découverte de l’autre, de son corps, de ses affects, l’éblouissement sensuel et la douce ivresse des moments partagés seront l’occasion d’apprendre à se connaître un peu mieux soi-même.
Les nuits bleues de Anne-Fleur Multon, ed L'Observatoire, 18,00€
A retrouver à la librairie Violette & co ou ici.
Delphine est l'épouse d'Antoine depuis presque dix ans. Ce couple de la bourgeoisie bordelaise suit son existence sans heurt, à l'exception d'un détail : Antoine mène une double vie dans laquelle il laisse libre cours à son appétence BDSM. Delphine le sait et accepte cet arrangement, à condition de ne rien connaître de ce qui s'y passe. Un jour pourtant, elle découvre la malle cachée par son mari. À l'intérieur, des instruments, des accessoires, mais également une série de lettres. Les lettres d'une soumise, qui décrivent précisément leurs rendez-vous. D'abord révulsée par la teneur de cette lecture clandestine, Delphine finit par être prise dans un engrenage vertigineux : le besoin de savoir, malgré la honte et la culpabilité, pourquoi cette femme accepte chacune des " épreuves " auxquelles Antoine la soumet mois après mois, dans une dévotion toujours grandissante. Jusqu'où iront la reddition sexuelle de l'une et l'intégrité de l'autre ?
Ce livre propose une plongée dans ton cul, depuis une perspective queer et féministe, mêlant théorie, récits et humour. Comment nos pratiques sexuelles notamment anales jouent sur nos rapports à nos corps, nos genres et sur les dynamiques de pouvoir en général ? Pourquoi féminité, passivité et donner son cul sont souvent liés dans cette société ? (spoiler : misogynie et culture du viol). Qu’est-ce que les gouines, les bi·e·s et les pédés ont à s’apprendre mutuellement en matière de dilatation ? Tu veux essayer mon nouveau gode avec la tête qui tourne et qui pulse en même temps ? Pourquoi c’est si difficile de parler de nos culs même entre queers ?
Jeff Keller auteur de Fucking Berlin, Sex Macht Frei pu encore 100 chefs d’œuvres de la littérature gay, sera en signatures de ces ouvrages à la Librairie les Mots à la Bouche, le jeudi 13 janvier. L’occasion d’échanger avec l’écrivain et de se plonger dans son écriture à travers ces différents textes. Entre virée nocturnes, torrides et sombres berlinoises et escapades à travers les mots qui font la prose gay, Jeff Keller est un ethnologue de son époque.
L’inconnu du lac : 

Sortie depuis le 3 novembre du film Les Éternels, un blockbuster Disney issu de l’univers Marvel avec une particularité : le super-héros est gay. Après avoir inclus des personnages LGBTQIA+ en personnages de second plan dans de précédentes productions, Disney s’engage de plus en plus fortement, avec pour « nouveautés» (mis à part un premier rôle gay) : un baiser gay, un couple gay et une famille homoparentale. « Mon job était de m’assurer que ces personnages n’étaient pas uniquement là pour cocher une case » a indiqué sa réalisatrice, Chloé Zhao.
Un pas de plus vers l’inclusion du « non binarisme » à la télévision : un personnage de la série hospitalière défini comme ni homme, ni femme. E. R. Fightmaster enfilera la blouse du docteur Kai Bartley pour un rôle récurrent dans la saison 18. Selon le magazine Variety, iel.le fera partie de la distribution centrale de cette nouvelle saison. Quel amoureux-se les scénaristes vont lui attribuer, sachant que les personnages ont tous des love affairs ? Réponse sur