Pour ceux qui connaissent, la simple évocation de ce lieu au nord-est des Etats-Unis, résonne comme le paradis pour les gays. Et à n’en pas douter, on comprend dès les premières images pourquoi Fire Island jouit d’une telle réputation. Des beaux mecs, des soirées un peu partout, du sexe. Le décor est posé. On file aux antipodes du documentaire pour plonger dans une comédie romantique, légère et pleine de peps. On suit les vacances de Noah, un Américain d’origine asiatique, son meilleur ami et leur groupe d’amis qui débarquent comme chaque été chez leur copine lesbienne qui tient un gite, afin de profiter du bon temps. On peut trouver que les clichés s’accumulent mais le réalisateur Andrew Ahn joue chose rare la carte de la diversité et cela paie. En  déconstruisant les stéréotypes, il rend l'histoire plus accessible. Sur Disney +.
Six épisodes pour Escort Boys, une série signée Ruben Alves, voilà ce qui a été annoncé chez Amazon Prime Vidéo. Avec un tel titre, difficile de ne pas s’y intéresser, avouons-le. Librement adaptée d’une série israélienne intitulée Johnny and the Knights of Galilee, quatre garçons se lancent dans l’escorting en mode business. Déboires en pagaille seront le lot de cette aventure qui sortira, on l’espère en 2023.
L’association, défendant la mise en place d’une politique de réduction des risques liés à l’usage récréatif des drogues, existe depuis 25 ans. Les militants ont décidé de réaliser un documentaire, déjà tourné, sur la santé communautaire en free-party. Il manque 5000€ pour le montage, mixage, étalonnage et graphisme. « De multiples péripéties policières, judiciaires et législatives jalonnent le parcours de l’association, mais le film donnera aussi et surtout à voir la fête, la joie, l’utopie, le travail et l’intelligence collective car rien n’arrête un peuple qui danse et qui pense. »
A l’horizon 2023, vous pourrez découvrir un documentaire passionnant sur le Kit Kat Club, l’un des clubs les plus emblématiques de la vie nocturne berlinoise. Un fièdle parmi les fidèles depuis 25 ans, Philipp Fussenegger, a décidé de se focaliser non pas sur l’histoire de ce club atypique qui est l’essence même de la liberté sexuelle et prône l’inclusivité comme nulle part ailleurs mais par sur la foule qui le fréquente et les aventures qui s’y vivent. Une belle manière de découvrir la vraie vie au cœur de cette institution underground par ceux et celles qui le font.
A l’occasion des 60 ans du premier défilé de Yves Saint Laurent, qui a eu lieu le 29 janvier 1962, six institutions muséales parisiennes se sont regroupées pour proposer une lecture unique de l’univers de YSL à travers son amour des arts et de la littérature. Après avoir fait ses armes chez Christian Lacroix, le jeune Saint Laurent ose poser sa griffe sur les podiums. Sa première collection reçoit les louanges d’un parterre de personnalités et l’attention des médias. C’est le début de la maison YSL qui règne depuis sans partage sur le monde de la haute couture. Son style masculin-féminin à travers le smoking imposa sa patte sur le vestiaire féminin, malmenant ainsi les questions de gens avec lesquels il aimait allégrement jouer. Pour cette rétrospective unique, le Louvre, le centre Pompidou, le musée d’Art Moderne de la Paris, Le musée national Picasso, le musée d’Orsay et le musée Yves Saint Laurent Paris ont répondu à l’appel de la fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent pour proposer chacun à leur manière un regard particulier en fonction de leurs collections personnelles sur le créateur. Chaque établissement invite donc à explorer la passion pour les arts d’YSL par un jeu de face à face entre une pièce iconique des collections imaginées par le designer et l’œuvre qui l’inspira. Avec ces dialogues inédits, on pénètre l’esprit du maître. Un bel hommage à une carrière qui a toujours fait écho à son temps. Sublime, intimiste et magique.