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  • Il aura fait couler beaucoup d’encre, le pronom iel entré dans le Petit Robert cette année dans une démarche d’inclusivité. Les responsables politiques qui s’étaient insurgés contre ce pronom non-binaire vont devoir s’accrocher. Avec « Churches », son nouvel album, l’artiste LP affirme encore un peu plus son genre neutre même si elle se considère comme lesbienne et son pronom doit maintenant être iel, n’en déplaise aux râleurs et aux journalistes qui ne sauront plus comment écrire leurs critiques, quoique, des critiques, il n’y en ait que des positives à faire tant sur son engagement que sur la qualité musicale de son album dont le niveau est tout aussi haut que les précédents, voire plus encore. On aurait pu s’attendre à une barre trop haute après le duo avec Mylène Farmer classé numéro 1 plus de trois semaines mais non, LP nous surprend encore, pour notre plus grand plaisir.

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  • A l’occasion de son anniversaire le 3 décembre, la chanteuse a décidé de faire un cadeau à ses fans : annoncer la sortie de son nouvel album ! « Nonente-cinq » est donc déjà disponible sur les plateformes, en avance par rapport à la date initiale. Si Angèle apparait toute souriante sur ses réseaux sociaux, elle a cependant pris un peu de distance avec les médias. Elle revenait d’ailleurs dans un récent documentaire diffusé sur Netflix sur cette distanciation : « Hanouna m’a outé. Il a été la première personne à dire en direct que j’étais avec une femme. Mon coming out m’a été volé. J’ai réalisé assez tard que j’étais bi et c’était compliqué. J’aurais préféré choisir le moment ». Trouvera-t-on dans « Nonente-cinq » des références à cet amour pour sa compagne ? En tout cas, il promet de beaux morceaux, notamment le single « Bruxelles je t’aime », et « Démons », un duo avec le rappeur Damso.

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  • Têtu a donc choisi Bilal Hassani comme personnalité de l’année : « L’un des premiers homos visibles à la télévision française fut Jacques Chazot, dans les années 1970 – le premier danseur de ballet à évoluer sur les pointes, et en tutu, s’il vous plaît ! Ses performances ont fait de lui, écrivait TÊTU il y a déjà vingt ans, « l’incarnation de la folle parisienne ». Un mot, « folle », aujourd’hui lancé comme un reproche, voire une insulte par des hommes gays estimant ne pas être « représentés » par un Bilal emperruqué. Mais ce n’est pas le rôle de ce garçon d’à peine 22 ans, qui nous montre son talent tout en étant lui-même, et cela suffit. Car si une jeune personne se reconnaît dans Bilal, probablement seule dans ce cas autour de la télévision familiale branchée sur TF1, comme d’autres se retrouvent en Alice Coffin ou en Édouard Louis, en Amandine Buchard ou en Hoshi, en Nix Lecourt Mansion ou en Lil Nas X, c’est une victoire pour nous tous·tes. C’est ça, la représentation, et c’est pour ça que TÊTU a décidé de célébrer les personnalités LGBTQI+ ayant marqué leur domaine cette année. ». Néanmoins les réactions habituelles à l’encontre du chanteur ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux, y compris parmi la communauté, et le débat est reparti de plus belle. Sur la couverture, dans un esthétisme proche des photos de Pierre et Gilles, Bilal Hassani apparaît auréolé, les yeux vers le ciel et drapé comme une madone. Et c’est bien cette posture qui pose problème à Mediatransports, la régie publicitaire qui gère les affichages dans les gares parisiennes de la SNCF et les stations de la RATP qui a décidé de censurer la campagne d’affichage. Il y a encore du travail !                      

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  • La pandémie ne leur a pas cassé la voix ! Après 2 ans de silence, les Mélo’men reviennent pour 2 concerts exceptionnels en l(église protestante des Batignolles. Au programme : du classique et du moins classique, Schubert, Offenbach, Liszt, Fauré, traditionnels d'Amérique du Sud, chansons folkloriques françaises, les Beatles et beaucoup d’autres. Le choeur d’hommes amateur fera battre le coeur du public le 20 et le 21 novembre. 44 boulevard des Batignolles, 75017 Paris.

    Réservation ici

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  • Artiste incontournable de la scène pop française depuis déjà 40 ans, Etienne Daho méritait bien un beau livre. En étudiant ses chansons, mais aussi ses pochettes, ses clips, ses concerts ou encore ses interviews, Sébastien Monod fait ressortir les principales influences musicales, littéraires, artistiques et cinématographiques du chanteur. « Avec plus de 400 pages, Dahovision(s) (…) raconte le parcours de celui qui n’a cessé de creuser son sillon musical, avec passion et authenticité », explique l’auteur.

    Ce passionnant travail d’exégèse s’appuie également sur 15 entretiens dont Étienne Daho et des artistes avec lesquels il a travaillé (Jane Birkin, Antoine Carlier, Malik Djoudi, Bertrand Fèvre, Jean-Louis Piérot, François Poggio, Frédérique Veysset, etc.)

    L’ouvrage présente de nombreuses illustrations de Christophe Lavergne ainsi que des photographies en couleur, dont des natures mortes et portraits d’Étienne Daho réalisés spécialement par Nicolas Comment.

    32€, Médiapop Éditions.

    Sébastien Monod sera en dédicace au Mange-disque, 15 rue de la Reynie, 75004 Paris le 23 novembre à 19h30.

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  • Le célèbre club berlinois est l’objet d’étude d’un livre à la fois sociologique et descriptif.

    En débarquant à Berlin en 2013, l’universitaire Guillaume Robin s’est retrouvé aspiré, comme beaucoup, par le vortex nocturne de la mégalopole allemande : le Berghain. Une ancienne centrale électrique reconvertie en club techno en 2003, et dont la réputation a désormais franchi les frontières au point de devenir presque un mythe. Discothèque à la programmation musicale pointue et sans concession, célèbre pour ses marathons de plus de trois jours de fêtes et de décadence, son interdiction des iPhone, appareils photos et autres caméras, sa darkroom où filles et garçons, hétéros et homos, se mélangent dans la plus grande des décontractions, le Berghain est devenu un temple des bacchanales modernes, une parenthèse de liberté dans une société restrictive, un lieu où on laisse sa construction sociale au vestiaire. C’est au cœur de ce vortex de la fête, où drogues, sexe et musiques se mélangent dans un même élan, que Guillaume Robin a chaussé ses lunettes d’observateur et de scrutateur. Son «Berlin Bacchanales», en forme de petit livre passionnant, est une observation sans fard des pratiques physiques et mentales quasi rituelles qui agitent tous les week-end ce paradis dédié aux plaisirs sous toutes ses formes.

    Guillaume Robin : « Berlin Bacchanales» (Éditions Le Murmure)

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  • 2 septembre 2021. Les fans retiennent leur souffle après une série de teasers énigmatiques tournés aux quatre coins de la planète… Après 40 ans d’absence, Björn, Anni-Frid, Agnetha et Benny annoncent leur retour fracassant avec un nouvel album « Voyage » et trois mois de concerts dans une salle dédiée londonienne…

    La nostalgie heureuse

    Au cours d’une conférence de presse assurée dans le monde entier depuis Londres par Benny et Björn, les afficionados d’Abba ont reçu la nouvelle qu’ils n’espéraient plus. Le groupe annonçait son grand retour avec deux titres.  « Don’t shut me down », une pop song aussi dansante qu’émouvante qui a laissé quelques Youtubeurs en larmes, et « I still have faith in you », une balade nettement moins évidente tant le suranné fait la nique à la nostalgie heureuse. Mais enfin, le premier single remplit le contrat puisque c’est bel et bien le son Abba qu’on retrouve avec un plaisir non dissimulé. Pas de sauce R’n’B, pas de voix passées à l’autotune. Abba est là et bien là ! A soixante-douze ans de moyenne d’âge, le groupe met une grosse claque aux bimbos vocodées en squattant immédiatement les premières places des charts du monde entier.

    Certaines (vilaines ?) langues tirent à boulets rouges : le retour des quatre suédois ne serait dû qu’à un important besoin d’argent frais. Rien n’est plus faux. Depuis quarante ans, Abba continue de vendre plus de 2 millions d’albums par an sans bouger un orteil, les représentations de la comédie musicale « Mamma Mia » se jouent à guichets fermés, sans parler des droits de passage en radio, publicités et long-métrages. Il y a quelques années, une major avait offert la somme record d’un milliard de dollars au groupe pour une tournée de 130 dates accueillie par un niet collégial et définitif. Bref, on est loin de « Money, money, money »…

    Seuls deux titres devaient être initialement enregistrés en Suède au cours de l’année 2017. Mais la réunion d’anciens s’est vite mutée en joie de retravailler ensemble, et les morceaux se sont alors enchaînés afin de devenir l’album « Voyage », dont la sortie mondiale aura lieu le 5 novembre prochain avec un plan de communication dantesque. Inutile de dire qu’il s’agit probablement de l’un des albums les plus attendus de l’histoire de la musique.

    Des «abba-tars» en concert

    Autre nouvelle d’importance, le groupe annonce une série de concerts à la dimension exceptionnelle pour 2022. Dès le mois de mai, les fans pourront donc assister à un concert d’Abba dans une salle de 3000 places expressément construite pour ce show atypique dans l’Est de Londres. Pourquoi Londres ? Parce que c’est la ville de l’Entertainment, explique Björn. 3 mois de concert à raison de 2 concerts par jour, avec des places démarrant à 50 euros. Seul bémol, à ce rythme, bien évidemment, les membres du groupe ne seront pas là physiquement. En partenariat avec la société d’effets spéciaux de George Lucas, le groupe a donc enregistré un show où ils interprèteront leurs nouveaux et anciens titres sous forme d’avatars (baptisés abbatars) les représentant avec leurs physiques de 1979. On peut légitimement comprendre qu’à soixante-dix ans passés, le quatuor n’est plus franchement à même de délivrer un show nécessitant une véritable endurance, outre le fait qu’Agneta Fältskog (la blonde) ne supporte pratiquement plus les déplacements professionnels. Ils ont donc préféré se faire couvrir de capteurs et laisser la magie des nouvelles technologies opérer. Pour autant, le show spectaculaire semble promis et les moyens mis en œuvre devraient faire le job. On sait que des musiciens joueront live, qu’une troupe de danseurs triés sur le volet et un light-show infernal se mêleront aux avatars du groupe. A l’heure où nous écrivons ces lignes, de nombreuses dates s’avèrent déjà complètes et Abba peut aisément se frotter les mains. D’ores et déjà, les rumeurs circulent sur une possible tournée du spectacle dans d’autres villes du monde. Le projet initial est prévu depuis plus de deux ans, mais les contraintes techniques et la pandémie ont retardé ce retour en grâce. Restent des fans en attente fébrile, à l’instar de l’un d’eux qui écrivait sur YouTube : « C’est au moment où on en avait le plus besoin qu’ils ont décidé de revenir… »

    Qu’on aime Abba ou pas, force est de constater que le groupe sait toujours faire une bonne chanson et que tout cela ne devrait pas manquer de cousu-main. Alors, les dancing-queens seront-elles au rendez-vous ? Les attentes seront-elle comblées ? Seul l’avenir nous le dira…

    ABBA « Voyage » - sortie album : 5 novembre.

     

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  • Danser en club SANS MASQUE tout en jouant au rat de laboratoire. Des professionnels du monde de la nuit et une équipe de scientifiques proposent une expérimentation inédite pour connaître la transmission de la Covid 19 en club et permettre leur ouverture de manière pérenne. Le 17 octobre de 16h à 23h, la Bellevilloise et la Machine du Moulin Rouge accueilleront Laurent Garnier, Kiddy Smile, Jabberwoccky, Bambounou, La Créole, Pete the Monkey, Roni et Rag. L’étude scientifique Itoc (pour Indoor Transmission Of Covid 19), promue par l’ANRS, a pour but d’évaluer l’absence d’augmentation du risque d’infection chez les participants vaccinés à une soirée clubbing en milieu clos sans masque. En effet, même si, pour l’heur, les discothèques ont pu rouvrir en juillet (jauge à 75%), leur accès reste suspendu à une reprise épidémique.

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  • L’icône gay Nick Jonas propose enfin son nouvel album ! On attendait cet opus du fervent défenseur des causes LGBT en se rappelant de l’annulation de ses concerts avec Demi Lovato en 2016 en Caroline du Nord pour protester contre les lois transphobes votées visant à réduire les droits accordés aux personnes transgenres.

    Spaceman est le lieu d’expression des effets de la crise sanitaire sur le chanteur. Avec ses 11 titres électroniques très sentimentaux organisés comme une lettre d’amour aérienne autour de l’histoire d’un homme qui boit seul, un peu fou et peut-être paranoïaque, on découvre une nouvelle facette de l’artiste, marqué par l’isolement forcé. En version Deluxe, vous aurez en prime l’occasion de découvrir un titre inédit des Jonas Brothers !

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  • « I Wanna Be Your Slave » : voilà le nouveau titre des gagnants italiens de l’Eurovision qui s’offrent pour l’occasion un clip encore une fois provoquant. Déjà en Pologne le groupe avait fait le buzz quand le chanteur Damiano avait embrassé le musicien Thomas lors du concert au Polsat SuperHit Festival. Dans cette vague de contestation politique et de libération sexuelle, le groupe mêle cette fois provocation et sens artistique pour prôner ouverture et liberté : des look BDSM, du bondage, des accessoires sexuels, des baisers gays, des échanges de chewing-gum et de crachats, des mains baladeuses, des griffures, des poses sexy… Queer, libre et inclusif, le clip de « I Wanna Be Your Slave » est à ne pas manquer, tout comme la chanson en elle-même !

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  • C’est ce que pense la Hongrie ! Le gouvernement d’extrême droite hongrois a annoncé son retrait du concours, sans donner de raison officielle. Mais une source de la télévision publique hongroise évoque des liens avec la communauté LGBT dans The Guardian… Andras Bencsik, un commentateur en faveur du gouvernement de Viktor Orban, premier ministre, a d’ailleurs défini l’Eurovision comme une « flottille homosexuelle » et déclaré que le pays se porterait mieux, mentalement, s’il ne rejoignait pas la compétition. « Beaucoup de jeunes pensent que cette émission est tout public, mais durant le spectacle, on assiste à une destruction du goût du public à coups de travestis hurlant et de femmes à barbe », toujours cité par The Gardian… Rien de surprenant finalement car chez MTVA, la télévision publique hongroise, on est très proche d’Orban et on est « fortement encouragé » à ne pas offrir trop de couverture aux LGBTI+… Courage à vous en Hongrie !

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