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  • Alors que le nouveau titre de Kiddy Spread it met le feu aux dancefloors et que le monsieur offre une leçon de voguing dans les pages du Vogue Paris, c’est à Montpellier qu’il réserve l’une de ces premières dates de concerts. Entouré de ces danseurs, il va ambiancer la Halle Tropisme, une ancienne friche militaire transformée en espace culturel. Cloakroom invite Kiddy le 7 mai à un DJ set de folie… A ne manquer sous aucun prétexte. Infos ici.

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  • Berghain 3.0

    Pour les fanas des soirées berlinoises subversives, endiablées et pourtant si merveilleuses, un site internet a regroupé 13.000 tracks joués au Berghain et au Panorama bar. Dropped-in recense tous les morceaux du club trouvés sur Youtube et Soundcloud. Une option de recherche permet de trouver rapidement son artiste ou DJ préféré. Tout est gratuit ! Histoire de se souvenir ou se donner envie de la scène électro de la capitale allemande.

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  • Starmania 2022

    En 1978 un disque fait sensation :  Stramania. L’année suivante, l’adaptation sur scène en Opéra Rock par Michel Berger et Luc Plamandon remporte un succès hors norme. La première comédie musicale créée en français vient de voir le jour.  2 actes, une pléiade de chansons et de thèmes qui bercent nos mémoires s’empare du public, le tour est joué. Starmania est adapté, part en tournée, remonté, représenté. C’est la Scène Musicale qui accueillera l’événement musical de l’automne 2022 avant de repartir sur les routes de France à compter dé février 2023. Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte. Infos et résa ici.

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  • Nouveau venu dans l’univers de la pop LGBTQ+, le jeune Nicky Buell, fraîchement débarqué de Seattle commence à faire parler de lui bien au-delà des frontières américaines. Gay assumé jusqu’au bout des ongles, le jeune homme peroxydé nous délivre une pop déjantée et éclectique, teintée d’électro, qui ne serait pas sans nous rappeler un Bieber furieux biberonné à Justin Timberlake. Visuellement aussi, le moins que l’on puisse dire et que ça claque ! Son dernier clip « Boy Crazy » (sic) se fend de son lot de clichés prévisibles mais plutôt addictifs : univers halloweenesque, make-up outrancier, poses lascives et corps offerts aux mains enamourées. Si l’on peut, une fois encore, regretter l’usage un peu extrême de l’auto-tune, il demeure finalement un titre apte à enflammer les dancefloors.

    Né dans un milieu plutôt conservateur, le jeune Nicky est un autodidacte pur et dur. C’est à l’âge de douze ans qu’il fait l’acquisition de son premier clavier dans une friperie de Seattle. A l’adolescence, en lutte contre son homosexualité, il compose ses premiers titres sous forme de catharsis. C’est donc à la musique qu’il devra son salut, assortissant son coming-out d’un premier single baptisé « Thirsty ». De son propre aveu, s’assumer en tant qu’artiste gay fut une véritable libération.

    Fan de Billie Eilish, Ariana Grande, Remi Wolf et Bren Joy, Nicky Buell n’a qu’un seul souhait : que sa musique soit une validation de son identité queer et, par extension, que les filles et les garçons, quelque soit leur orientation, puisse danser et chanter sur sa pop libératrice. Un conseil qu’ils devraient être nombreux à commencer à suivre… L’avenir nous le dira !

     

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  • Ce beau livre de Mark Blake, journaliste rock, illustre de belle façon le roman de la vie du chanteur de Queen. De sa naissance en 1946 à Zanzibar jusqu’à sa mort tragique du sida en 1991, l’ouvrage-hommage présente beaucoup de photos et documents inédits. Il n’y en aura jamais trop pour Farrokh Bulsara (son nom de naissance).

    39€, éditions Place des Victoires.

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  • Le mouvement Rave

    Amis raveurs et amateurs de free parties, ne rater pas l’expo évènement Rave On qui s’installe au Point-Ephémère du 19 au 30 janvier. Grace à la contribution et la présentation du travail de 3 photographes de renoms, Olivier Degorce, Meyer et Cha Gonzales, témoins privilégiés, scrutateurs aiguisés et acteurs volontaires de ces soirées électro en France, sont retracés les origines et l’héritage culturel de cette contre-culture musicale et sociétale. Cette exposition est le fruit d’un projet construit par trois étudiants à la Sorbonne Nouvelle  ayant pour objectif de « conjuguer différents regards sur l’univers de la rave afin de rassembler les générations qui s’y sont impliquées ». Autour des clichés photographiques, ces sont des bandes sons originales qui ont été concocté spécialement pour ce rendez-vous, le tout parsemé de rencontres et d’échanges autour du mouvement rave. Derrière cette mise en lumière, le collectif veut déconstruire le discours alarmiste et les faux-semblants qui attisent l’imaginaire populaire autour des raves et surtout montrer que ces fêtes sont la quintessence de la liberté et du droit à faire la fête. Un cri dans la noirceur actuelle qui touche les teufeurs, privés de tout par la crise sanitaire.
    Infos sur l’event Facebook.

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  • Le nouveau duo d’Eddy De Pretto et Julien Doré fonctionne plus que bien ! Entêtant, touchant et très bien construit, avec un clip captivant, Larme Fatale fait du bien aux oreilles en ce début de saison hivernale.  « Le temps d’un titre, nous avons formé un combo de deux artistes hypersensibles qui ensemble viennent chanter leur simplicité, leur amour, leur douceur et, ouais, une certaine sensualité, explique Eddy. Pour Julien Doré aussi l’évidence était là : « C’était un sentiment étrange d’entendre Eddy prendre en charge mes paroles. » Il me racontait des choses qui semblaient avoir été écrites par une autre main que la mienne. ». En plus d’être sublime, la chanson est charitable car l’intégralité des revenus de Julien Doré sur cette réédition de l’album Aimée seront reversés à l’association Les Blouses Roses, qui vient en aide aux enfants hospitalisés et aux personnes âgées en Ehpad.

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  • Il aura fait couler beaucoup d’encre, le pronom iel entré dans le Petit Robert cette année dans une démarche d’inclusivité. Les responsables politiques qui s’étaient insurgés contre ce pronom non-binaire vont devoir s’accrocher. Avec « Churches », son nouvel album, l’artiste LP affirme encore un peu plus son genre neutre même si elle se considère comme lesbienne et son pronom doit maintenant être iel, n’en déplaise aux râleurs et aux journalistes qui ne sauront plus comment écrire leurs critiques, quoique, des critiques, il n’y en ait que des positives à faire tant sur son engagement que sur la qualité musicale de son album dont le niveau est tout aussi haut que les précédents, voire plus encore. On aurait pu s’attendre à une barre trop haute après le duo avec Mylène Farmer classé numéro 1 plus de trois semaines mais non, LP nous surprend encore, pour notre plus grand plaisir.

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  • A l’occasion de son anniversaire le 3 décembre, la chanteuse a décidé de faire un cadeau à ses fans : annoncer la sortie de son nouvel album ! « Nonente-cinq » est donc déjà disponible sur les plateformes, en avance par rapport à la date initiale. Si Angèle apparait toute souriante sur ses réseaux sociaux, elle a cependant pris un peu de distance avec les médias. Elle revenait d’ailleurs dans un récent documentaire diffusé sur Netflix sur cette distanciation : « Hanouna m’a outé. Il a été la première personne à dire en direct que j’étais avec une femme. Mon coming out m’a été volé. J’ai réalisé assez tard que j’étais bi et c’était compliqué. J’aurais préféré choisir le moment ». Trouvera-t-on dans « Nonente-cinq » des références à cet amour pour sa compagne ? En tout cas, il promet de beaux morceaux, notamment le single « Bruxelles je t’aime », et « Démons », un duo avec le rappeur Damso.

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  • Têtu a donc choisi Bilal Hassani comme personnalité de l’année : « L’un des premiers homos visibles à la télévision française fut Jacques Chazot, dans les années 1970 – le premier danseur de ballet à évoluer sur les pointes, et en tutu, s’il vous plaît ! Ses performances ont fait de lui, écrivait TÊTU il y a déjà vingt ans, « l’incarnation de la folle parisienne ». Un mot, « folle », aujourd’hui lancé comme un reproche, voire une insulte par des hommes gays estimant ne pas être « représentés » par un Bilal emperruqué. Mais ce n’est pas le rôle de ce garçon d’à peine 22 ans, qui nous montre son talent tout en étant lui-même, et cela suffit. Car si une jeune personne se reconnaît dans Bilal, probablement seule dans ce cas autour de la télévision familiale branchée sur TF1, comme d’autres se retrouvent en Alice Coffin ou en Édouard Louis, en Amandine Buchard ou en Hoshi, en Nix Lecourt Mansion ou en Lil Nas X, c’est une victoire pour nous tous·tes. C’est ça, la représentation, et c’est pour ça que TÊTU a décidé de célébrer les personnalités LGBTQI+ ayant marqué leur domaine cette année. ». Néanmoins les réactions habituelles à l’encontre du chanteur ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux, y compris parmi la communauté, et le débat est reparti de plus belle. Sur la couverture, dans un esthétisme proche des photos de Pierre et Gilles, Bilal Hassani apparaît auréolé, les yeux vers le ciel et drapé comme une madone. Et c’est bien cette posture qui pose problème à Mediatransports, la régie publicitaire qui gère les affichages dans les gares parisiennes de la SNCF et les stations de la RATP qui a décidé de censurer la campagne d’affichage. Il y a encore du travail !                      

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  • La pandémie ne leur a pas cassé la voix ! Après 2 ans de silence, les Mélo’men reviennent pour 2 concerts exceptionnels en l(église protestante des Batignolles. Au programme : du classique et du moins classique, Schubert, Offenbach, Liszt, Fauré, traditionnels d'Amérique du Sud, chansons folkloriques françaises, les Beatles et beaucoup d’autres. Le choeur d’hommes amateur fera battre le coeur du public le 20 et le 21 novembre. 44 boulevard des Batignolles, 75017 Paris.

    Réservation ici

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