Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Depuis la saga Harry Potter, l’auteure JK Rowling ne fait entendre sa voix que dans un combat constant transphobe. Sa dernière sortie en date est le soutien financier à hauteur de 81000€ à For Women Scotland, une association transphobe qui a pour but de pousser la Cour Suprême à définir le mot « femme » selon son sexe uniquement biologique.

    Partager:

  • Le 23 mars 2018, la France tremble à la suite d’un attentat djihadiste à Trèbes et Carcassonne. De cette histoire on retiendra l’héroïsme d'Arnaud Beltrame qui a donné sa vie. Dans cette déferlante de violence, l’homophobie s’est aussi invitée parmi les premières victimes du terroriste Redouane Lakdim. « J’ai tué des pédés. Sans pitié », déclare-t-il lors de la troisième journée d’audience qui a eu lieu en janvier 2024 comme le précise nos confrères de l’Indépendant. « J'ai tué des pédés là-haut aussi, je suis arrivé à l'improviste. Ils étaient cachés je leur ai mis deux balles dans la tête, sans pitié » balance-t-il à la caissière du Super U qu’il vient de prendre en otage comme l’explique le capitaine Desmidt, policier chargé des investigations. En fait, avant de s’en prendre au supermarché et à ses occupants, le djihadiste est passé par un parking où il abat Renato Silva et Jean Mazières.

    Partager:

  • Ce sont des mots insupportables qui ont indigné le monde entier. Le combattant de MMA Sean Strickland a répandu d’une gerbe nauséabonde lgbtphobe et plus précisément transphobe d’une rare violence. Lors des questions des journalistes, un d’entre eux explique que le combat contre Du Plessis se déroule à Toronto, une ville qui soutient les gays et les lesbiennes. Strickland prend à partie le monsieur et part en vrille en expliquant qu’« être trans il y a dix ans était une maladie mentale  et maintenant tout à coup, vous vous êtes incrustés dans notre monde. Vous êtes une infection.  Vous êtes la définition de la fragilité. Tout ce qui ne va pas avec ce monde, c’est à cause de vous ». Il précise qu’il n’y a que deux genres un point c’est tout, avant d’envoyer se faire voir dans un flot d’injures l’intervieweur, allié de la communauté LGBT. Le compte PAINT a épinglé la séquence qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Qui est le plus faible dans cette histoire ? A n'en pas douter, ce monsieur qui par son manque d’ouverture va passer à côté de belles choses et laisse encore une trace indélébile dans le monde du sport avec une mentalité au ras des pâquerettes. Il va falloir encore lutter pour que dans ce monde d’ultra durs du MMA, les esprits s’ouvrent à la diversité. Gardons espoir, un tel exemple doit nous donner la force d’être toujours plus forts que nos agresseurs.

    Partager:

  • Berne en Suisse sera à jamais un lieu de mémoire pour Jean-Luc Romero-Michel. En 2021, il y accompagnait pour son dernier voyage Alain Cocq, condamné à supporter d’atroces souffrances à la suite d’une maladie incurable, alors qu'il ne cessait de réclamer de partir en paix chez lui au lieu de devoir s'exiler pour partir sereinement. Pour cet activiste de la première heure pour le droit de mourir dans la dignité, la question d’une législation française pour la fin de vie est une urgence. Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire, n’est pas qu’une promesse faite à Alain Cocq, c’est un plaidoyer qui valide la nécessité pour la France d’avancer sur cette question si épineuse mais légitime et pressante. Pourquoi devoir se réfugier dans un autre pays pour pouvoir faire ses adieux. Dans cet ouvrage d’une incroyable humanité Jean-Luc Romero-Michel compare, analyse, fait le point sur l'histoire de cette requête à travers des témoignages, et des mises en perspectives de ces gouvernements qui ont sauté le pas. Quand on sait qu’en avril 2023, une Convention citoyenne s’est prononcée à 75% pour l’autorisation de l’euthanasie et du suicide assisté, on peut se demander ce qui bloque encore et toujours dans les hautes sphères. Alors oui « ce livre est un cri. Si notre vie nous appartient, il faut absolument en être de même pour notre mort », comme écrit dans la préface de Line Renaud, membre du Comité d’honneur de l’Association du Droit à Mourir dans la Dignité. Il est temps que les choses changent enfin en France, ce livre vous donne la preuve que c'est possible.

    Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire de Jean-Luc Romero-Michel, Ed. l’Archipel, 200p, 19€

    Partager:

  • Dans une région yéménite sous contrôle des rebelles Houthis, 13 personnes accusées d’homosexualité ont été condamnées à mort en public. Leur est reproché les charges suivantes : « attentat à la pudeur », « incitation à la débauche » et « diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs ». Ce n'est malheureusement pas la première fois que ce genre de peine est prononcée. Récemment ce sont 35 personnes à Ibb qui ont été jugées coupables pour les mêmes motifs.

    Partager:

  • Sur Instagram, le danseur Yanis Marshall a accusé un autre danseur célèbre, Bruno Vandelli, de l’avoir violé quand il avait 14 ans et annoncé le dépôt d’une plainte. L’accusé nie vigoureusement les faits et contre-attaque avec une plainte pour « dénonciation calomnieuse ». 

    « Je serai sans pitié.» C’est avec des mots très forts et une colère immense que le danseur Yanis Marshall, ancien coach de danse à la Star Academy, a révélé sur Instagram qu’il avait été victime d’agression sexuelle et de viol de la part d’un autre danseur, Bruno Vandelli, et qu’il comptait aujourd’hui demander réparation. Le nom de Bruno Vandelli vous dira peut-être quelque chose : il s’est fait connaître comme membre du jury et prof de danse de l’émission Popstars sur M6 au début des années 2000. 

    Dans une série de messages publiés sur le réseau social, Yanis Marshall, qui a 34 ans, fait part de sa douleur. Il a d’abord posté une photo de son ancien professeur de danse avec le message suivant : « Je m’occupe de toi bientôt. Prépare-toi. Je suis grand maintenant, je n’ai plus 14 ans. Et je jure sur ma vie qu’il n’y en aura pas d’autres ». Ont suivi un message vocal, puis le message écrit suivant :  « Cela fait plusieurs années que les faits dont j'ai été victime à l'âge de 14 ans me hantent, me détruisent et me plongent dans une véritable détresse » explique-t-il. Il précise ensuite qu’il n’est pas à le seul à avoir subi les agissements du danseur et chorégraphe : « Cette détresse est à la fois personnelle et individuelle, mais je pense aussi aux autres victimes qui ont continué à subir des actes inadmissibles. Car je sais que je ne suis malheureusement pas le seul dans cette situation. Je dois agir pour moi et je pense aussi aux autres. Le fait que d'autres personnes aient aussi été victimes me donne la force de mener ce combat pour la justice et la vérité. J'ai eu beaucoup de mal à m'exprimer à ce sujet, mais maintenant je suis prêt. » Sur BFMTV, Yanis Marshall explique notamment que le danseur cannois l’a invité un jour chez lui, puis conduit dans la chambre pour regarder un concert à la télé avant de lui imposer un rapport sexuel. Le danseur spécialiste des chorégraphies en talons affirme être déjà en contact avec une douzaine d’autres victimes et lance un appel à témoins pour en trouver d’autres. Enfin, dans un communiqué du 25 janvier, publié également sur son compte instagram, il déclare avoir demandé à son avocat de porter plainte auprès du parquet de Grasse pour des faits de viol aggravé, agressions sexuelles aggravée et corruption de mineurs. 

    Bruno Vandelli conteste fermement

    De son côté, Bruno Vandelli conteste fermement les faits et annonce sur Facebook qu’avec son avocat il dépose plainte pour « dénonciation calomnieuse » et « subornation de témoins ». Il poursuit : « Oui Yanis Marshall, tu vas comprendre que tes menaces, tes accusations ignobles et beaucoup de choses que tu caches dans tes zones sombres vont devoir faire face à tes mensonges et ta réalité inventée. Il y a des preuves, des témoins, des écrits, de la subornation de témoins. » Il termine en dénonçant la médiatisation de cette affaire : « Il est temps de montrer que nous avons aucun droit de lapider les gens ainsi sans aucune preuve des faits sur les réseaux sociaux et les médias en essayant de crier fort ! En ce qui me concerne, les preuves seront bien présentes et les témoins aussi. » Pour sa défense, le chorégraphe cannois a évoqué à BFMTV une « histoire d'amour sans aucune violence » entre lui et Yanis Marshall, alors que ce dernier était son élève à l'école de danse de Cannes. Après quelques passes d’armes par médias interposés, l’affaire se règlera maintenant devant les tribunaux. BFM Nice Côte d’Azur a en effet eu la confirmation que le parquet de Grasse avait bien été saisi d’une plainte. 

    Mais ce ne seront pas les seuls démêlés de Bruno Vandelli avec la Justice. Ce dernier « paraîtra devant le tribunal de Grasse le 17 avril prochain pour une affaire de « corruption de mineur par une personne mise en contact avec la victime par un réseau de communications électroniques » ; distincte de celle avec Yanis Marshall, rapporte le journal La Dépêche. Le danseur explique ne pas connaître l'auteur de cette plainte et affirme qu'il s'agit d'« une histoire de vidéo. » 

    Les suites d’un MeToo gay

    Cette affaire s’inscrit dans la suite d’un MeToo Gay. On se souvient d’une affaire qui avait secoué le milieu militant et politique parisien en janvier 2021, lorsqu’un jeune homme, Guillaume T. avait accusé un élu communiste parisien et son compagnon de viol. Après les accusations de Guillaume T., les témoignages avaient été nombreux sur les réseaux sociaux accompagnés du hashtag #MeTooGay. Les deux hommes mis en cause par Guillaume T. avaient contesté les faits, affirmant que les relations sexuelles qu’ils avaient eu tous les trois avaient été consenties. L’affaire avait pris ensuite un tour encore plus tragique avec le suicide du jeune homme en question. Pour triste qu’ait été cette histoire et son dénouement, elle aura permis au moins de libérer la parole des gays sur les abus dont ils ont pu être victimes. 

    Un exemple antérieur à la dénonciation de Bruno Vandelli par Yanis Marshall : l’affaire Stéphane Métro, prof de chant, notamment dans l’émission The Voice Kids, mis en cause par plusieurs autres artistes, dont le chanteur et animateur télé Gwendal Marimoutou. Il a été condamné à 5 ans de prison, dont un an et demi ferme pour des atteintes sexuelles sur des mineurs — ses élèves. Nul doute que ces quelques affaires médiatisées ne forment que la partie émergée de l’iceberg. La parole est loin d’être encore totalement libérée.

    Cet article a été publié dans Strobo n°28

    Partager:

  • A 31 ans, Huang Jie est la première femme ouvertement lesbienne a être élue au parlement taïwanais. Connu pour être un des pays asiatiques les plus progressistes sur les questions de droits envers les homosexuel.les. Jeune dans le système politique, c’est sous l’étiquette du parti politique le plus discret du nouveau pouvoir en place qu’elle s’est imposée. Malgré des critiques virulentes ayant attrait à sa jeunesse, à son manque d'expérience à son identité LGBT, son élection prouve que les mentalités évoluent. Elle espère pouvoir notamment travailler sur des grands chantiers autour de l’égalité des droits et la procréation assistée pour les couples de mêmes sexes.

    Partager:

  • Le Pape remet une couche plutôt bien sentie à propos des diocèses qui refusent de bénir hors rituel liturgique les couples croyants de mêmes sexe avec ces termes : « personne n'est scandalisé si je bénis un entrepreneur qui exploite potentiellement des gens, et cela est un péché très grave. Alors que si je bénis un homosexuel, des gens sont choqués… c’est de l’hypocrisie ». Il ajoute pour les plus sceptiques : « je ne bénis pas un mariage homosexuel, je bénis deux personnes qui s’aiment ». De bien belles avancées, ne trouvez-vous pas ? Mais à peine le dos tourné, que vous vous faites prendre par surprise. Selon lui, les personnes trans menaceraient la paix. Il a affirmé que « la paix exige le respect de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Les tentatives d’introduction de nouveaux droits, qui ne sont pas toujours acceptables, produisent des colonisations idéologiques qui provoquent des divisions plutôt que de promouvoir la paix, comme dans le cas de la théorie de genre ». Pardon, mais où est le problème ? Le coup est violent, bas et irrespectueux de la condition humaine au point d’éclipser d’un revers de main les dires bienveillants prononcés juste avant. Alors très cher François, pourquoi tant de haine ? Une mauvaise nuit, un peu pas content ? Vous vous devez par vos vœux de ne véhiculer qu'être amour de tous sans distinction. Faites le job pour lequel vous avez été nommé, ça suffira. Car là, c’est vous qui créez la discorde et déstabilisez la paix entre les hommes avec de telles absurdités.

    Partager:

  • Malgré les vœux papaux à ce que les couples de même sexe puissent être bénis sans liturgie, un vent de défiance s’abat sur nombre de pays d’Afrique parmi lesquels le Sénégal. En effet, les évêques du pays ont réitéré leur opposition à cette possibilité dans une communiqué transmis à l’AFP. « Dans le contexte actuel d’une légitimation ou légalisation progressive et insidieuse de l’homosexualité et d’autres déviations morales, nous, vos pasteurs, évêques du Sénégal, affirmons clairement que, dans nos diocèses, aucune forme de bénédiction liturgique ou extra-liturgique ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande expresse en tant que couple », a expliqué l’Archevêque de Dakar. L’homosexualité est considérée comme « contre nature » et réprimée d’un emprisonnement d’un à cinq ans.

    Partager:

  • Alors que la loi de la République interdit formellement toute thérapie de conversion, certains continuent à en proposer. C’est le cas de l'abbé LeCoq épinglé par Le coin des LGBT+. Afin de lever toute ambiguïté, il a été demandé par messages interposés s’il pouvait « aider son garçon souffrant de tendances homophiles ». Ce à quoi le représentant de l’église catholique a confirmé qu’il pourrait rétablir les bonnes habitudes en proposant une retraite baptisée « Sois un homme » qui se déroulera en novembre prochain dans le diocèse d’Annecy pour la bagatelle de 10€. 

    Partager:

  • La mission que s’est donnée le Kremlin de brider, réprimer et contraindre les LGBTQI au silence et à l’invisibilité prend chaque jour de nouvelles dimensions. La féminisation de certains métiers est désormais interdite sous peine d’amende. C’est sans compter le procès qui vient de se tenir contre la photographe de 33 ans Irina Mossinna qui a mis en ligne des clichés comportant l’étendard arc-en-ciel. Poursuivie pour diffusion de « la symbolique d’une organisation extrémiste », selon l’organisation de défense des droits humains Pervy Otdel, elle encourt une amende ou 15 jours de détention. Cette affaire, une première du genre, ne saurait être la dernière au regard de la pression qui est mise par le régime en place à l’encontre de toute « propagande LGBT ». 

    Partager: