
Une fusillade survenue dans le club Pittsburgh en Pennsylvanie, a laissé un homme hospitalisé dans un état critique. La police a arrêté le tireur présumé, William Samuels, âgé de 55 ans, qui a été inculpé de tentative d'homicide et d'agression.
Selon des témoignages, Samuels, sans domicile fixe, aurait agi après avoir cru entendre sa petite amie en détresse. Cet événement a profondément choqué la communauté LGBTQ+, poussant les établissements locaux à renforcer leur sécurité. En activité depuis 2001, le Club Pittsburgh, a promis de réévaluer ses politiques de sécurité : « nous sommes déterminés à renforcer le club Pittsburgh en tant qu'espace où tous se sentent en sécurité et appréciés. » Les bars voisins ont également pris des mesures d’urgence pour éviter que de tels actes se reproduisent.

La justice brésilienne a rendu son verdict le 31 octobre 2024 dans l'affaire de l'assassinat de Marielle Franco, une élue noire et bisexuelle du conseil municipal de Rio de Janeiro, abattue en 2018. La juge Lucia Glioche a condamné deux anciens membres de la police militaire à des peines de 78 et 59 ans de prison pour ce double homicide.
Afin de faire échos à la décision de justice condamnant les parents du jeune Lucas pour violence homophobes, les maires ruraux ont décidé d’agir pour protéger leurs jeunes en étant signataires d’une charte d’inclusion des personnes LGBT+ en milieu rural avec Stop Homophobie. Ils s’engagent d’une seule voix à définir un programme d’actions locales en s’appuyant si besoin sur le Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+. 
Des paillettes sur le visage auraient été le prétexte pour quatre hommes de se défouler sur un couple de garçons à Paris début septembre. Nos confrères de Médiapart présents à l’audience lors de la comparution immédiate rapportent que les agresseurs aurait traité d' « homosexuel » et de « pédé » l’un des deux garçons. Statuant de violence explicitement homophobe, deux des trois condamnées ont écopé d’un an de prison ferme et six mois de sursis simple.
Obligatoire depuis 2001 dans les établissements scolaires, l’éducation à la vie sexuelle a peine à être appliquée. Au cours d'une conférence de presse du Planning familial à Paris, Salima Saa, la secrétaire d’État chargée de l’Egalité femmes-hommes veut faire changer les choses.
Le syndicat de la Famille, anciennement La Manif pour tous, a mené une action devant la Sorbonne pour dénoncer l’apprentissage de la sexualité et affective à l’école. Ce n’est pas parce que le nom a été modifié que les idées ont changé. 
C’est la condamnation, assortie d'une interdiction définitive du territoire, infligée à un jeune ressortissant marocain. En 2020, après avoir rencontré sa victime, un homme de 20 ans venu fêter son anniversaire dans un bar de la ville, ils se dirigent vers un parc. L’agresseur a alors changé d’attitude, hurlant « je suis pas pédé ! », le rouant de coups de hachoir et le laissant pour mort.
Dans le Caucase russe, la persécution des homosexuels s’apparente à une virée vers une mort selon l’organisation SK SOS qui aide la communauté LGBTQIAP+ à quitter la région. D’après ce qui nous est rapporté, trois possibilités sont données aux personnes arrêtées : l’exécution, la détention ou l’engagement armé en Ukraine.
Une affaire exceptionnelle a été jugée au tribunal d’Amiens : un père et une mère ont été condamnés pour avoir insulté de manière répétée leur fils adolescent, désormais majeur. On épargnera au lecteur les violences verbales et physiques subies par Lucas lorsque ses parents ont appris son homosexualité, tant elles semblent d’une époque révolue. Et pourtant nous sommes bien en 2024 !
Insensé. Le samedi 21 septembre 2024, Paul, 17 ans, s’est fait lyncher à Mazamet dans le Tarn. La raison est simple : il est homosexuel. Le quotidien régional La Dépêche du Midi relate dans ses pages au lendemain de cette agression, le calvaire du jeune homme passé à tabac. Cet après-midi, il le passe avec Emma, une de ses amies. Ils croisent une fille, « vague connaissance » qui s’enquiert de savoir s’ils sont en couple. Paul dit non et argumente en expliquant qu’il « aime les garçons ». 
Trois personnes, mineures au moment des faits, ont été condamnées pour des faits de violence en réunion, avec circonstances aggravantes à caractère homophobe. Par deux fois, ils ont tendu un guet-apens à leurs victimes, via une application de rencontre. Identifiés grâce à la vidéosurveillance urbaine et à leur ADN, ils ont été reconnus coupables et connaîtront leur peine en avril 2025. L’une des victimes a souhaité quitter l’île, déclarant : « je n'ai jamais caché mon homosexualité. Mais ici, j'ai le sentiment qu'il faut le faire. »