Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Obligatoire depuis 2001 dans les établissements scolaires, l’éducation à la vie sexuelle a peine à être appliquée. Au cours d'une conférence de presse du Planning familial à Paris, Salima Saa, la secrétaire d’État chargée de l’Egalité femmes-hommes veut faire changer les choses.

    Comme indiquée dans la loi prévue à cet effet, qu’« information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogène ».

    Le rapport de l'Inspection générale de l'Education précise que « moins de 15 % des élèves bénéficient de 3 séances d’EAS pendant l’année scolaire en école et au lycée ». Ce qui semble faire défaut est autant dans les programmes par eux-mêmes mal ficelés pour accueillir ce genre d’enseignement que par l’insuffisance d’une formation adaptée des enseignants ou encore l’opposition par voie de pétition d’associations hostiles. 

    Partager:

  • C’est la condamnation, assortie d'une interdiction définitive du territoire, infligée à un jeune ressortissant marocain. En 2020, après avoir rencontré sa victime, un homme de 20 ans venu fêter son anniversaire dans un bar de la ville, ils se dirigent vers un parc. L’agresseur a alors changé d’attitude, hurlant « je suis pas pédé ! », le rouant de coups de hachoir et le laissant pour mort.

    Après un an d’enquête, confondu par son ADN, il a nié le caractère homophobe de son acte. Il en reste à la victime des séquelles physiques et psychologiques.

    Partager:

  • Le syndicat de la Famille, anciennement La Manif pour tous, a mené une action devant la Sorbonne pour dénoncer l’apprentissage de la sexualité et affective à l’école. Ce n’est pas parce que le nom a été modifié que les idées ont changé. 
    Pour preuve, la poignée de manifestants présents fumigènes à la main et banderole affichant « wokisme et transidentité : laissez nos enfants tranquilles ! » reprennent des slogans d’antan. Drôlerie de la situation, le choix du lieu. En effet, ils ont choisi de se réunir devant l’un des symboles de la culture française, et pas devant une école.

    Partager:

  • Dans le Caucase russe, la persécution des homosexuels s’apparente à une virée vers une mort selon l’organisation SK SOS qui aide la communauté LGBTQIAP+ à quitter la région. D’après ce qui nous est rapporté, trois possibilités sont données aux personnes arrêtées : l’exécution, la détention ou l’engagement armé en Ukraine.

    Partager:

  • Trois personnes, mineures au moment des faits, ont été condamnées pour des faits de violence en réunion, avec circonstances aggravantes à caractère homophobe. Par deux fois, ils ont tendu un guet-apens à leurs victimes, via une application de rencontre. Identifiés grâce à la vidéosurveillance urbaine et à leur ADN, ils ont été reconnus coupables et connaîtront leur peine en avril 2025. L’une des victimes a souhaité quitter l’île, déclarant : « je n'ai jamais caché mon homosexualité. Mais ici, j'ai le sentiment qu'il faut le faire. »

    Partager:

  • Insensé. Le samedi 21 septembre 2024, Paul, 17 ans, s’est fait lyncher à Mazamet dans le Tarn. La raison est simple : il est homosexuel. Le quotidien régional La Dépêche du Midi relate dans ses pages au lendemain de cette agression, le calvaire du jeune homme passé à tabac. Cet après-midi, il le passe avec Emma, une de ses amies. Ils croisent une fille, « vague connaissance » qui s’enquiert de savoir s’ils sont en couple. Paul dit non et argumente en expliquant qu’il « aime les garçons ». 
    La réponse va provoquer ce déferlement de violence. La fille appelle « des cousins » selon le récit du journal et une dizaine de jeunes gens de 13 à 20 ans s’en prennent à Paul. Sa meilleure amie qui s’interpose va prendre aussi des coups. L’intervention d’un trentenaire va faire fuir les assaillants. Ils se réfugient dans la gare de la ville. La police les prend en charge et les emmène au commissariat. Mais la pression continue. Des membres du groupe les ont suivis. Trois filles et un garçon sont mis en garde à vue. Mais ça ne s’arrête pas pour autant puisque lorsque Emma et Paul sont conduits aux urgence de l’hôpital de Castres, une femme issue de l’une des familles des agresseurs pénètre dans l’établissement médical et approche Emma pour lui poser des questions et leur préparer un comité d’accueil. L’équipe médicale alertée prévient la police pour sécuriser les lieux. Depuis une enquête a été ouverte et les élus comme les habitants de la ville se sont réunis samedi 28 septembre pour soutenir les victimes et dire « non » à l’homophobie.

    Partager:

  • Une affaire exceptionnelle a été jugée au tribunal d’Amiens : un père et une mère ont été condamnés pour avoir insulté de manière répétée leur fils adolescent, désormais majeur. On épargnera au lecteur les violences verbales et physiques subies par Lucas lorsque ses parents ont appris son homosexualité, tant elles semblent d’une époque révolue. Et pourtant nous sommes bien en 2024 !

    Que l’exception devienne règle, trop de victimes d’homophobie se taisent, subissent, avec des séquelles psychologiques parfois irréversibles.En l’occurence, les parents ont été condamnés à de la prison avec sursis probatoire, une obligation de soin et l’indemnisation de la victime, qui s’est enfuie du domicile familial à sa majorité.

    Partager:

  • Alan Edward, un néonazi de 54 ans qui avait amassé une « armurerie » à son domicile du Stirlingshire a été reconnu coupable d'infractions, notamment d'avoir projeté de commettre un acte de terrorisme en attaquant un groupe LBGT à Falkirk, a appris la Haute Cour de Stirling.

    Le tribunal a appris qu'il possédait et exprimait « un ensemble d'idéaux d'inspiration néo-nazie, incorporant des notions de suprématie blanche, la notion de pureté raciale des Blancs, le racisme, l'antisémitisme et la haine des homosexuels et des transsexuels ».
 La juge chargée de l’affaire a reporté la sentence au 21 octobre à la Haute Cour d'Édimbourg.

    Partager:

  • Un policier municipal d’Auxonne (Côte-d’Or) a été condamné le 11 juillet 2024 pour outrage homophobe. Il s’était moqué du maire de la commune, Jacques-François Coiquil, marié à un homme, en l’appelant à deux reprises « madame » devant des témoins. Son argumentaire, s’appuyant sur la plaisanterie, n’a pas convaincu le tribunal, qui l’a notamment condamné à 1500€ de dommages et intérêts. Pas d’impunité pour cette fois, mais ô combien de LGBTQIA+  subissent au quotidien, sans pouvoir se faire entendre par les autorités !

    Partager:

  • L’homophobie touche aussi les plus hautes sphères de l’Etat, jusqu’au Haut Conseil à l’Egalité. Sylvie Pierre-Brossolette, sa présidente, a été poussée vers la sortie après de nombreux signalements de propos sexistes, racistes, islamophobes et homophobes, rien que ça ! Pourtant, cette instance est chargée de produire des rapports d’expertise au Premier ministre, justement sur l’état des discriminations dans l’Hexagone. Il aura quand même fallu 7 mois pour la rendre démissionnaire, après de nombreux signalements syndicaux dès janvier 2024. Elle a été remplacée par Bérangère Couillard, ex-ministre de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations. C’est ça l’égalité, camarade ! 

    Partager:

  • Deux hommes et une femme ont écopé de prison ferme et avec sursis pour une agression envers un couple de femmes dans la rue en juin dernier. Le tribunal a retenu la circonstance aggravante, malgré les arguments de l’un des prévenus qui a accusé sa complice d’avoir seule tenu les propos incriminés. La victime avait aussi mis en cause la police qui, au lieu de l’aider, a menacé de la placer en garde à vue si elle ne quittait pas les lieux. Le préfet de l’Hérault avait saisi le procureur de la République et demandé l’ouverture d’une enquête interne, sans suite à ce jour.

    Partager: