
Dans l’enquête sur les quatre corps découverts en août dans la Seine, l’hypothèse d’un tueur en série mû par des convictions homophobes est désormais considérée avec sérieux par les enquêteurs, selon Stop Homophobie.
les victimes ont été découvertes dans une zone connue de rencontres entre hommes. Face à ces éléments, l’association va se constituer partie civile et lance un appel à témoin. « Si le mobile n’est pas encore établi, plusieurs sources proches du dossier évoquent l’hostilité de l’accusé à l’encontre de l’homosexualité, dans un contexte marqué par un discours religieux rigoriste » indique son avocat.
Même en restant dans le domaine de l’hypothèse, nous vous rappelons quelques conseils, si toutefois vous souhaitez vous aventurer dans des lieux de cruising extérieurs :
- prévenir un proche avant de s’y rendre
- se munir d’un sifflet
- prendre sur soi une copie de sa pièce d’identité et non l’original ainsi que quelques euros (pas de carte bancaire).
Enfin, sachez que le port d’arme, même un couteau ou une bombe lacrymogène peuvent vous peuvent vous rendre hors la loi.

Cette obligation concerne désormais toutes les démarches et documents commerciaux de la SNCF, mais aussi les mentions sur les billets et cartes de réduction. Après avoir consulté la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), le Conseil d’État a jugé que le site internet SNCF Connect ne pouvait pas imposer à ses clients de communiquer leur civilité.
Devant le désarroi des jeunes trans, la HAS manque de courage : l’organisme public indépendant a annoncé ne pas se prononcer avant 2026 en ce qui concerne la prise en charge des mineurs souhaitant entamer une transition de genre. La raison : l’« absence de consensus » à ce stade.
Plus d’une centaine de célébrités, dont Pedro Pascal, Ariana Grande, Dua Lipa et Daniel Radcliffe, s’élèvent contre le projet de suppression de 50 millions de dollars destinés à la prévention du suicide chez les jeunes LGBTQ+. Dans une lettre ouverte publiée par The Trevor Project, elles dénoncent un recul dramatique des aides vitales, notamment la ligne d’urgence 988, ayant permis près de 1,3 million de contacts. « Aucun jeune ne devrait être privé de soutien », rappellent-elles, soulignant que la crise suicidaire touche une population déjà stigmatisée et discriminée.
Le tribunal brésilien a accordé pour la première fois un document officiel avec une identité neutre en genre, marquant une victoire historique. L’affaire concerne une personne non binaire qui, après avoir commencé une hormonothérapie, avait demandé à être reconnue comme masculine.
Le 16 juin, la juge Venkata Jyothirmai Pratapa a statué que limiter la féminité à la maternité est incompatible avec la Constitution, qui garantit l’égalité et la dignité pour tous. L’affaire, opposant Pokala Shabana à sa famille, concernait la protection contre la violence conjugale.
Après plusieurs années de controverse, la dernière « zone sans LGBT » en Pologne a officiellement abrogé sa « Charte des droits de la famille » marquant la fin d'une période de discrimination institutionnalisée.
Le Luxembourg modernise son droit de l’adoption en élargissant l’accès à toutes les familles. La loi, adoptée à l’unanimité, permet désormais aux célibataires, couples non mariés, partenaires PACS et couples homosexuels d’adopter dans des conditions identiques aux couples mariés. Jusqu’ici, seule l’union par le mariage autorisait l’adoption, une situation datée de 1959.
Plusieurs familles homoparentales françaises ayant eu recours à une gestation pour autrui (GPA) au Mexique se retrouvent empêchées de revenir en France, leurs enfants étant légalement reconnus au Mexique mais le consulat français refusant de leur délivrer les documents nécessaires.
Le litige portait sur des refus de remboursement fondés sur un protocole médical obsolète datant de 1989, imposant des conditions discriminatoires contraires à la Convention européenne des droits de l’homme. L’un des assurés, reconnu en ALD depuis 2020, s’est vu refuser la prise en charge de sa mastectomie en 2021, malgré l’accord préalable. La justice a ordonné le remboursement de plus de 5 300 euros et accordé 3 000 euros de dommages et intérêts à chacun.
La juge Julia Kobick a jugé que cette politique, introduite en janvier 2025, constituait une discrimination injustifiée envers les personnes trans et non binaires, et a étendu une précédente suspension partielle à l’ensemble du territoire américain (source : stophomophobie.fr).