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  • Les autorités autrichiennes ont arrêté 15 personnes soupçonnées d'agressions violentes ciblant des individus en raison de leur orientation sexuelle. Ces arrestations interviennent sur fond d'une hausse alarmante des violences contre la communauté LGBT+ en Europe. Les suspects, âgés de 14 à 26 ans et de nationalités diverses, auraient utilisé de faux profils sur des sites de rencontre pour attirer leurs victimes. « En réalité, ces crimes de plus en plus brutaux étaient dirigés contre la communauté homosexuelle », a déclaré la police de Styrie, soulignant qu'un climat de haine se développait. 

    Les agresseurs, qui opéraient souvent masqués, auraient mené au moins 17 attaques, allant jusqu'à des tentatives de meurtre. Les victimes, humiliées et filmées, ont vu leurs vidéos diffusées sur internet. La police a mobilisé plus de 400 agents pour perquisitionner 23 lieux, saisissant des armes et des souvenirs nazis.

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  • Le gouvernement turc projette une loi controversée qui restreindrait la transition de genre et criminaliserait l'expression de l'identité LGBTQ+. Selon un projet de loi révélé par Kaos GL, le ministère de la Justice souhaite modifier le Code Civil et le Code Pénal en introduisant le terme « sexe biologique ». Si cet amendement est adopté, l'âge minimum pour la transition serait porté à 21 ans, et des critères médicaux stricts seraient imposés. Cette initiative, intégrée à la « Quatrième Stratégie de Réforme Judiciaire », vise à interdire les manifestations publiques de l'identité LGBTQ+ sous prétexte d'« obscénité publique », avec des peines de prison jusqu'à quatre ans pour les cérémonies entre personnes de même sexe.

    Kerem Dikmen, avocat et défenseur des droits humains, souligne que cela annulerait la reconnaissance légale des personnes transgenres. Si la loi est adoptée, elle marquera un recul majeur pour les droits LGBTQ+ en Turquie, exacerbant la marginalisation déjà subie par cette communauté. 

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  • Une étude de l’Université de Genève (UNIGE) révèle que notre perception de l’homosexualité est influencée par notre genre et nos croyances religieuses, apprend-on dans le quotidien 20 minutes. Les chercheurs ont examiné comment des données scientifiques sur les facteurs biologiques de l’orientation sexuelle sont interprétées par un panel de 300 volontaires, composé d’hommes et de femmes, croyants et non-croyants. Les résultats sont significatifs. Les hommes non-croyants voient leur perception positive de l’homosexualité se renforcer.

    En revanche, chez les femmes, cette perception reste stable. Pour les croyants, surtout les hommes, les données renforcent des avis négatifs préexistants, tandis que celles-ci n’affectent pas les femmes croyantes. Juan M. Falomir-Pichastor, professeur à l'UNIGE, explique que cette dynamique est liée au besoin de différenciation des hommes hétérosexuels. Pour les croyants, ces recherches sont perçues comme des preuves d’anomalie, alors que les non-croyants y voient une affirmation de la diversité sexuelle. 

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  • Auckland a été le théâtre d'une interruption choquante lors de la parade Rainbow, célébrant la communauté LGBT+, le 15 février. Des membres de la Destiny Church, dirigée par « l'apôtre » Brian Tamaki, ont perturbé l'événement en exécutant un haka, une danse traditionnelle maorie, créant une atmosphère tendue. Cette action controversée a suscité des réactions vives, allant jusqu'à provoquer une intervention du Premier ministre Christopher Luxon, qui a déclaré que les manifestants avaient « franchi la ligne ».

    Plus tôt dans la journée, un événement pour enfants à la bibliothèque de Te Atatū, animé par un drag-king, a également été interrompu par des membres de l'église. Brandissant des pancartes telles que « Non à la propagande Pride », ces manifestants ont forcé leur entrée, provoquant la panique parmi les familles présentes. Une trentaine de personnes, y compris des enfants, ont dû se barricader dans une pièce, et une adolescente a été blessée. Les actions de la Destiny Church, qui prônent des valeurs conservatrices, ont été largement condamnées, incitant la police à ouvrir une enquête sur des allégations d'agression. Brian Tamaki, fier de ses « manifestants anti-woke », continue de défendre son opposition aux LGBT.

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  • Du « pur altruisme » ! C’est par ces mots que la maire de la municipalité de La Corogne en Galice, Inés Rey a honoré deux migrants sénégalais, Ibrahima Diack et Magatte N'Diaye, pour leur bravoure lors d'une attaque homophobe en juillet 2021.

    Alors qu'ils se trouvaient en situation irrégulière, les deux hommes avaient tenté de sauver Samuel Luiz, un aide-infirmier brésilien de 24 ans, agressé par un groupe d'individus. Samuel n'a pas survécu à ses blessures, mais le geste héroïque des deux migrants a marqué les esprits. Ils sont désormais en règle.

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  • La passerelle Lieutaud portera désormais le nom de Laurence Chanfro et ça a créé polémique. En effet, la mairie a choisi d’honorer la mémoire de cette artiste militante féministe et lesbienne, décédée en 2012. Droite et extrême droite sont vent debout, en raison notamment d’une exposition qu’elle avait consacré aux vulves.

    Réponse de Sophie Roques, adjointe au maire à l’origine du projet : « quand on a une statue de David, ça ne pose aucun problème, mais le représentation du corps d’une femme sur trois photos oui ».

    La plaque sera dévoilée lors d’une cérémonie le 26 avril, journée internationale de la visibilité lesbienne. 

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  • Transgressif souhaite rassembler des témoignages sur le traitement des demandes de changement d’état civil à la mairie de la ville. En effet, le collectif a été averti de difficultés administratives lié à la modification de prénom. Suite à cette collecte, une lettre ouverte sera rédigée.

    our témoigner : instagram.com/collectif.transgressif.metz

    Pour rappel, la facilitation du changement de genre a fait l’objet d’une proposition de loi l’année dernière, pour l’instant restée au placard. Le but est une simple déclaration en mairie, sans avoir à fournir de preuves médicales et sociales.

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  • Des inscriptions antisémites, racistes et homophobes ont été découvertes le 28 février sur la façade du lycée Merleau-Ponty. Parmi les messages, figuraient des appels explicites à la violence tels que « les LGBT au bûcher ». La police a pris très au sérieux l’enquête, avec relevé d’empreintes et analyse de la peinture utilisée. Ces faits surviennent alors que plusieurs actes similaires ont été signalés dans la région.

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  • La présidence de Donald Trump ne fait pas dans la dentelle. Sa manière de voir le monde a une incidence de premier ordre sur les éléments de communication qu’il considère comme étant autorisé ou non à employer.

    Le quotidien The New York Times a révélé la longue liste de mots et phrases désormais bannis. Celle-ci est impressionnante et permet de mettre en lumière les lubies du dirigeant américain. En l’espace de quelques semaines à la tête de l'État, il a procédé progressivement à la suppression de ce ces termes au sein des discours, des rapports et des documents officiels.

    Cette décision soulève des questions sur la liberté d'expression, la transparence gouvernementale et l'impact d'une telle censure sur le discours public. D'après des sources proches de l'administration, cette initiative visait à contrôler le message et à façonner la perception du public.

    Parmi les mots ciblés figuraient des termes liés à des sujets sensibles tels que le changement climatique, la diversité, et les droits des minorités. « femme », « inclusivité », « minorité », « lgbtq », « diversité », « genre », « non-binaire », « transgenre »… mais cela ne se limite pas à effacer notre existence, à travers ces mots qui sont désormais formellement interdits et dont retirés de la communication officielle apparaissent notamment « science », « évident », « pollution », « anti-racisme ».

    Un glissement totalitariste

    Autant de concepts qui ne font pas bon ménage avec la vision du monde trumpiste qui révise de fond en comble l’histoire. Cette approche a été justifiée par des fonctionnaires comme une manière de renforcer la cohésion et d'éviter les controverses.

    Cependant, de nombreux experts en communication et en droits de l'homme ont dénoncé cette stratégie qui prend une ampleur sans précédent comme une forme de manipulation de l'information, qui a des conséquences néfastes sur la société. En les effaçant, il va à l’encontre du 1er amendement de la Constitution des Etats-Unis si cher à l’ensemble des Américains qui précise que « le Congrès n'adoptera aucune loi relative à l'établissement d'une religion, ou à l'interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d'expression, ou celle de la presse ; ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d'adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »

    En censurant certains mots, l'administration Trump restreint le débat public sur des questions fondamentales et influence la manière dont les citoyens perçoivent des enjeux cruciaux. L’acharnement est tel qu’il en est même risible car les photographies du fameux avion qui a bombardé Hiroshima, serait lui aussi sous le coup d’une suppression totale. Simplement par ce qu'il se nomme Enola Gay et que le terme gay est interdit. La situation est édifiante. On peut s’inquiéter de l’avenir des USA portés par les délires d’un homophobe juste inculte. 

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  • Lors du procès qui s'est tenu au tribunal correctionnel de Paris, le ministère public a requis des peines de prison avec sursis allant de 3 à 8 mois contre sept prévenus accusés de cyberharcèlement à l'encontre de Thomas Jolly, chef d'orchestre de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

    Âgés de 22 à 79 ans, ils ont tous jugés pour « menaces de mort réitérées » et « injures aggravées » en raison de l'orientation sexuelle ou de croyances religieuses.

    France Bleu relate que dès l'ouverture, la présidente a cité des messages d'une violence inouïe. Ainsi, certains prévenus ont exprimé leur « profond écœurement » face à une œuvre qui a suscité des controverses. Le tableau « Festivité », présenté lors de la cérémonie, avait été accusé de parodier la Cène de Léonard de Vinci. Des figures politiques, comme Donald Trump, l'avaient qualifié de « honte », tandis que le président turc Erdogan avait demandé au pape François de condamner cette « propagande perverse ».

    Thomas Jolly, bien qu’absent lors du procès, a fait savoir par son avocate qu'il n'avait jamais voulu choquer. « Comment peut-on croire que, dans mon esprit, il y ait pu y avoir une volonté de moquer la religion catholique ? » s'est-il interrogé.

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  • Depuis le 2 avril, Vincent Lagaf fait son grand retour sur RMC Story avec la relance de Le Bigdil, jeu emblématique des années 2000. Ce come-back a su séduire un public nostalgique, mais il est aussi marqué par une controverse autour d'accusations de sexisme. Les « gafettes », assistantes emblématiques du jeu, sont de nouveau présentes, désormais équipées de micros pour répondre aux critiques selon lesquelles le programme rabaissait les femmes.

    Lors d'une interview à Ciné-Tv Revue, Lagaf a exprimé son agacement face à des attentes jugées excessives en matière d'inclusivité : « si on veut être dans la parité, il faudrait prendre un homme, une femme, un transgenre féminin, un transgenre masculin. Et puis une licorne, un frigo… Le délire va loin chez certains. Si je prends des hommes, on va dire que je suis démago. Si je mets des  drags-queens, on me dira que ça n’a rien à faire dans une émission que regardent les enfants. Il y a toujours des gens pour râler. Je m’en fous à vrai dire ».  Ses propos soulèvent des questions sur la perception de l'inclusivité et la position des animateurs face aux normes sociétales contemporaines.

    Bien que le public semble apprécier ce retour, Lagaf devra naviguer avec soin entre divertissement et exigences médiatiques, posant la question : jusqu'où un animateur peut-il aller avant de se heurter à la controverse ?

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