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  • La Fédération mexicaine de football (FMF) teste un dispositif pour facilement repérer et pénaliser les supporteurs homophobes, avec un QR code sur les billets. Elle tente de combattre une homophobie verbale très répandue dans les stades du pays.

    Le dispositif sera testé sur une jauge plus élevée de 35 000 à 40 000 personnes le 24 mars lors du match au sommet contre les Etats-Unis, dans la course au Mondial 2022. 

    Le Mexique avait déjà payé une amende et joué à huis-clos contre la Jamaïque sur décision de la Fifa. Au total, la FMF a reçu 17 amendes. De plus, le président de la FMF s’inquiète de l’image du Mexique, co-organisateur du Mondial 2026 avec les Etats-Unis et le Canada. Cette mesure est elle venue contrainte et forcée ? A suivre…

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  • La fédération de natation américaine a décidé de durcir les conditions de participation des athlètes transgenres. Suite aux très bons résultats de la nageuse Lia Thomas sur la saison universitaire, la polémique enfle aux USA. Ceci bien que la jeune nageuse de 22 ans a pourtant bien respecté les règles éditées par la NCAA, l’autorité sportive universitaire, en se soumettant à un traitement de suppression de la testostérone d’un an. Malgré cela, certaines organisations, comme le Women’s sports policy working group, ont jugé ces règles insuffisantes, notamment dans le cas où une athlète a entamé sa transition après la puberté. Désormais dans un souci d’équité avec l’ensemble des sportifs, il sera appliqué de nouvelles règles en fonction du niveau de qualification. Pour les élites, il devra y avoir la preuve que le développement physique antérieur de l’athlète, en tant qu’homme, et bien qu’atténué par une intervention médicale, ne donne pas à l’athlète un avantage compétitif par rapport à ses concurrentes féminines cisgenres â€‹(personnes s’identifiant à leur sexe biologique à sa naissance). Et dans un second temps amener la preuve que la concentration de testostérone dans le sérum de l’athlète a été inférieure à 5 nmol/L de façon continue pendant une période d’au moins trente-six mois avant la date de la demande. Pour Lia, elle est coupée dans son élan, privant du même fait les USA d’une championne.

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  • Que c’est beau un beau baiser entre amoureux devant des manifestants anti homos ! Le lutteur américain Anthony Bowens marque son engagement grâce à cette photo publiée récemment sur Instagram, lors d’une manif’ contre le mariage gay. Le post : « dressons-nous contre la haine ! » Accompagne le cliché. Vu les biceps du jeune homme, aucun opposant ne s’est risqué à les séparer…

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  • Une première dans l’histoire des Gay Games. La Fédération en charge de l’équivalent des JO LGBTQI a annoncé que l’édition 2023 se déroulera dans deux villes hôtes. Originellement, c’était seulement Hong Kong qui s’était vu attribuer l’organisation de l’événement sportif accueillant des délégations du monde entier. Mais les défis dûs à la pandémie de Covid et l’importance de compter le maximum de participants a motivé la structure à plus de souplesse dans ses choix. Ainsi, la ville mexicaine de Guadalajara, finaliste malheureuse de l’édition annulée de 2022, a été repêché pour être la seconde ville d’accueil à l’automne 2023. Des discussions sont actuellement en cours pour définir le cadre de cette nouveauté et garantir le succès des Gay Games comme ceux de 2018 à Paris qui avait rassemblés plus de 10 000 athlètes.

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  • C’est un record qui fait chaud au coeur, d’autant plus dans un pays qui n’est pas réputé pour sa bienveillance envers la communauté LGBTQIA+, loin s’en faut ! 35 athlètes officiellement LGBT ont participé aux olympiades d’hiver. Une première : Timothy Le Duc est la première personne non binaire à participer, pour l’épreuve des couples de patinage artistique avec sa partenaire Ashley Cain-Gribble.

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  • Ce préjugé vient du jogo do bicho (jeu de la bête), loto clandestin apparu à la fin du 19ème siècle à Rio, et toujours pratiqué.

    Chaque parieur doit choisir une case représentée par un animal, le 24 étant celui du cerf, associé à l’homosexualité dans la culture populaire brésilienne, parce qu’il appartient aux espèces animales dont les mâles peuvent avoir des relations sexuelles entre eux. Et ça va encore plus loin : certains hommes refusent de s’asseoir sur le fauteuil 24 au théâtre ou au cinéma, de vivre dans l’appartement 24 d’un immeuble ou utilisent des bougies 23+1 pour fêter leurs 24 ans. Au début de la saison, seules quatre des équipes de la première division nationale avaient des joueurs portant le numéro 24.

    L’ONG Grupo Arco-Iris, qui lutte pour le respect des droits de la communauté LGBT, a pointé du doigt récemment l’absence d’un numéro 24 dans l’équipe de jeunes de Flamengo inscrite lors d’un tournoi. L’association a attaqué le club de Rio de Janeiro en justice, mais l’affaire a été classée, pour absence de preuve de pratique discriminatoire. Habituellement, le problème ne se pose pas, les équipes nationales étant autorisées à amener seulement 23 joueurs lors des tournois.

    Mais lors de la Copa America, disputée en 2021 au Brésil, chaque équipe pouvait appeler jusqu’à 28 joueurs, en raison de la pandémie de Covid. Toutes les sélections se sont présentées avec un numéro 24, sauf le pays-hôte.

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  • 4 en or, 2 en argent et 3 en bronze, 14 athlètes décorés : les sportif·ves LGBTI+ se sont surpassés pour cette olympiade 2022.

    De leur côté, Guillaume Cizeron avec sa coéquipière Gabriella Papadakis ont battu le record du monde en nombre de points accordés par les juges. Citons aussi la Néerlandaise Ireen Wust en patinage de vitesse, la Suédoise Sandra Näslund en ski cross, l’équipe canadienne féminine de hockey sur glace (7sportives LGBTI+).

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  • Les participants aux Gay games 2023 vont devoir faire le grand écart ou bien choisir. En effet, l’organisation a décidé qu’ils se dérouleraient à la fois à Hong Kong, en Asie, mais aussi à Guadalajara, au Mexique. la Fédération des Gay Games explique cet état de faits en raison de la la pandémie de Covid et des restrictions de voyage qui en découleraient. Mais moins de deux ans avant la tenue des Jeux, cette décision inédite laisse deviner de gros soucis d’organisation, notamment un manque d’inscrits.
    Ce seront es premiers Gay Games en Asie. Si Guadalajara confirme qu’elle accueillera bien l’édition 2023, ce seront aussi les premiers Gay Games en Amérique Latine.
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  • Timothy LeDuc sera la première personne non-binaire à participer aux Jeux olympiques d’hiver à Pékin. C'est l'organisation américaine de patinage qui a annoncé que l’athlète et sa partenaire Ashley Cain-Gribble formeraient, avec Alexa Knierim et Brandon Frazier, l'équipe américaine de patinage artistique.

    Pour rappel, les JO 2021 de Tokyo ont accueilli plus de 180 athlètes queers, soit trois fois plus que ceux de Rio en 2016.

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  • Dans un débat sur les droits télé du foot, les sénateur·rices ont inclus dans le code du sport une sanction en cas de manifestation d'homophobie dans un stade. Ils ont adopté un amendement du groupe socialiste, qui étend la sanction d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende, déjà prévue pour la provocation ou la manifestation à la haine ou à la violence raciste ou xénophobe, aux manifestations homophobes lors d’une rencontre sportive.

    Pour être adopté d’ici la fin du quinquennat, il devra faire l’objet d’un accord entre l’Assemblée et le Sénat.

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  • Déjà entaché par des soupçons de corruption pour récupérer l’organisation de la coupe du monde de football en novembre 2022, le Qatar se distingue à nouveau par ses faits d’armes anti LGBTQIA+. En effet, le drapeau arc-en-ciel se retrouve au cœur d’une guerre de l’image.

    Rappelons d’abord que dans ce petit état du Moyen Orient, les relations sexuelles entre hommes peuvent conduire jusqu’à 7 ans en prison. La loi va encore plus loin : la seule « séduction » en vue de commettre un acte de sodomie est passible de 3 ans d’emprisonnement. De nombreux témoignages rapportent une répression sévère.

    Pourtant, les autorités assurent, par la voix du directeur général du comité d’organisation, que « tout le monde est le bienvenue et tout le monde se sentira en sécurité ». Autre promesse faite : l'assurance que les affiches et les symboles faisant la promotion des droits des LGBT seront bien autorisés.

    De son côté, la Fifa garantit que chaque événement qu'elle organise est bien inclusif : « Les gens doivent être libres d'arborer tout type de drapeau qu'ils veulent, sans être ciblés ou discriminés, y compris le drapeau arc-en-ciel », a rappelé sa secrétaire générale. On se pose toutefois des questions en apprenant que les autorités qataris ont lancé une grande campagne de saisie des jouets « contraires aux valeurs islamiques » (aux couleurs du drapeau arc-en-ciel) en décembre dernier. On n’a pas osé toucher au casque qu’arborait Lewis Hamilton aux couleurs de la communauté, lors du dernier grand prix F1 dans le pays. La bataille du drapeau ne fait que commencer…

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