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  • 4 en or, 2 en argent et 3 en bronze, 14 athlètes décorés : les sportif·ves LGBTI+ se sont surpassés pour cette olympiade 2022.

    De leur côté, Guillaume Cizeron avec sa coéquipière Gabriella Papadakis ont battu le record du monde en nombre de points accordés par les juges. Citons aussi la Néerlandaise Ireen Wust en patinage de vitesse, la Suédoise Sandra Näslund en ski cross, l’équipe canadienne féminine de hockey sur glace (7sportives LGBTI+).

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  • Les participants aux Gay games 2023 vont devoir faire le grand écart ou bien choisir. En effet, l’organisation a décidé qu’ils se dérouleraient à la fois à Hong Kong, en Asie, mais aussi à Guadalajara, au Mexique. la Fédération des Gay Games explique cet état de faits en raison de la la pandémie de Covid et des restrictions de voyage qui en découleraient. Mais moins de deux ans avant la tenue des Jeux, cette décision inédite laisse deviner de gros soucis d’organisation, notamment un manque d’inscrits.
    Ce seront es premiers Gay Games en Asie. Si Guadalajara confirme qu’elle accueillera bien l’édition 2023, ce seront aussi les premiers Gay Games en Amérique Latine.
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  • Timothy LeDuc sera la première personne non-binaire à participer aux Jeux olympiques d’hiver à Pékin. C'est l'organisation américaine de patinage qui a annoncé que l’athlète et sa partenaire Ashley Cain-Gribble formeraient, avec Alexa Knierim et Brandon Frazier, l'équipe américaine de patinage artistique.

    Pour rappel, les JO 2021 de Tokyo ont accueilli plus de 180 athlètes queers, soit trois fois plus que ceux de Rio en 2016.

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  • Dans un débat sur les droits télé du foot, les sénateur·rices ont inclus dans le code du sport une sanction en cas de manifestation d'homophobie dans un stade. Ils ont adopté un amendement du groupe socialiste, qui étend la sanction d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende, déjà prévue pour la provocation ou la manifestation à la haine ou à la violence raciste ou xénophobe, aux manifestations homophobes lors d’une rencontre sportive.

    Pour être adopté d’ici la fin du quinquennat, il devra faire l’objet d’un accord entre l’Assemblée et le Sénat.

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  • Déjà entaché par des soupçons de corruption pour récupérer l’organisation de la coupe du monde de football en novembre 2022, le Qatar se distingue à nouveau par ses faits d’armes anti LGBTQIA+. En effet, le drapeau arc-en-ciel se retrouve au cœur d’une guerre de l’image.

    Rappelons d’abord que dans ce petit état du Moyen Orient, les relations sexuelles entre hommes peuvent conduire jusqu’à 7 ans en prison. La loi va encore plus loin : la seule « séduction » en vue de commettre un acte de sodomie est passible de 3 ans d’emprisonnement. De nombreux témoignages rapportent une répression sévère.

    Pourtant, les autorités assurent, par la voix du directeur général du comité d’organisation, que « tout le monde est le bienvenue et tout le monde se sentira en sécurité ». Autre promesse faite : l'assurance que les affiches et les symboles faisant la promotion des droits des LGBT seront bien autorisés.

    De son côté, la Fifa garantit que chaque événement qu'elle organise est bien inclusif : « Les gens doivent être libres d'arborer tout type de drapeau qu'ils veulent, sans être ciblés ou discriminés, y compris le drapeau arc-en-ciel », a rappelé sa secrétaire générale. On se pose toutefois des questions en apprenant que les autorités qataris ont lancé une grande campagne de saisie des jouets « contraires aux valeurs islamiques » (aux couleurs du drapeau arc-en-ciel) en décembre dernier. On n’a pas osé toucher au casque qu’arborait Lewis Hamilton aux couleurs de la communauté, lors du dernier grand prix F1 dans le pays. La bataille du drapeau ne fait que commencer…

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  • Révélé dans le Bachelor, cet ex-footballeur américain de 29 ans a mis en scène son coming out dans un docu-réalité sur Netflix, Coming Out Colton. Dans un entretien récent, il a dévoilé l’ambiguïté des vestiaires : « le vestiaire est un lieu extrêmement homophobe, mais il est aussi très homo-érotique. Par exemple, les joueurs se mettaient des claques sur les fesses, commentaient leurs paquets respectifs, et tout d’un coup, ils se faisaient traiter de tapette. Un gars passait pour aller à la douche et faisait des commentaires sur la taille du paquet d’un autre gars. Ça leur arrivait aussi de commenter une jolie paire de fesses. Et puis, en l’espace de quelques secondes, si vous fixiez le paquet trop longtemps, on commençait à vous dire : « Qu’est-ce que tu fais ? » ». Longtemps dans le placard et en souffrance, en tout cas pendant toue sa période en division NFL, il a fait son coming out dans une interview sur Good Morning America en 2021.

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  • La Fondation FIER (Fondation Inclusion pour un Environnement Respectueux) crée le label FIER Sport pour mettre en avant toutes les organisations sportives (fédérations, ligues, événements, clubs sportifs, collectivités territoriales, équipementiers, etc.) qui s’engagent dans la mise en œuvre des 17 préconisations proposées par la Fondation et acceptent d’évaluer leurs réalisations concrètes pour l’inclusion et le respect des personnes LGBTI+.

    La procédure gratuite se fait en deux étapes :

    • auto-évaluation en répondant à 100 questions sur 17 préconisations autour de 6 thèmes, afin de calculer l’Indice de Respect et d’Inclusion dans le Sport (IRIS);
    • demande de label FIER Sport si l’IRIS est supérieure à 50 points (après analyse du dossier).

    L’IRIS permettra aussi de comparer les différentes démarches, de stimuler les innovations et de tendre vers un sport juste en mettant hors-jeu les discriminations, la souffrance et la solitude. Une bonne initiative française à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

    Plus d’infos ici

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  • Le beau plongeur aura tout gagné en 2021 : médaillé d’or aux JO de Tokyo, mais aussi à la deuxième place du classement des personnalités sportives de l’année de la BBC. Il s’est fait dépasser d’une courte tête par la tenniswoman Emma Raducanu, qui a remporté l’US Open, devenant la première Britannique remportant le trophée depuis 40 ans. Daley a mis en avant la possibilité de vivre ouvertement son homosexualité comme facteur de victoire, mais aussi son combat pour bannir des compétitions internationales les pays qui continuent à discriminer la communauté LGBTQIA+. Le président des jeux du Commonwealth lui a emboité le pas, en indiquant que c’était sa propre « mission » de bannir ces pays des Jeux Olympiques.

    Crédit photo : Creative commons (7972804112)

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  • Le succès de la nageuse universitaire américaine Lia Thomas dans les piscines de l'Ivy League relance outre-Atlantique le débat sur la place des femmes trans dans les compétitions sportives. Ce championnat autorise les étudiantes trans à participer aux compétitions sportives féminines, dès lors qu'elles ont suivi un traitement de suppression de testostérone pendant au moins un an. Les victoires successives de la nageuse ont pourtant entraîné une vague de critiques. Les parents de sportives concourant aux côtés de Lia exigent qu’elle soit exclue des futurs événements féminins, qualifiant les règles actuelles de « menace directe pour les athlètes féminines dans tous les sports ».

    De son côté, le Comité international olympique a publié en novembre dernier un nouveau « cadre sur l’équité, l’inclusion et la non-discrimination sur la base de l’identité sexuelle et de l’intersexuation ». Bien qu'il ne fixe pas de règles sur l'inclusion des personnes trans dans le sport, il fournit 10 principes afin de guider les fédérations sportives dans la rédaction de règles. Ces principes seront appliqués dès les JO d'hiver de 2022 à Pékin.

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