
À 21 ans, Oscar Bonifacino s’impose comme une figure clé de la boxe en Amérique latine. Après sa victoire à Maldonado, il a surpris le monde en déclarant simplement : « je suis une personne libre, je suis un homme gay ». Son courage brise les tabous d’un sport perçu comme machiste.
Ancien enfant victime de violences et de traumatismes, il a trouvé dans la boxe un refuge et un moyen d’affirmer son identité. Soutenu par sa coach Elizabeth Cabrera, il arbore fièrement une ceinture aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole de son combat contre les stéréotypes. Pour lui, l’honnêteté et l’authenticité sont des actes de bravoure.
Bonifacino incarne la liberté d’être soi, redéfinissant la force au-delà de la virilité.

La justice a annulé l'interdiction faite à Halba Diouf, athlète transgenre, de participer aux compétitions d'athlétisme féminines. Le tribunal administratif de Paris a statué que la Fédération française d’athlétisme (FFA) n’avait pas compétence pour interdire sa participation, remettant en cause la décision prise en février 2023.
Après la victoire du Stade Toulousain contre Bordeaux-Bègles, deux stars du rugby, Blair Kinghorn et Jack Willis, ont échangé un baiser sur la bouche dans les vestiaires, provoquant une vague d’émotion sur les réseaux sociaux. Symbole de camaraderie ou plus profond, ce geste brise les codes virilistes du sport, encore marqué par l’homophobie. En milieu encore fermé, cette image, largement relayée, contribue à normaliser les marques d’affection entre hommes. 
Les joueuses du Stade français de rugby féminin dénoncent la lesbophobie et le sexisme dans leur sport. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les Pink Rockets réclament la démission du directeur sportif, accusé d’insultes homophobes et de propos humiliants.
Cocorico ! Après les JO et JOP en 2024, la France peut s’enorgueillir en 2025 d’organiser les Eurogames dans la belle ville de Lyon.
Lors de la journée contre les LGBTphobies en Ligue 1, plusieurs incidents ont marqué les matchs.
Huit ans. C’est le mandat que vient de remporter Kirsty Coventry, ancienne nageuse zimbabwéenne, en étant élue le 20 mars 2025, présidente du Comité international olympique (CIO). Ce qui fait d’elle aussi la Première femme à ce poste. Dans un contexte géopolitique complexe, sa présidence soulève des questions majeures, notamment autour de la participation des athlètes transgenres. En tant que seule candidate féminine, elle a clairement exprimé son opposition à la participation des femmes trans aux compétitions féminines. Elle affirme : « en tant qu'ancienne athlète et mère de deux filles, je souhaite que cette catégorie soit protégée ». Cette position a suscité des réactions variées, d'autant que le président américain Donald Trump a également pris des mesures pour exclure les athlètes trans des compétitions féminines aux États-Unis. 
Daria Kasatkina, la tenniswoman russe classée 12e mondiale, a annoncé un tournant audacieux dans sa carrière en changeant de nationalité sportive pour représenter l'Australie. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, elle a déclaré : « je suis très heureuse d’annoncer que ma requête pour un visa de résidence permanente a été acceptée ».
Aïrine Fontaine, milieu de terrain du FC Fleury 91, a récemment suscité une vive polémique après avoir déclaré dans une interview avec Holy Production, un média chrétien, que « l’homosexualité est un péché ». Cette affirmation, tirée du Lévitique, a été qualifiée de « propos inappropriés » par la Fédération française de football (FFF). Dans un communiqué, elle a affirmé que ces déclarations « vont à l’encontre des valeurs de respect et d’inclusion » qu'elle défend. Le journal L’Union explique qu’Inès Jaurena, coéquipière de Fontaine, a pris la parole sur Canal+ pour défendre la jeune joueuse : « Aïrine est touchée par ce qui lui arrive. Elle n’est pas homophobe, c’est une erreur de communication », a-t-elle déclaré. 
« Je reçois des menaces de mort chaque jour », confie Joshua Cavallo, premier footballeur professionnel en activité à avoir révélé son homosexualité. Quatre ans après son coming-out, l’Australien de 25 ans dresse un constat amer sur l’état du football dans un podcast du syndicat FIFPRO. Malgré son espoir de briser les tabous, Cavallo fait face à un environnement où l’homophobie persiste. « Je veux juste jouer au football comme n’importe qui », déplore-t-il.