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  • Les JO auréolés

    Les cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont été honorées par la Victoire du Meilleur Concert lors des Victoires de la Musique. Ce trophée a été remis à Victor Le Masne, compositeur de la musique originale, et à Thomas Jolly, metteur en scène de cet événement tant attendu. Leur collaboration a su capturer l'essence de l'esprit olympique, mêlant innovation artistique et célébration des valeurs d'inclusion et de diversité.

    En remportant ce prix, Le Masne et Jolly soulignent l'importance de la culture dans le cadre des Jeux, tout en plaçant Paris sous les feux des projecteurs. D’une expérience hors du commun, ces deux génies ont offert un spectacle qui célébrait non seulement le sport, mais aussi l'art et l'humanité. Un souvenir à jamais gravé dans les mémoires des spectateurs du monde entier, des Parisiens et des sportifs. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • « Il faut tuer ces pédés de Lensois ! », « bande de pédés, on va tous vous enculer ». La première diatribe est attribuée aux supporters marseillais, la seconde aux supporters Stéphanois lors d’un match le 16 février. Pourquoi se gêner, au vu du peu ou prou de réaction des instances ? Aucune de la part de la ministre des Sports, ni du maire de Marseille, encore moins de la Ligue de Football Professionnel ou de la Fédération Française de Football.

    Ajoutons à cela la présence de Sandrine Rousseau dans les tribunes, auprès d’une figure controversée du supportérisme marseillais, Rachid Zéroual, et la coupe devient pleine ! Ce dernier défend la « liberté d’expression » pour justifier les chants haineux et homophobes. Quant à la la députée écolo, elle assure avoir quitté le stade avant les chants… On n’est pas sorti de l’auberge ! 

    Bruno De
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  • Benjamin Pavard, défenseur de l’équipe de France, a récemment fait parler de lui en posant en marcel, un débardeur orné d’un cœur brisé. Si le cliché, pris par un photographe professionnel, pourrait sembler banal, il a suscité une vague de moqueries et de commentaires homophobes au sein du milieu du football. Ce qui interroge : pourquoi le monde du football peine-t-il tant à évoluer ? Le marcel, pièce iconique de la garde-robe masculine, est devenu le symbole d’une virilité contestée. Pour certains, ce vêtement serait associé à une image stéréotypée de l’homosexualité. Les réactions de ses pairs, comme Kylian Mbappé et Lucas Hernandez, illustrent cette réticence à accepter des normes vestimentaires qui ne cadrent pas avec une vision traditionnelle de la masculinité.

    Le collectif « Rouge Direct », défenseur des droits LGBTQ+ dans le sport, a vivement critiqué ces réactions, appelant la Fédération Française de Football à rappeler ses joueurs à l’ordre. En 2025, alors que la société évolue, le football semble encore prisonnier de ses préjugés. Pourtant, les nombreux soutiens à Pavard témoignent d’un changement des mentalités, même timide. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les Pyrénées ont elles aussi leur semaine ski-fête communautaire ! Du 13 au 17 mars, la station d’Ax-les-Thermes accueillera les sportifs et fêtards pour un gros week-end de ski, snowboard, raquette, mais aussi spa et soirées. En outre, le Village des Fiertés regroupera associations LGBT nationales et régionales. Alternative à l’European gay ski week, après tout, rien ne vous empêche de profiter des deux événements…

    https://snow-gay.com

    Bruno De
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  • La championne olympique française Gabriela Papadakis, qui a brillé à Pékin avec Guillaume Cizeron, s'apprête à marquer les esprits en formant un duo inédit avec l'Américaine Madison Hubbell, également médaillée d'or. Prévue pour 2025, cette collaboration féminine ne sera pas une compétition officielle, mais leurs performances se dérouleront lors d'exhibitions et de spectacles sur glace.

    Papadakis et Hubbell, anciennes rivales et amies de longue date, ont eu l'idée de patiner ensemble après un exercice d'entraînement. Elles souhaitent ainsi bousculer les stéréotypes traditionnels du patinage, où la force masculine et la délicatesse féminine sont souvent mises en avant. « On veut briser ces codes », affirme Papadakis, soulignant que les attentes de « genre » dans le sport ne reflètent plus la société actuelle. Leur première performance aura lieu au gala Art On Ice, en Suisse, début février. Une initiative qui pourrait bien redéfinir le paysage du patinage artistique. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • GLS (Rennes) et les 3 autres associations de l'Ouest (BAG Nantes, GLAM Angers et Tours'Angels) s’unissent pour une semaine de ski du samedi 8 au dimanche 16 mars 2025. Pour les sportifs : ski alpin, ski de fond, raquettes, randonnée et bien sûr pour tous, activités en soirée. Ca se passera aux 2 Alpes pour un tarif défiant toute concurrence : 450€ en all inclusive sur place. Les assos ont même prévu un car qui passera par Rennes, Nantes, Angers et Tours (125€ aller-retour). On fonce ! 

    www.glsrennes.net

    Bruno De
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  • Laijipa Naulivou, nommée directrice du rugby à la fédération fidjienne (FRU) le 1er février, a été remerciée le 5 février après des déclarations homophobes. Dans une interview au Fiji Sun, elle a déclaré : « je ne cautionne pas l’homosexualité des femmes dans le rugby ».

    Ces propos ont suscité une vive réaction, la FRU affirmant que ses commentaires « ne reflètent pas la position officielle ». L’ancienne internationale, a maintenu ses positions controversées, affirmant : « je me suis toujours prononcée contre cela, et je sais que je suis très impopulaire ». Elle a même suggéré d'écarter les femmes homosexuelles du rugby fidjien, arguant que « si cela affecte l’équipe, alors il faut l’enlever ». Sa vision a été alimentée par des allégations selon lesquelles la présence de joueuses homosexuelles aurait contribué à la mauvaise performance de l'équipe aux Jeux de Paris 2024 comme le rapporte le quotidien La Dépêche. Elle évoque un prétendu « problème gay » dans le rugby féminin, sans fournir de sources vérifiables. On ne pourra pas dire qu’elle n’a pas réussi un essai des plus expéditif ! 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le président américain Donald Trump a signé le 5 février un décret interdisant aux athlètes trans de participer à des compétitions sportives féminines. Lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, il a déclaré : « avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée », sous les applaudissements de plusieurs athlètes féminines.

    Ce texte impose une coupure des subventions fédérales aux écoles permettant aux élèves trans de rejoindre des équipes féminines. « Il n’y aura pas de financement fédéral », a insisté Trump. Cette décision vise également à mettre la pression sur le Comité international olympique (CIO) à l'approche des JO de Los Angeles en 2028. « Mon administration ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines », a-t-il ajouté, alimentant des controverses sur des fausses informations concernant des athlètes comme Imane Khelif. L'association Gender Justice a dénoncé ce décret comme « une attaque cruelle et sans fondement », soulignant que cette décision alimente la peur et la division. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La campagne pour la présidence du Comité International Olympique (CIO) est marquée par des positions controversées sur la participation des athlètes trans. Sebastian Coe, grand favori de l’élection, a annoncé son intention de bannir les femmes trans, ainsi que potentiellement les personnes intersexes, des compétitions olympiques.

    Cette déclaration suscite une onde de choc dans le milieu sportif et au-delà, alors que les questions d'inclusivité et de droits des personnes trans continuent d'évoluer. Kirsty Coventry, ancienne nageuse et également candidate, partage une vision similaire en promettant d'exclure les femmes trans des épreuves olympiques.

    Ces positions soulèvent des inquiétudes quant à la montée de la transphobie dans le sport, un secteur déjà en proie à des débats houleux sur l’équité et l’inclusion.Les défenseurs des droits humains dénoncent ces propositions comme des discriminations qui pourraient nuire à la représentation des personnes trans et intersexes. La communauté LGBTQ+ et de nombreux athlètes appellent à une réflexion plus profonde sur la diversité et l'inclusion dans le sport, plaidant pour une approche qui respecte les droits de chaque individu tout en garantissant des compétitions équitables. L'élection du prochain président du CIO en mars pourrait s'avérer déterminante pour l'avenir des politiques sportives face à ces enjeux cruciaux. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le combattant de MMA Bryce Mitchell a récemment eu des propos qui ont en scotchés plus d’un, peut-être est-ce le double effet Trump/Musk qui explique ces flots d’absurdités. Dans une vidéo pour le podcast ArkanSanity, il explique qu’« Hitler était une bonne personne, en me basant sur mes propres recherches, pas sur la doctrine publique qu'on m'a imposée. Je pense qu'avant sa dérive, il était une personne avec laquelle on pourrait aller faire de la pêche. Il s'est battu pour son pays, il voulait le purifier en y extrayant les gens qui le détruisait et voulaient convertir tout le monde en gays ». Il renchérit sur les communautés LGBTQ+ : « Ils rendaient les enfants gay, les femmes devenaient queer. Vous savez ce qu'étaient les livres que Hitler brûlait à ses débuts ? Des livres queer ! Hitler brûlait les livres queer car il ne voulait pas d'une population qui ne pouvait pas lui donner des enfants » comme l’expose CNN. 

    Dana White, l’actuel président de l'UFC, a dénoncé ces propos comme étant « au-delà du dégoût », mais a précisé qu'aucune sanction ne serait prise, invoquant la liberté d'expression. « Hitler est responsable de la mort de 6 millions de Juifs », a-t-il rappelé. Face à la controverse, Mitchell a tenté de se distancier de ses commentaires, affirmant qu'il n'était « définitivement pas un nazi » et reconnaissant le mal causé par Hitler. Le mal est fait !

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Basé sur l’histoire réelle de Justin Fashanu, premier grand joueur à avoir fait son coming out, cet hommage approche le fléau de l’homophobie par le prisme hétérosexuel. Tout part de la découverte d’un comprimé de PrEP dans le vestiaire d’une équipe de football professionnelle. L’autrice Mona El Yafi et le metteur en scène Ayouba Ali ont voulu « prendre le pouls du milieu. Quand on abordait l’homosexualité, pour la plupart des interviewés, c'était quelque chose qui n'existait pas. Et quand on insistait, beaucoup disaient que ça ne leur posait pas de problème personnel, mais que ce serait plus compliqué au niveau collectif ». Le Dyptique théâtre se produit dans la France entière

    Prochaine date le 18 mars au théâtre Jean-Vilar de Suresnes. Les Crampons, hommage à Justin Fashanou.

    www.diptyquetheatre.com

    Bruno De
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