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  • Lundi 17 mars, l’histoire du football a pris un tournant significatif avec l'arbitrage de Sapir Berman, 30 ans, lors du match de qualification à l'Euro féminin U17 entre l'Irlande du Nord et le Monténégro à Belfast. Selon l'UEFA, il s'agit d'une première pour un match international. Un essai réussi qui s’est confirmé par un second arbitrage le samedi. Annonçant sa transition en 2021, l’israélienne parmi les meilleurs de sa génération exprime une « immense fierté » d'être au sifflet comme le précise nos confrères de 20 Minutes.  « C’est surtout l’occasion de continuer à faire ce que j’aime, dans le monde qui m’a façonné », a-t-elle déclaré à L’AFP. À travers cette expérience, elle souhaite transmettre un message fort : « chaque rêve est possible ».

    Dans un contexte où les droits des personnes LGBTQ+ sont menacés, notamment aux États-Unis, la visibilité de Sapir Berman est cruciale. Elle souligne : « quand des jeunes joueuses voient de la diversité sur le terrain, ça aide à rendre l’inclusion normale. » 

    Cette avancée intervient alors que la communauté LGBTQ+ fait face à des défis dans le sport, notamment des débats sur la participation des athlètes transgenres. Pour Berman, cette première est une étape vers une plus grande acceptation. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La Zidane du football féminin, c’est ainsi qu’on pourrait surnommer Sonia Bompastor, tant son parcours est auréolé de victoires et de postes prestigieux : 3 titres de championne de France, vainqueur de la Ligue des Champions féminine et entraîneuse de l’Olympique Lyonnais. On ne peut alors que saluer son courage : dans son auto-biographie une Vie de foot, l’ex-internationale française et entraîneuse actuelle de Chelsea retrace sa carrière sportive et parle pour la première fois du couple qu’elle forme avec Camille Abily, son adjointe. « Révéler ma vie commune avec Camille, après ces 13 ans de mensonge, c’est encore un sujet sur lequel aujourd’hui on n’est pas tout à fait prêtes. Camille n’est pas ma femme au boulot. C’est mon duo, mon adjointe. Si vous posez la question aux membres du staff, je suis convaincue que ça ne se voit pas qu’on forme un couple » a t-elle confié à l’Équipe. Les deux anciennes joueuses sont désormais mères de 4 enfants et se disent fières de pouvoir enfin partager leur histoire, dans un milieu encore plus que frileux sur le coming out. 

    Bruno De
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  • Début février, Trump a signé un « executive order » interdisant aux athlètes transgenres de participer aux compétitions sportives féminines aux États-Unis. Intitulé « keeping men out of women’s sports » (« garder les hommes hors des sports féminins »), ce décret s’appuie sur le Title IX, une loi fédérale adoptée en 1972 pour interdire les discriminations basées sur le genre dans le sport scolaire.

    En détournant cette loi, Trump impose désormais le sexe assigné à la naissance comme seule référence, excluant ainsi les femmes transgenres des compétitions féminines. L’ONG Amnesty International a critiqué la décision d’interdire aux personnes transgenres de rejoindre les équipes féminines, la qualifiant de « nouvelle attaque cruelle contre la communauté trans ». 

    Jean Jacob
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  • Les JO auréolés

    Les cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont été honorées par la Victoire du Meilleur Concert lors des Victoires de la Musique. Ce trophée a été remis à Victor Le Masne, compositeur de la musique originale, et à Thomas Jolly, metteur en scène de cet événement tant attendu. Leur collaboration a su capturer l'essence de l'esprit olympique, mêlant innovation artistique et célébration des valeurs d'inclusion et de diversité.

    En remportant ce prix, Le Masne et Jolly soulignent l'importance de la culture dans le cadre des Jeux, tout en plaçant Paris sous les feux des projecteurs. D’une expérience hors du commun, ces deux génies ont offert un spectacle qui célébrait non seulement le sport, mais aussi l'art et l'humanité. Un souvenir à jamais gravé dans les mémoires des spectateurs du monde entier, des Parisiens et des sportifs. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • « Il faut tuer ces pédés de Lensois ! », « bande de pédés, on va tous vous enculer ». La première diatribe est attribuée aux supporters marseillais, la seconde aux supporters Stéphanois lors d’un match le 16 février. Pourquoi se gêner, au vu du peu ou prou de réaction des instances ? Aucune de la part de la ministre des Sports, ni du maire de Marseille, encore moins de la Ligue de Football Professionnel ou de la Fédération Française de Football.

    Ajoutons à cela la présence de Sandrine Rousseau dans les tribunes, auprès d’une figure controversée du supportérisme marseillais, Rachid Zéroual, et la coupe devient pleine ! Ce dernier défend la « liberté d’expression » pour justifier les chants haineux et homophobes. Quant à la la députée écolo, elle assure avoir quitté le stade avant les chants… On n’est pas sorti de l’auberge ! 

    Bruno De
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  • Benjamin Pavard, défenseur de l’équipe de France, a récemment fait parler de lui en posant en marcel, un débardeur orné d’un cœur brisé. Si le cliché, pris par un photographe professionnel, pourrait sembler banal, il a suscité une vague de moqueries et de commentaires homophobes au sein du milieu du football. Ce qui interroge : pourquoi le monde du football peine-t-il tant à évoluer ? Le marcel, pièce iconique de la garde-robe masculine, est devenu le symbole d’une virilité contestée. Pour certains, ce vêtement serait associé à une image stéréotypée de l’homosexualité. Les réactions de ses pairs, comme Kylian Mbappé et Lucas Hernandez, illustrent cette réticence à accepter des normes vestimentaires qui ne cadrent pas avec une vision traditionnelle de la masculinité.

    Le collectif « Rouge Direct », défenseur des droits LGBTQ+ dans le sport, a vivement critiqué ces réactions, appelant la Fédération Française de Football à rappeler ses joueurs à l’ordre. En 2025, alors que la société évolue, le football semble encore prisonnier de ses préjugés. Pourtant, les nombreux soutiens à Pavard témoignent d’un changement des mentalités, même timide. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les Pyrénées ont elles aussi leur semaine ski-fête communautaire ! Du 13 au 17 mars, la station d’Ax-les-Thermes accueillera les sportifs et fêtards pour un gros week-end de ski, snowboard, raquette, mais aussi spa et soirées. En outre, le Village des Fiertés regroupera associations LGBT nationales et régionales. Alternative à l’European gay ski week, après tout, rien ne vous empêche de profiter des deux événements…

    https://snow-gay.com

    Bruno De
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  • La championne olympique française Gabriela Papadakis, qui a brillé à Pékin avec Guillaume Cizeron, s'apprête à marquer les esprits en formant un duo inédit avec l'Américaine Madison Hubbell, également médaillée d'or. Prévue pour 2025, cette collaboration féminine ne sera pas une compétition officielle, mais leurs performances se dérouleront lors d'exhibitions et de spectacles sur glace.

    Papadakis et Hubbell, anciennes rivales et amies de longue date, ont eu l'idée de patiner ensemble après un exercice d'entraînement. Elles souhaitent ainsi bousculer les stéréotypes traditionnels du patinage, où la force masculine et la délicatesse féminine sont souvent mises en avant. « On veut briser ces codes », affirme Papadakis, soulignant que les attentes de « genre » dans le sport ne reflètent plus la société actuelle. Leur première performance aura lieu au gala Art On Ice, en Suisse, début février. Une initiative qui pourrait bien redéfinir le paysage du patinage artistique. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • GLS (Rennes) et les 3 autres associations de l'Ouest (BAG Nantes, GLAM Angers et Tours'Angels) s’unissent pour une semaine de ski du samedi 8 au dimanche 16 mars 2025. Pour les sportifs : ski alpin, ski de fond, raquettes, randonnée et bien sûr pour tous, activités en soirée. Ca se passera aux 2 Alpes pour un tarif défiant toute concurrence : 450€ en all inclusive sur place. Les assos ont même prévu un car qui passera par Rennes, Nantes, Angers et Tours (125€ aller-retour). On fonce ! 

    www.glsrennes.net

    Bruno De
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  • Laijipa Naulivou, nommée directrice du rugby à la fédération fidjienne (FRU) le 1er février, a été remerciée le 5 février après des déclarations homophobes. Dans une interview au Fiji Sun, elle a déclaré : « je ne cautionne pas l’homosexualité des femmes dans le rugby ».

    Ces propos ont suscité une vive réaction, la FRU affirmant que ses commentaires « ne reflètent pas la position officielle ». L’ancienne internationale, a maintenu ses positions controversées, affirmant : « je me suis toujours prononcée contre cela, et je sais que je suis très impopulaire ». Elle a même suggéré d'écarter les femmes homosexuelles du rugby fidjien, arguant que « si cela affecte l’équipe, alors il faut l’enlever ». Sa vision a été alimentée par des allégations selon lesquelles la présence de joueuses homosexuelles aurait contribué à la mauvaise performance de l'équipe aux Jeux de Paris 2024 comme le rapporte le quotidien La Dépêche. Elle évoque un prétendu « problème gay » dans le rugby féminin, sans fournir de sources vérifiables. On ne pourra pas dire qu’elle n’a pas réussi un essai des plus expéditif ! 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le président américain Donald Trump a signé le 5 février un décret interdisant aux athlètes trans de participer à des compétitions sportives féminines. Lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, il a déclaré : « avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée », sous les applaudissements de plusieurs athlètes féminines.

    Ce texte impose une coupure des subventions fédérales aux écoles permettant aux élèves trans de rejoindre des équipes féminines. « Il n’y aura pas de financement fédéral », a insisté Trump. Cette décision vise également à mettre la pression sur le Comité international olympique (CIO) à l'approche des JO de Los Angeles en 2028. « Mon administration ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines », a-t-il ajouté, alimentant des controverses sur des fausses informations concernant des athlètes comme Imane Khelif. L'association Gender Justice a dénoncé ce décret comme « une attaque cruelle et sans fondement », soulignant que cette décision alimente la peur et la division. 

    Julien Claudé-Pénégry
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