
Pour célébrer les 10 ans de son groupe LGBTQ+ de supporters (les Gays Gooners), l’équipe d’Arsenal a dévoilé une écharpe spécialement dédiée, ainsi qu’une énorme pancarte à l’entrée du stade avec les mots « love is love ». L'opération s’est déroulée lors d’un match de Premier League contre Brentford.
D’une part, une belle action footbalistique dans le combat contre les discriminations; d’autre part, un joli pied de nez à son principal annonceur, Emirates, puisque le stade de l’équipe se nomme Emirates Stadium. On ne va pas vous rappeler la politique des Emirats quant aux LGBT… Cerise sur le gâteau : Arsenal a gagné le match !

Un centre de fitness a résilié l’abonnement d’une cliente pour transphobie. La femme avait filmé une femme trans sortant d’une cabine de douche des vestiaires féminins. Offusquée, elle a ensuite posté la vidéo sur les réseaux sociaux.
La superstar américaine du ballon rond, Megan Rapinoe, très engagée dans les combats des LGBTQIA+, a mis fin à sa carrière en novembre 2023.
C’est la ville de Cardiff qui a remporté l’organisation des jeux LGBTQIA+ de 2027. La ville écossaise accueillera des athlètes du monde entier. Avant cela, cocorico ! N’oublions pas que c’est Lyon qui organisera les Eurogames 2025.
Le Tournoi International de Paris arrive à Grands pas : du 17 au 19 mai, le Tip fête ses 20 ans avec pas moins de 27 sports représentés. La Fédération Sportive LGBT+, organisatrice, qui représente plus de 50 associations sportives, compte bien marquer le coup en cette année de JO parisiens.
Le G de Gay devient les G de Global, Genderfree, Généreux, Gender fluid, Goudou (sic) etc. Les organisateurs ont souhaité ainsi donner un esprit inclusif à ce tournoi sportif qui comprend depuis bien longtemps tous les genres. Cette année, Marseille accueillera 9 sports dans plusieurs sites du 29 mars au 1er avril, sans oublier la soirée Let’s drag the show au Flow le 31 mars (35 cours d’Estienne d’Orves).
« Nous ne sommes pas de petites violettes qui aiment le cul » :
Ce sont des mots insupportables qui ont indigné le monde entier. Le combattant de MMA Sean Strickland a répandu d’une gerbe nauséabonde lgbtphobe et plus précisément transphobe d’une rare violence. Lors des questions des journalistes, un d’entre eux explique que le combat contre Du Plessis se déroule à Toronto, une ville qui soutient les gays et les lesbiennes. Strickland prend à partie le monsieur et part en vrille en expliquant qu’« être trans il y a dix ans était une maladie mentale et maintenant tout à coup, vous vous êtes incrustés dans notre monde. Vous êtes une infection. Vous êtes la définition de la fragilité. Tout ce qui ne va pas avec ce monde, c’est à cause de vous ». Il précise qu’il n’y a que deux genres un point c’est tout, avant d’envoyer se faire voir dans un flot d’injures l’intervieweur, allié de la communauté LGBT. Le compte PAINT a épinglé la séquence qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Qui est le plus faible dans cette histoire ? A n'en pas douter, ce monsieur qui par son manque d’ouverture va passer à côté de belles choses et laisse encore une trace indélébile dans le monde du sport avec une mentalité au ras des pâquerettes. Il va falloir encore lutter pour que dans ce monde d’ultra durs du MMA, les esprits s’ouvrent à la diversité. Gardons espoir, un tel exemple doit nous donner la force d’être toujours plus forts que nos agresseurs.