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  • La ligue nord américaine de ce sport, très suivi outre Atlantique, souhaite éviter les polémiques provoquées par les symboles LGBT. Cette décision marque une certaine victoire de l’homophobie des culs bénis. La NHL a aussi interdit tout autre symbole (la lutte contre le cancer, par exemple). Radical !

    Bruno De
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  • Deux poids, deux mesures : illustration. Alors que la sécurité du Parc des princes n’avait pas réagi face aux chants homophobes lors du match PSG-OM, elle est intervenue contre une banderole féministe. L’incident est raconté par Alice Coffin, militante lesbienne féministe et conseilère EELV de Paris, sur X (ex Twitter) :  « hier soir, nous étions avec Les Dégommeuses au Parc des Princes pour PSG-Lyon. Nous avons déployé une banderole en soutien à Jenni Hermoso et Kadidiatou Diani qui ont dénoncé des agressions sexuelles. S’en est suivie une riposte violente de la sécurité du PSG.» Sur la banderole, on pouvait lire « JENNI, KADI, ON VOUS CROIT' #SeAcabo » (« c'est terminé ») Jenni Hermoso est une internationale espagnole, victorieuse de la Coupe du Monde avec son équipe, qui a été embrassée de force par le président de la fédération espagnole à l’issue de la finale de Coupe du monde. Après des semaines de polémiques, ce dernier, qui n’a jamais reconnu sa faute, a fini par démissionner. Kadidiatou Dani est une internationale française qui a déposé plainte pour agression sexuelle contre l’ancien entraîneur de l’équipe féminine du PSG, le club où elle évoluait jusqu’à récemment. Sur la vidéo, on peut effectivement voir la sécurité du stade s’en prendre agressivement aux militantes. Les employés ont-ils fait du zèle? «  Le chef de la sécurité qui est venu calmer ses troupes, hélas un peu tard, a reconnu que les modalités d’intervention relevaient d’un dysfonctionnement », poursuit Alice Coffin, avant de s’adresser au PSG :  « PSG vous êtes manifestement  beaucoup plus cool avec des chants homophobes qu’avec les « on vous croit » qu’on a scandés. »

    Xavier Héraud
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  • Elles ont gagné la timbale de l’Eurovolley 2023 face à la Serbie : les « Sultanes du filet » ont remporté leur premier titre majeur dans une grande compétition. Victorieuses et surtout émancipées, elles ont reçus les félicitations du président, mais ont dû aussi supporter les insultes sexistes et homophobes des conservateurs de l’AKP, parti au pouvoir. Principale visée : la joueuse Ebrar Karakurt, ouvertement lesbienne et militante LGBTQI+. la télévision d’Etat a refusé de l’interviewer, tandis qu’un quotidien a demandé son renvoi, en vain, dénonçant son « style de vie contraire aux valeurs de la société turque ».

    Bruno De
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  • Le rugbyman gallois Gareth Thomas prête son image pour une tournée de prévention contre le VIH en association avec Aides en France et ViiV Healthcare en Angleterre. « Tackle HIV » ("plaquons le VIH »), slogan de la campagne amène le sportif à sillonner dans un bus trois grandes villes d’accueil du Mondial de Rugby en France, Paris, Toulouse et Nice afin d’expliquer les moyens de prévention et les traitements du VIH. Une initiative de sensibilisation qui par la voix d’un des leurs ouvertement gay permet de rentrer en contact avec le maximum de pratiquants de ce sport qui véhicule encore trop souvent des relents homophobes. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Une première ! Derrière une banderole qui clame « le skateboard est pour tout le monde » et une rampe aux couleurs du rainbow flag, un skate-park promeut le respect pour tous.tes au sud d’Amsterdam aux Pays-Bas. Ici les femmes et les personnes LGBT sont plus que bienvenues dans un sport qui reste comme beaucoup machiste, sexiste et homophobe. « Parce que je suis trans, quand je m’identifiais encore comme une fille, je recevais même des applaudissements parce que je parvenais à monter sur une planche. Je ne me suis jamais sentie prise au sérieux », se souvient le gérant Zonne Zuijderland. Aujourd’hui en créant un espace qui revendique d’être dédié aux femmes et à la communauté LGBT, sans être excluant, cette adresse est le nouveau spot pour les jeunes talents du skateboard et une invitation à plus d’ouverture d’esprit.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les onzièmes Gay Games se tiendront du 3 au 11 novembre à Hong Kong et Guadaljara au Mexique. C’est la première fois que ces jeux créés au début des années 80 sont organisés en Asie et en Amérique Latine. Il reste encore des places dans de nombreux sports: natation, courses, sports de raquette, etc. Si vous avez eu la chance de vivre les Gay Games à Paris en 2018, ou ceux qui ont précédé, vous savez à quel point les Gay Games sont une expérience exceptionnelle qui allie sport et convivialité, fête et dépassement de soi. Alors dépêchez-vous de booker votre sport et réservez vos billets d’avion! Et vous nous en direz des nouvelles.

    Toutes les infos sur le site des Gay Games https://www.gghk2023.com/

    Xavier Héraud
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  • Tomàs Gonzàlez, 37 ans, est un athlète mondialement reconnu, le premier de son pays à remporter des médailles lors d’événements mondiaux et à avoir été qualifié pour les Jeux Olympiques d’été en 2012, 2016 et 2020. Dans son autobiographie parue récemment (Campeon), il parle ouvertement de son homosexualité, mais aussi des difficultés rencontrées quand on est sportif de haut niveau, notamment des brimades homophobes de son ex entraîneur. A suivre aux JO de Paris l’année prochaine.

    Bruno De
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  • Pour le magazine So Foot, qui l’a mis en Une, Nicolas Pottier est « l’homme qui fait trembler le foot français ». Pourquoi ? Parce que cet ancien arbitre assistant international est gay et qu’il dénonce aujourd’hui l’homophobie dont il a été victime au sein de la Fédération Française de Football (dont il est aujourd’hui salarié) et qui l’a conduit à arrêter sa carrière d’arbitre et aller travailler dans des bureaux. Celui qui était le parrain du tournoi international de Paris 2023, organisé par la Fédération sportive LGBT, a déposé trois plaintes contre X. 

    Pendant ce temps-là, le nouveau président de la FFF, Philippe Diallo déclare ne pas voir « en quoi le football aurait un problème particulier avec l’homophobie ». En plus de l’affaire Nicolas Pottier, on pourrait peut-être citer les chants homophobes dans les stades, le refus de certains joueurs de s’associer à la lutte contre les LGBTphobies, le fait qu’aucun joueur professionnel français n’ose faire son coming-out, et on en passe…

    Xavier Héraud
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  • Le monde du football, notamment ses supporters, ont du chemin à faire… Borja Iglesias et Aitor Ruibal, joueurs du Real Betis (Andalousie), en ont fait les frais. Alors qu’ils étaient au mariage d’un membre du staff du club, leur coéquipier Víctor Camarasa a posté une photo des deux joueurs, qui ont posé avec un sac à main. Tollé sur les réseaux sociaux et réaction d’Iglesias : « à ceux d’entre vous qui vivent encore à la préhistoire, je vous dis courage, ce doit être très difficile de ne pas évoluer et de continuer à se conditionner au lieu de profiter de la beauté de la vie (…) Ceux qui, à l’heure actuelle, continuent d’afficher ce type de comportement ont besoin d’aide de toute urgence. Ils ont ce problème à cause de leur intolérance et de leurs complexes. »

    Bruno De
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  • Gay = exclusion

    Nos amis de Jock.life sont revenus sur la mésaventure du footballeur semi-pro Jake Williamson qui, après avoir fait son coming-out en 202, s’est vu exclu par son équipe. Victime de l'homophobie qui sévit toujours dans le monde du sport, il s’est depuis engagé activement dans la lutte contre l’homophobie et est devenu en décembre 2022 ambassadeur sportif de l’association caritative LGBTQ+ Stonewall. Lui qui a manqué de représentations homosexuelles dans le sport utilise son aura pour aujourd’hui se faire porte-parole de la communauté.

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  • Peu après que la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) ait décidé d’exclure les transgenres des compétitions féminines, la ministre française des Sports et des J.O., Amélie Oudéa-Castera a déclaré à propos de la présence des sportifs transgenres aux J.O. Paris 2024 que « c’est un sujet difficile et évolutif dans lequel on doit naviguer entre deux exigences, inclusion et respect de l’équité sportive ». Elle précise que seules les fédérations sportives internationales sont en mesure de décider si elles feront ou non participer des athlètes trans. à suivre...

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