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  • Le rugbyman gallois Gareth Thomas prête son image pour une tournée de prévention contre le VIH en association avec Aides en France et ViiV Healthcare en Angleterre. « Tackle HIV » ("plaquons le VIH »), slogan de la campagne amène le sportif à sillonner dans un bus trois grandes villes d’accueil du Mondial de Rugby en France, Paris, Toulouse et Nice afin d’expliquer les moyens de prévention et les traitements du VIH. Une initiative de sensibilisation qui par la voix d’un des leurs ouvertement gay permet de rentrer en contact avec le maximum de pratiquants de ce sport qui véhicule encore trop souvent des relents homophobes. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Une première ! Derrière une banderole qui clame « le skateboard est pour tout le monde » et une rampe aux couleurs du rainbow flag, un skate-park promeut le respect pour tous.tes au sud d’Amsterdam aux Pays-Bas. Ici les femmes et les personnes LGBT sont plus que bienvenues dans un sport qui reste comme beaucoup machiste, sexiste et homophobe. « Parce que je suis trans, quand je m’identifiais encore comme une fille, je recevais même des applaudissements parce que je parvenais à monter sur une planche. Je ne me suis jamais sentie prise au sérieux », se souvient le gérant Zonne Zuijderland. Aujourd’hui en créant un espace qui revendique d’être dédié aux femmes et à la communauté LGBT, sans être excluant, cette adresse est le nouveau spot pour les jeunes talents du skateboard et une invitation à plus d’ouverture d’esprit.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les onzièmes Gay Games se tiendront du 3 au 11 novembre à Hong Kong et Guadaljara au Mexique. C’est la première fois que ces jeux créés au début des années 80 sont organisés en Asie et en Amérique Latine. Il reste encore des places dans de nombreux sports: natation, courses, sports de raquette, etc. Si vous avez eu la chance de vivre les Gay Games à Paris en 2018, ou ceux qui ont précédé, vous savez à quel point les Gay Games sont une expérience exceptionnelle qui allie sport et convivialité, fête et dépassement de soi. Alors dépêchez-vous de booker votre sport et réservez vos billets d’avion! Et vous nous en direz des nouvelles.

    Toutes les infos sur le site des Gay Games https://www.gghk2023.com/

    Xavier Héraud
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  • Tomàs Gonzàlez, 37 ans, est un athlète mondialement reconnu, le premier de son pays à remporter des médailles lors d’événements mondiaux et à avoir été qualifié pour les Jeux Olympiques d’été en 2012, 2016 et 2020. Dans son autobiographie parue récemment (Campeon), il parle ouvertement de son homosexualité, mais aussi des difficultés rencontrées quand on est sportif de haut niveau, notamment des brimades homophobes de son ex entraîneur. A suivre aux JO de Paris l’année prochaine.

    Bruno De
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  • Pour le magazine So Foot, qui l’a mis en Une, Nicolas Pottier est « l’homme qui fait trembler le foot français ». Pourquoi ? Parce que cet ancien arbitre assistant international est gay et qu’il dénonce aujourd’hui l’homophobie dont il a été victime au sein de la Fédération Française de Football (dont il est aujourd’hui salarié) et qui l’a conduit à arrêter sa carrière d’arbitre et aller travailler dans des bureaux. Celui qui était le parrain du tournoi international de Paris 2023, organisé par la Fédération sportive LGBT, a déposé trois plaintes contre X. 

    Pendant ce temps-là, le nouveau président de la FFF, Philippe Diallo déclare ne pas voir « en quoi le football aurait un problème particulier avec l’homophobie ». En plus de l’affaire Nicolas Pottier, on pourrait peut-être citer les chants homophobes dans les stades, le refus de certains joueurs de s’associer à la lutte contre les LGBTphobies, le fait qu’aucun joueur professionnel français n’ose faire son coming-out, et on en passe…

    Xavier Héraud
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  • Le monde du football, notamment ses supporters, ont du chemin à faire… Borja Iglesias et Aitor Ruibal, joueurs du Real Betis (Andalousie), en ont fait les frais. Alors qu’ils étaient au mariage d’un membre du staff du club, leur coéquipier Víctor Camarasa a posté une photo des deux joueurs, qui ont posé avec un sac à main. Tollé sur les réseaux sociaux et réaction d’Iglesias : « à ceux d’entre vous qui vivent encore à la préhistoire, je vous dis courage, ce doit être très difficile de ne pas évoluer et de continuer à se conditionner au lieu de profiter de la beauté de la vie (…) Ceux qui, à l’heure actuelle, continuent d’afficher ce type de comportement ont besoin d’aide de toute urgence. Ils ont ce problème à cause de leur intolérance et de leurs complexes. »

    Bruno De
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  • Gay = exclusion

    Nos amis de Jock.life sont revenus sur la mésaventure du footballeur semi-pro Jake Williamson qui, après avoir fait son coming-out en 202, s’est vu exclu par son équipe. Victime de l'homophobie qui sévit toujours dans le monde du sport, il s’est depuis engagé activement dans la lutte contre l’homophobie et est devenu en décembre 2022 ambassadeur sportif de l’association caritative LGBTQ+ Stonewall. Lui qui a manqué de représentations homosexuelles dans le sport utilise son aura pour aujourd’hui se faire porte-parole de la communauté.

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  • Peu après que la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) ait décidé d’exclure les transgenres des compétitions féminines, la ministre française des Sports et des J.O., Amélie Oudéa-Castera a déclaré à propos de la présence des sportifs transgenres aux J.O. Paris 2024 que « c’est un sujet difficile et évolutif dans lequel on doit naviguer entre deux exigences, inclusion et respect de l’équité sportive ». Elle précise que seules les fédérations sportives internationales sont en mesure de décider si elles feront ou non participer des athlètes trans. à suivre...

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  • La basketteuse, détenue 10 mois en Russie pour une accusation fallacieuse de détention de drogue (du CBD dans sa vapoteuse), reprend sa carrière sur le territoire américain. Active sur le terrain pour son pays, elle le sera aussi pour la communauté LGBT+ dont elle fait partie. Elle ne portera plus de maillot de club étranger, préférant rester sur le sol américain sauf pour les compétitions internationales.

    Bruno De
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  • Tous les ans, c’est la même rengaine. Lorsque la Ligue de Football Professionnelle annonce la journée de soutient à la lutte contre l’homophobie, il y a toujours des joueurs qui au lieu d'arborer un simple flocage arc-en-ciel en soutien à la campagne, se sentent offensés et refusent catégoriquement de participer à cette action. Cette année, c’est au tour de Zakaria Aboukhlal, Logan Costa, Farès Chaïbi, Saïd Hamulic et Moussa Diara de l’équipe toulousaine de se faire remarquer. Ils ont expliqué à leur entraineur Philippe Montanier qu’ils ne souhaitaient pas prendre part à la rencontre entre le TFC et Nantes de dimanche dernier.  La raison évoquée dans un communiqué officiel du club est claire et sans équivoque : « Des joueurs de l’effectif professionnel ont exprimé leur désaccord concernant l’association de leur image aux couleurs arc-en-ciel représentant le mouvement LGBT ». On ne peut pas être plus explicite sur les motivations de ce retrait : l’homophobie latente. En définitive, les joueurs ont été écartés de la rencontre, tout comme l’attaquant nantais Mostafa Mohamed pour les mêmes raisons. 
    En ce 17 mai 2023, journée internationale contre l’homophobie, la biphobie, la lesbophobie et la transphobie, il est important de marteler que les LGBTPhobies planent dans tous les secteurs de la société et tout particulièrement dans le football. Les mentalités dans le sport en général qui est un espace de diversité et d’inclusivité doivent changées une fois pour toutes puisque la Ligue Professionnelle de Football s'est engagée auprès de SOS Homphobie en ce sens. 

     

    Julien Claudé-Pénégry
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  • À la suite de la montée des violences LGBT, le centre LGBTQIA+ Côte d’Azur et la salle de sport Walter Malatesta organisent des entraînements pour apprendre à se défendre. Chaque samedi de 10 à 11 heures, au sous-sol de la rue Saint-Vincent, dans le Vieux-Nice, un cours de self-défense, donné par des professeurs de krav maga, attire son lot de personnes désireuses de ne plus craindre d’être qui iel.le.s sont. On y enseigne des techniques efficaces d’esquives, de contournements, de prises aussi rapides qu'expéditives pour se sortir de mauvaises passes. 

    Julien Claudé-Pénégry
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