L’élection de Mister Soho est l’événement incontournable de cette fin d’année à Lille, où chaque hiver, les nouveaux visages de la scène LGBT s’inscrivent pour se distinguer. Les candidats souhaitant participer à cette tradition annuelle peuvent s’inscrire jusqu’à une période raisonnable pour permettre la préparation des candidats, avant le grand soir, elle se déroulera en une soirée où les peaux et les sourires rivaliseront sous les projecteurs. Vous risquez de croiser les garçons en campagne à la soirée partenaire « OUT : Le Bal D’Hiver », du samedi 2 décembre, préambule des festivités de décembre. La soirée servira de toile de fond pour repérer et identifier les derniers visages et leur permettre de briller et capter votre attention avant la soirée du concours, prévue le 15 décembre. Sauna Soho Lille - 10 rue de la Madeleine.
Ça va être comme à l’Amnésia, en mieux ! (L’Amnésia était un ancien bar cosy du Marais où l’on pouvait aller bouquiner, prendre un verre et se faire plein d’amis). A un détail près : le Comptoir du Trésor sera aussi festif et gourmand. Situé Impasse du Trésor, accessible depuis la rue vieille du Temple et situé juste après le restaurant Le Trésor, Le Comptoir du Trésor proposera donc une ambiance feutrée où l’on pourra aller prendre un verre seul ou avec ses amis, dès l’après-midi, en after-work ou en soirée, et où l’on pourra bruncher le dimanche. Coté fêtes, c’est un acteur de la nuit bien connu dans la communauté gay : Victor (Les Follivores, Zebaar) qui proposera des soirées à thèmes et animera ce nouveau lieu. Autant dire qu’on ne va pas s’ennuyer. Strobo mag a visité le lieu, le Comptoir du Trésor est LE lieu à découvrir.
A Paris, les mauvaises nouvelles s’accumulent au fil des jours. Après l’annulation de Paris-fetish 2024, le dépôt de bilan du Dépôt pendant la crise sanitaire et du bar Le Mec Zone il y a quelques semaines, c’est au tour de Rob Paris de fermer (liquidation de la société exploitante de la marque Rob le 8 novembre). Nous ignorons si une reprise aura lieu dans les prochaines semaines, ce que nous souhaitons vivement pour les équipes en place, et les très nombreux clients qui avaient une réelle affinité avec le lieu et le personnel.
Plusieurs rumeurs sur les réseaux sociaux et dans nos lieux de fête annonçaient il y a quelques jours l’annulation de la marche des fiertés à Paris en 2024 à cause des Jeux Olympiques. Il s’agit effectivement d’une rumeur, ou plus exactement d’une fuite d’une asso membre de leur conseil d’administration puisque, selon nos sources, les difficultés d’organisation de manifestations durant cette période y ont bien été évoquées. Il n’en reste pas moins qu’aucun arbitrage ne semble avoir été pris à cette heure par l’Inter-LGBT sur le maintien ou non de la marche, ou de son maintien à une autre date. Mais l’hypothèse de ce type de manifestation pendant cette période où les forces de l’ordre sécurisant les parcours seront déjà mobilisées ailleurs peut poser question, notamment en termes de sécurité des manifestants et de responsabilité des organisateurs. Tous ceux qu’une manifestation sans chars et sans musique satisfait attendent un communiqué officiel de l’Inter-LGBT. Les autres n’en ont désormais plus rien à faire.
Dans les pages de Strobo #21, Xavier Héraud revenait sur le centre d’archives LGBTQI+ de Paris qui semblait sortir la tête d’une histoire à rebondissements. Voilà que le projet prend un nouvel élan. Le collectif des Archives LGBTQI+ trouve enfin un semblant d’issue en approuvant un accord de principe pour l’usage d’un local de 700m2 situé au 149, rue de l’Ourcq 75019. L’association a réitéré sa demande de rendez-vous auprès de la Mairie pour avancer sur le dossier. Une étape de plus sur le long chemin de ce lieu qui fera office de mémoire. Affaire à suivre !
Prise en charge médicale, vie affective et sexuelle, emploi, retraite, parentalité, santé mentale... Les personnes séropositives subissent encore de nombreuses discrimi-nations.
La promesse d’une comédie drôle et touchante pourrait devenir la pépite 2023 du cinéma LGBTQI+. Valérie Lemercier et Finnegan Oldfield sont les bénévoles d'une association accueillant des personnes LGBT dans le nouveau film de Bryan Maricano (le Brio). L’Arche de Noë dresse les portraits de plusieurs jeunes mis à la rue par leurs familles, qui ont six mois pour trouver un travail et un logement. On pense bien sûr à l’association le Refuge, en espérant une mise en lumière de situations dramatiques lors de la promotion du film qui sort en salle le 22 novembre.
Pourquoi les artistes américains se sentent-ils tous obligés de sortir un « album de noël » ? Cher, qui ne l’avait pas fait jusque-là, a décidé de s’y coller, tout en promettant qu’il ne s’agirait pas de « l’album de noël de maman ». L’album, qui sort le 20 octobre, est intitulé fort à propos Christmas (« noël »). Au moins, la chanteuse a–t-elle fait l’effort d’y inclure du contenu original, en plus des sempiternelles reprises, à l’image du premier single DJ play a Christmas song (plutôt entraînant mais sans surprise). Il s’agit d’ailleurs de ses premières chansons originales depuis dix ans et l’album Closer to the truth. Pour l’occasion, Cher a fait venir une flopée d’invités : Michael Bublé, Tyga, Cyndi Lauper ou Stevie Wonder. Au passage, signalons qu'il s’agit tout de même du vingt-septième album studio de l’artiste. 
Dans ce pays d’Asie, la Marche des Fiertés a eu lieu en septembre à Katmandou. De nombreux manifestants réclame l’accès au mariage pour tous. Le Népal possède certaines des lois les plus progressistes d’Asie du Sud sur l’homosexualité et les droits des trans. Par ailleurs, la Cour Suprême a autorisé les couples de même sexe à se marier mais aucune loi n’est pour l’instant venue le confirmer.
A compter du 17 novembre, Netflix propose d’explorer la vie de Bayard Rustin qui dans l’ombre de Martin Luter King organisa en la marche sur Washington en 1963. Militant de la première heure, il n’a cessé de lutter pour défendre les droits civiques des afro-américains. Pour camper ce personnage mis au banc des livres d’histoire pour son homosexualité, on retrouve Colman Domingo, véritable icône gay dans une Amérique conservatrice.