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  • Après la PrEP contre le VIH (un médicament pour empêcher de contracter le virus du sida avant l’acte sexuel), voici une étude concernant une PEP (un médicament après l’acte sexuel) pour soigner soi-même les IST éventuellement contractées pendant l’acte sexuel. L’étude s’appelle Doxypep, elle a intégré 502 volontaires, et a permis de démontrer l’efficacité de la prise d’un antibiotique : la doxycycline, cette dernière permettant durant cette étude de réduire le risque de contracter la syphilis : 79% d’efficacité, de réduire le risque de contracter les infections à chlamydia : 89% d’efficacité, et de réduire aussi le risque de contracter les infections à gonocoques (chaude-pisse) : 51% d’efficacité. Il faut maintenant que les autorités sanitaires tranchent pour savoir si cette étude se transformera en dispositif réel de prévention. Et il y a urgence car de nombreux gays ont déjà adopté ce moyen de prévention, en automédication, sans aucun suivi et sans aucun protocole, avec de la doxycycline achetée sur le web, sans aucun contrôle sur la sécurité de ces médicaments.

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  • Il y a tant de personnages dans ce spectacle : des jeunes, des vieux, des gentils-comme-tout, des cinglés, des optimistes et des foutus, des héros et des ordures, tous différents et tous réunis pour "Un soir de gala". L’ancien chroniqueur TV égrène ce deuxième opus avec poésie et humanité, loin des mauvais « artistes » de stand up, qui pensent qu’en hurlant des insanités, ils sont drôles. En tournée dans toute la France et à l’Olympia du 23 au 25 avril. www.vincentdedienne.fr

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  • Ce n’est pas le dernier fake people à la mode, encore que c’est plausible… L’acteur X et l’artiste se câlinent dans le clip de Marathon. Réalisé par le cinéaste Alexis Langlois, étoile montante et queer du cinéma qui a su faire parler de lui, Bilal passe de l’icône adolescente à une version plus adulte. Et puis, voir monsieur Sagat à poil dans un lit, ça ne mange pas de pain. Le clip secoue les questions du genre, et remet en cause la masculinité toxique, nous on adore ! youtube.com/watch?v=mLl2hmCp7cw

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  • Les chiffres font froid dans le dos. Selon l’ONG ILGA Europe qui a publié son rapport annuel le lundi 20 février, plus de 600 organisations dans 54 pays d’Europe et d’Asie centrale, qualifient que « 2022 a été l’année la plus violente pour les personnes LGBTQ + dans toute la région en plus d’une décennie […], à la suite de discours de haine de plus en plus répandus ». Cette réalité s’accompagne d'une hausse significative des suicides au sein de la communauté LGBTQIAP+. Bien que les condamnations soient de plus en plus nombreuses, les agressions physiques ou verbales à caractère homophobe sont en hausse dans de nombreux pays européen à savoir en France, en Allemagne, en Hongrie, en Islande, en Irlande, au Monténégro, aux Pays-Bas, au Portugal, en Roumanie, en Russie, en Serbie, en Espagne, en Suisse, en Turquie, en Ukraine et au Royaume-Uni.

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  • Evidemment, la France sera présente à Liverpool pour se mesurer à une quarantaine de pays. Evidemment, on espère depuis 23 ans remporter la timbale de l’Eurovision. Evidemment, on fera mieux que l’an dernier (avant-dernier à la finale). La Zara chantera  sur une mélodie pop oecuménique, pas trop tarte mais pas trop marquante. Espérons que Liverpool nous portera chance le samedi 13 mai (la ville où Marie Myriam remporta le trophée en 1977). 

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  • Le ministère de l’Education va lancer en mai une campagne de sensibilisation contre l’homophobie à l’école, axée sur l’accueil des élèves LGBT+. Le ministre a indiqué vouloir cette généralisation après le suicide d’un collégien dans les Vosges. Espérons que cette démarche sera accompagnée d’un véritable formation du personnel enseignant et encadrant et pas seulement d’un effet d’annonce.

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  • Simon Dunn était connu pour son engagement sans faille auprès de la communauté LGBT. Pour ce sportif australien de haut niveau ouvertement gay, la question ne se posait pas, les sportifs n’avaient à se cacher. Le jeune athlète a été retrouvé mort dans son appartement le 21 janvier 2023 à tout juste 35 ans.

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  • Si vous voulez gagner 1 an de consommations et un aller-retour pour 2 à New-York, que vous êtes bien fait de votre personne dehors et dedans, inscrivez vous à l’élection qui aura lieu samedi 22 avril à partir de 22h. Présenté par Gia, 37 rue des Lombards, 4ème.

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  • Le local éphémère du collectif des archives LGBTQI+ situé au 13 rue Santeuil dans l’ancien site de l’université Censier Paris Sorbonne (Paris 5) propose une programmation culturelle jusqu’à juin 2023 ouverte aux usager.ère.s et au public. Fondé sous l’impulsion de Act-Up en 2017, cette initiative se veut aussi vivante que possible en faisant intervenir et parler les acteurs de la mémoire LGBTQI+. Cela passe par la 4e saison des "Feuilleton de la lutte", un rendez-vous audio sous forme de podcast à écouter et récouter sur la chaine du collectif La fièvre. Les épisodes sont consacrés à Christine Lemoine et Catherine Forian, fondatrices de la librairieféministe et lesbienne Violette&Co, Patrick Cardon, figure du militantisme homosexuel français et directeur des éditions Gay Kitsch Camp, Jean Michel Gognet, gardien du Patchwork des Noms et Alain Burosse, activiste et artiste gay, créateur de la Nuit gay sur Canal +. Mais ce sont aussi des rencontres, débats, ateliers. Notamment Archiver comme... un rendez-vous mensuel pour présenter une pratique d’archive inspirante, les métiers. Un moment de partage, de passion autour de ce patrimoine collecté qui permet de retracer notre histoire. Des évènements plus ponctuels viendront se greffer comme le samedi 29 avril de 15h à 17h avec l’Atelier Conservation préventive avec Clémentine Girault ou l’exposition qui se tiendra en juin intitulé « nos Luttes à bout de bras » où des pancartes et ambiances sonores de manifs seront présentées avec la Balayeuse Mikaël Zenouda et Natæn Harran, artiste-curateur. Un vrai lieu de vie, de recherche, de convivialité qui annonce l’avenir de ce haut lieu mémoriel. Infos : page facebook ArchivesLGBTQI et site officiel.

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  • 7 ans après les faits, un homme de 30 écope de 180 jours-amendes pour une agression à caractère homophobe dans un bar gay. Selon la défense, l’enquête aurait été bâclée, puisque le père de l’agresseur, présent au moment des faits, a été relaxé et deux autres hommes impliqués n’ont pas été retrouvés. Rappelons que l’injure ou la diffamation publique basée sur l’orientation sexuelle est punie au maximum d’un an de prison et 45000€ d’amende. 

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